Plongeons dans le quotidien de l’équipe environnement naturel. Appartenant au service Maintenance Infrastructure, elle regroupe actuellement Nadia, chargée d’affaires en environnement naturel, et quatre surveillants qui travaillent sur le terrain et surveillent étroitement la santé et la croissance des plantes, arbres et arbustes.
Bonjour Nadia ! La protection de l’environnement te tient à cœurdepuis longtemps ?
Nadia : « Quand j’étais plus jeune, j’aspirais plutôt à une carrière d’architecte. Mais, au fil de mon parcours scolaire, j’ai fait un stage dans une déchetterie, puis un autre au sein d’un bureau d’ingénieur qui m’a permis d’évoluer dans l’univers de l’environnement. Ces deux expériences très concluantes m’ont donné envie de faire des études généralistes en environnement. J’y ai consacré un bachelor en Allemagne et un master en Belgique. C’est passionnant dans une époque où la sensibilité environnementale grandit, à un moment où la préoccupation pour la protection de nos écosystèmes est l’affaire de tous. L’environnement, c’est tout à fait global, ça me permet d’être au cœur de l’organisation de nos sociétés et au cœur des enjeux de notre époque. »
Tu as choisi d’intégrer les CFL dans une toute nouvelle équipe de surveillance de l’environnement naturel. Qu’est-ce qui t’attirait dans ce défi ?
« Effectivement, mon poste de Chargée d’affaires en environnement naturel n’existait pas tel quel avant mon arrivée, et il répond au besoin de développer de nouvelles façons d’opérer la gestion de la végétation, avec des méthodes conformes aux objectifs environnementaux actuels. C’est très motivant d’avoir la possibilité d’inventer moi-même mon propre poste, et de relever un défi environnemental de notre époque, d’être créative, de trouver un espace de liberté et d’autonomie à l’intérieur d’un cadre stable comme les CFL. Dans un cadre légal également contraignant, mais qui demande de l’inventivité pour arriver à le respecter. »
L’entretien de la végétation, c’est plus complexe qu’on ne le pense ?
« En effet, il ne s’agit pas simplement de prévoir de couper les mauvaises herbes de temps en temps. Notre travail est de trouver les meilleures solutions d’entretien de la végétation, avec la contrainte de respecter l’environnement tout en n’entravant pas les activités ferroviaires et en respectant les impératifs liés aux constructions existantes sur les sites. Il y a par exemple des contraintes liées aux espèces : les haies ne nécessitent pas la même fréquence d’entretien que d’autres types de végétation par exemple. Il faut aussi prendre en considération les nécessités de la sécurité ferroviaire et faire bon voisinage avec les riverains qui possèdent des maisons sur nos tracés, et ce, en restant en ligne avec la législation qui évolue pas mal ces derniers temps, cela donne une équation complexe qui fait appel à notre créativité pour élaborer des solutions qui conviennent à toutes les parties. »
Concrètement, comment se déroule le travail des surveillants ?
« Ensemble, on a mis en place un cadre opérationnel qui nous permet d’établir notre programme de l’entretien de la végétation. En s’y fiant, les surveillants procèdent aux coupes et aux entretiens dans différentes zones au fil de l’année, en variant aussi les méthodes et processus selon les différents terrains. Leur travail est aussi affecté par la météo, qu’il faut savoir un peu anticiper dans nos planifications. Il peut aussi nous arriver d’avoir nos plans contrecarrés par des évènements climatiques soudains : on fait comme tout le monde dans ces cas-là, on s’adapte. »
Quel est le profil des surveillants ? C’est un poste accessible à des gens aux horizons variés ?
« Actuellement, nous avons quatre surveillants. L’un est un cheminot chevronné qui a une bonne expérience de l’univers des CFL et une excellente connaissance du territoire luxembourgeois. Les trois autres sont des jeunes qui ont été embauchés plus ou moins en même temps, qui ont fait au lycée une spécialisation en environnement. »
Dans l’avenir, l’équipe sera appelée à grandir ?
« Certainement. Il y a beaucoup à faire pour faire évoluer nos pratiques actuelles, qui ne nous permettent pas encore d’atteindre l’idéal environnemental souhaité. Les prochaines années vont être très intéressantes : il faudra investir beaucoup de temps et d’énergie pour concilier tous les enjeux qui se poseront à nous. Difficile de prédire l’avenir, mais on peut par exemple imaginer une diminution graduelle de l’utilisation des pesticides, voire une interdiction de ceux-ci. Il nous faudrait alors beaucoup de main d’œuvre supplémentaire pour entretenir les abords des voies sans produits chimiques.
On pourrait imaginer aussi d’éventuels projets des CFL pour favoriser le développement de la biodiversité sur des terrains en friche, où seraient créés de nouveaux biotopes, et où cohabiteraient librement des plantes et des petits animaux. Il faudra alors entretenir ces espaces en fonction de règles de protection de la faune et de la flore. Il est clair que notre équipe est appelée à grandir et à diversifier ses activités et ses expertises. Le champ des possibles est très vaste.
Tout cela va prendre du temps, nous fonctionnons petit à petit, étape par étape, et dans le respect des activités ferroviaires et de leurs traditions. »
Vous aussi, rejoignez une entreprise qui prend soin de ses salariés et de l’environnement : les CFL recrutent.
Le nouveau siège social des CFL, devant la gare de Luxembourg fait partie d’un site important dans l’histoire des chemins de fer au Grand-Duché. Il pourra accueillir jusqu’à 1.200 employés dès 2027. Regards sur une opération immobilière d’envergure avec Roxane, directrice chez CFL immo.
Respect du patrimoine, architecture durable et concept énergétique innovant sont trois des grandes caractéristiques du nouveau bâtiment avec lesquelles doit jongler Roxane, au terme d’un processus de sélection architectural archi-rigoureux. Les défis sont nombreux pour cette directrice de projet qui cumule des formations universitaires en génie civil, en urbanisme et en architecture. Un triple profil qui lui assure un regard compétent sur l’ensemble des opérations.
« J’ai une vingtaine de collaborateurs à ma charge, et mon département est appelé à grandir ces prochaines années, assure-t-elle. C’est passionnant d’être au cœur des projets immobiliers des CFL. Je fais le suivi opérationnel des projets, et le lien avec la direction des CFL et les administrations luxembourgeoises. Nos missions ont beaucoup évolué ces dernières années. Nous avons des missions stratégiques et l’envergure des projets en cours n’est pas comparable à ce qu’on faisait avant. »
Une famille d’ingénieurs
Roxane a grandi dans une famille d’ingénieurs, dont notamment son père ingénieur qui a pratiqué ce métier avec passion toute sa vie. Plus tard, lors de ses études universitaires, s’est développé son intérêt pour l’architecture et l’urbanisme, et la maîtrise de ces trois disciplines sœurs ont fait d’elle une spécialiste aux savoirs pointus mais multiples, largement mises à profit en tant que maître d’ouvrage sur les chantiers parisiens pendant de nombreuses années.
Jusqu’à ce qu’elle entre aux CFL. Sa polyvalence fait d’elle une excellente chef d’orchestre, qui « comprend chacun des aspects », comme elle l’explique elle-même. En plus du nouveau siège social, son service pilote en ce moment la construction d’un immeuble de formation pour les ressources humaines et d’un nouvel immeuble administratif, de même que le réaménagement intérieur de nombreux espaces de bureaux. De plus, une grande partie de l’équipe développe des projets de promotion immobilière. En effet, d’ici 2030 le groupe CFL mettra sur le marché plusieurs centaines de logements. On parle ici du développement de plus de 150 000 mètres carrés de surface constructible sur le territoire luxembourgeois.
C’est évidemment le projet du siège social qui constitue la priorité de ses activités. « Le bâtiment actuel était obsolète parce qu’il peinait à loger tout le monde dans une période de forte augmentation des effectifs, explique-t-elle, et parce qu’il ne correspondait plus aux nouveaux modes de travail actuels, dans une ère de travail collaboratif et de partage. Il était également désuet sur beaucoup d’aspects techniques. »
Un projet exceptionnel
Toutefois, pas question de s’installer ailleurs que sur le site original, Place de la Gare « parce que ce site est important pour la mémoire collective des Luxembourgeois », réaffirme Roxane. Le projet combine ainsi le neuf et l’ancien, en conjuguant l’innovation architecturale et le respect du patrimoine, dans une démarche participative réalisée avec la ville de Luxembourg et l’Institut national pour le patrimoine architectural (INPA, anciennement Service des sites et monuments nationaux, NDLR).
« Il fallait intégrer tout le monde, car c’est un projet stratégique et emblématique pour les CFL autant que pour le quartier et pour la ville de Luxembourg, ainsi qu’à l’échelle du pays. ». Et les choses n’ont pas été faites à moitié. Au cours d’un appel d’offres public européen réalisé dans les règles de l’art, en deux phases, les dossiers en provenance de France, d’Italie, de Suisse, d’Allemagne, du Luxembourg et des Pays-Bas ont été analysés « de manière très fine et très cartésienne », confirme Roxane.
Pour se qualifier, les projets devaient respecter 140 critères, « établis en fonction des normes les plus exigeantes actuellement en architecture ». Les exigences étaient notamment élevées en matière de qualité architecturale et urbanistique, ainsi que la qualité des espaces de travail. À ceci s’ajoutent le choix des matériaux (durables et évolutifs), la gestion de l’eau, l’insertion dans l’environnement urbain, la prise en compte d’objectifs environnementaux et l’intégration des façades protégées de l’ancien bâtiment. « Nous avons aussi été exigeants avec les architectes en ce qui a trait au planning de l’exploitation future de l’espace et à la conception architecturale du bâtiment, qui doit correspondre à l’image de marque de l’entreprise. Nous voulions un bâtiment-signature avec une forte identité. Il fallait aussi que tout soit conforme à plusieurs demandes de certification avec des niveaux d’exigence importants », ajoute Roxane.
Un bureau luxembourgeois d’architecture et d’urbanisme ainsi que deux bureaux d’études ont été retenus grâce à leurs soumissions d’une qualité remarquable.
Le défi de la conservation des façades
Non seulement la façade de l’ancien bâtiment sera conservée, mais elle retrouvera son lustre d’antan. « Lors des précédentes rénovations, des couches d’isolation supplémentaires avaient été installées à l’extérieur, faisant perdre au bâtiment ses lignes fines architecturales anciennes, rappelle Roxane. On a prévu de lui redonner son identité ancienne, tout en construisant un bâtiment fonctionnel moderne. »
C’est l’un des défis. De même que celui de respecter toutes les exigences du classement du bâtiment par l’INPA en arrivant tout de même à y associer le niveau de performance énergétique souhaité et créer de l’harmonie avec la façade des nouvelles extensions.
L’escalier et la fresque murale en mosaïque dans le hall d’entrée du bâtiment sont aussi entièrement intégrés dans le nouveau concept.
Un concept énergétique innovant
Roxane en est fière : le concept énergétique du siège des CFL sera l’un des plus singuliers au Luxembourg, avec des techniques performantes et durables. Comment fonctionne ce système de réchauffement et refroidissement par dalle active ? « Il s’appuie sur de grands réservoirs d’eau et des pompes à chaleur réversibles, explique la directrice. Ces pompes vont puiser leur énergie dans l’eau, qui se refroidit ou se réchauffe en fonction des besoins de chauffage ou de climatisation. Une partie du système est aussi connectée au réseau de chauffage urbain, et il y aura aussi un système de panneaux solaires hybrides qui produit entre autres de l’électricité qui sera directement consommée sur place. »
L’objectif est d’éviter le plus possible l’usage de gaz. Les CFL prévoient d’utiliser seulement 30% de gaz, notamment pour les besoins du futur restaurant du siège, mais les analyses sont en cours afin de réduire au maximum la dépendance au gaz : « Ainsi, on vise le niveau d’excellence en certification BREEAM (pour « Building Research Establishment Environmental Assessment Method », certification environnementale mondialement reconnue) », annonce fièrement Roxane. Le projet prévoit aussi la récupération des eaux pluviales et des eaux grises, utilisées pour alimenter les espaces verts et les sanitaires.
Travailler dans ce nouveau bâtiment en tous points conforme aux plus hauts standards sera un vrai plaisir, Roxane en est convaincue. Relié à la gare centrale grâce à une interface du côté nord, le siège social aura en tout temps une connexion vibrante avec les activités ferroviaires quotidiennes et le ballet des arrivées et des départs.
« Pour nous, c’est également important de participer au renouveau du quartier de la gare, conclut Roxane. Nul n’ignore qu’il y a eu ces dernières années une dégradation du niveau de sécurité, et les CFL tiennent à contribuer au bien-être dans le quartier et à y créer un urbanisme agréable pour toutes les couches de la population et tous les passants. »
Il faudra beaucoup de main d’œuvre qualifiée pour mener à bien ce grand projet. De nouveaux postes sont régulièrement à pourvoir dans l’équipe de Roxane : consultez le site jobscfl.lu pour trouver l’offre qui correspond à votre profil.
Quand créativité rime avec chemins de fer, voici l’histoire des « Dëppegéisser », (les « rétameurs de marmites »), deux frères qui ont choisi la voie des CFL à travers des métiers différents qui leur permettent de jongler, en parfait équilibre, entre vie professionnelle et carrière musicale.
Michel, avec sa formation de technicien énergétique en poche, s’est naturellement présenté aux CFL en 2008. Il s’occupe depuis de l’alimentation en électricité du réseau ferroviaire luxembourgeois. Une tâche qui n’est pas tout à fait étrangère à son frère Luc, aux commandes des chantiers. Celui-ci a été séduit par l’environnement professionnel que son frère lui avait présenté.
« En discutant avec Michel, j’ai rapidement compris que je devais répondre à cette petite annonce lorgnée dans le journal. Tout était parfait : horaires, qualité de vie au travail, et même le salaire ! Les CFL sont tellement variés en terme de métiers que tous les profils sont recherchés, de l’administratif à l’informaticien ou l’ingénieur, en passant par des travaux plus manuels sur le terrain. De plus nous avons, depuis quelques années, notre propre centre de formation pour les futurs collaborateurs qui souhaitent apprendre ici, dans l’atelier des CFL. »
Les CFL n’oublient pas non plus de proposer des nouveaux challenges aux employés ou de leur offrir de nouvelles perspectives, un aspect hyper positif pour nos Dëppegéisser.
« Au début, j’ai commencé comme chef de circulation au poste d’aiguillage »,explique Luc .« Et au bout d’un moment, j’ai eu envie de changement. Je m’occupe à présent de la planification des travaux. C’est un job qui se fait presque entièrement au bureau et cela me convient à 100%. »
Depuis ce changement, Luc planifie, organise et prépare tous les grands chantiers des CFL devant plusieurs écrans qui lui permettent de programmer chaque intervention avec précision. Le réseau des chemins de fer luxembourgeois est en constante évolution et doit parfois être mis à l’arrêt sur certains tronçons, afin de permettre la mise en oeuvre de travaux. Même si leurs missions sont différentes, nos deux frères sont amenés à collaborer sur différents chantiers. Michel préviendra Luc qu’un tronçon doit être mis hors tension afin de pouvoir intervenir sur une caténaire. C’est alors un ballet organisationnel qui démarre afin de permettre à chacun de travailler en toute sécurité.
Bien que l’ambiance soit conviviale, les deux frères prennent leur travail très au sérieux. Ils sont conscients de leurs responsabilités respectives comme par exemple gérer les 590 kilomètres du réseau électrique. Un chiffre impressionnant qui ne leur fait pas peur.
« Quand on se sent bien au boulot, on a envie qu’il soit bien fait. C’est logique, et ça, les CFL l’ont très bien compris en instaurant un climat de confiance à tous les étages », se réjouit Michel.
Avec leurs carrières de musiciens, les deux frères ont également un emploi du temps très chargé en dehors du travail. Une contrainte parfaitement prise en compte par les CFL.
« Ma fonction m’autorise à travailler de 7h à 15h, ou de 6h à 14h. Cela me permet de profiter pleinement de mes deux vies après le travail, que ce soit à la maison ou sur scène. Même si nous devons parfois travailler de nuit ou d’astreinte, s’il faut intervenir en urgence pour un dépannage, cela fait partie de notre mission car la vie ne s’arrête jamais sur les rails. C’est un petit effort qui nous est demandé, mais largement compensé par tous les bons côtés du métier » confie Michel.
Luc acquiesce en précisant que, grâce à une bonne organisation interne, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle est tout à fait respecté. Il bénéficie de son côté d’un horaire flexible lui permettant de quitter son bureau parfois plus tôt que d’habitude : « certains soirs de concert par exemple, si le travail est fait, je dois simplement en parler à mon responsable et je peux partir plus tôt, car ils sont au courant de notre deuxième vie, et cela ne leur pose aucun problème. »
La musique a toujours fait partie des CFL avec les chansons « Charel » ou « Jangeli » bien ancrées dans le folklore luxembourgeois. L’une des chansons des Dëppegéisser, « Tun vun der Bunn », qui reprend certains vieux clichés des CFL, a été envoyée à toute la direction de la société qui semble avoir été conquise puisque les deux frères n’ont reçu que des retours positifs, une belle preuve de tolérance et d’humour de la part de leurs dirigeants.
« Nous avons eu l’honneur de jouer en concert pour les 75 ans des CFL l’année dernière au funiculaire. C’est une véritable reconnaissance de la part de notre direction qui nous montre également qu’elle est fière de ses collaborateurs et de ce qu’ils font en dehors de leur travail au sein de l’entreprise. »
Une fierté que l’on retrouve chez nos deux frères. Pour eux, c’est l’aspect humain qui prime et ce, à travers leur relation avec des collègues qu’ils apprécient pour leur loyauté, leur honnêteté et auxquels ils font confiance en toute situation :
« Certains d’entre eux sont même devenus des amis. L’ambiance est vraiment sereine et c’est comme cela que nous arrivons à travailler de manière optimale, parce que nous savons que nous pouvons compter les uns sur les autres. »
En plus d’être écologique et d’évoquer un imaginaire industriel spectaculaire, le transport de marchandises et de matériaux par rail est un écosystème bouillonnant dans lequel interviennent de nombreux métiers passionnants. Chez CFL cargo S.A. au Luxembourg, le directeur de production Max est au cœur de cette activité fourmillante au quotidien.
Quand Max est entré chez CFL cargo S.A. en 2008, la société venait tout juste d’être créée, deux ans plus tôt. Il a tout de suite été séduit par la vitalité et la jeunesse de son nouveau milieu de travail. Aujourd’hui 315 salariés de CFL cargo S.A. se consacrent au quotidien à assurer l’efficacité des services de fret, à partir de Belval, de la gare de triage de Bettembourg et du Terminal de Bettembourg-Dudelange, entre Rumelange et Esch s/Alzette et sur les grands sites industriels d’ArcelorMittal au Luxembourg. Ces prestations englobent également la maintenance et la gestion des wagons. Un monde foisonnant, où règnent la franche camaraderie mais surtout l’amour du travail bien fait, et un souci constant de la sécurité. C’est LA priorité absolue en transport de marchandises.
Une carrière en constante progression
« Travailler pour CFL cargo m’a permis d’évoluer très rapidement, raconte Max. J’ai occupé différents postes, puis je suis devenu assez vite chef de service managérial, puis cadre, à partir d’un premier poste d’adjoint au responsable de triage à Bettembourg. Je suis vite devenu passionné du monde ferroviaire, j’ai travaillé avec ardeur et suivi des formations en interne. »
Aujourd’hui, il veille sur le travail des équipes de production affectées au trafic national hors Terminal, au trafic du Terminal de Bettembourg-Dudelange (trafic combiné et de l’autoroute ferroviaire) et au trafic du wagon isolé. Pour le wagon isolé, 3 millions de tonnes sont transportées annuellement en interne chez ArcelorMittal dont 1 250 000 tonnes quittent les sites pour transiter via Bettembourg jusqu’au Port de Mertert entre autres. 500 000 tonnes de ferraille sont acheminées annuellement sur les différents sites d’ArcelorMittal au Luxembourg.
Les chiffres sont impressionnants. Mais rien qui ne fasse perdre le nord à Max et ses équipes. Toutes les opérations se déroulent selon une mécanique bien huilée. Un spectacle hypnotique, que Max se plaît toujours autant à observer, jour après jour.
Des expertises uniques
Sous la responsabilité de Max, on retrouve l’équipe des conducteurs de ligne, qui regroupe des experts-métier, des formateurs et des conducteurs d’engins-moteur, ainsi que le service technique-visite, où œuvrent les « visiteurs » sur le terrain, ceux qui vérifient l’état des wagons et la conformité des chargements avant le départ.
Au sein de l’unité de production de site, on trouve des conducteurs de manœuvre aux manettes des télécommandes qui font rouler les wagons isolés, et des « dispatcheurs », qui répartissent les commandes sur les locomotives disponibles.
Et enfin, sur l’unité de production de Bettembourg, une dernière équipe, composée d’aiguilleurs, d’agents de formation (c’est-à-dire des responsables de l’élaboration des listes de wagon et des bulletins de freinages), de dirigeants de manœuvre et de conducteurs.
Pour la seule activité du wagon isolé au Luxembourg, 120 personnes et une vingtaine de locomotives sont mobilisées chaque jour. Comme une grande famille.
Le wagon isolé, plaît-il ?
Exploités à travers toute l’Europe, les wagons isolés sont tout simplement des wagons chargés de marchandises, destinés à être envoyés sans faire partie d’un train complet. Ils sont par exemple utilisés lorsque le volume de marchandises commandé pour une destination par un client ne suffit pas à former un train complet. « On assemble à Belval plusieurs wagons isolés, pour constituer un regroupement de wagons ou un train complet, explique Max. Sont regroupés les chargements de plusieurs clients, qui sont d’abord envoyés ensemble vers la gare de triage de Bettembourg, où ils seront réassemblés avant de partir vers leur destination finale. Certains vont vers l’Allemagne, d’autres vers le port d’Anvers, ou encore la Suisse, l’Italie, la France ou le port de Mertert. »
Ils parcourent l’Europe à travers différentes gares de triage, où, chaque fois, des employés des services ferroviaires partenaires les orientent vers la destination finale. Par exemple, des wagons isolés en direction de la Suède, via l’Allemagne, suivront un trajet bien planifié par les équipes luxembourgeoises, et arriveront à bon port grâce à une efficace collaboration internationale.
CFL cargo utilise aussi une interface web permettant de transmettre aux collègues des différentes entreprises ferroviaires partenaires sur le trajet toutes les informations au sujet des wagons : composition du train, caractéristiques du train, tonnage et longueur du convoi, ainsi que des données sur le chargement et la nature des marchandises transportées.
Priorité sécurité
Du travail du dispatcheur, qui reçoit les commandes clients et pilote la formation d’un train, à celui de l’accrocheur, qui « accouple » les wagons, puis celui du visiteur, qui vérifie l’état du wagon et du chargement avant que celui-ci se lance sur les voies et commence son périple, chaque étape est réalisée dans un grand souci de sécurité.
« Chacun de mes collaborateurs suit une formation de base en sécurité par rapport aux risques liés à son métier. Les salariés travaillant sur les sites sidérurgiques participent à une formation spécifique de sécurité portant sur les particularités du site. Le milieu ferroviaire est très règlementé, et chacun d’entre nous doit bien connaître et savoir appliquer toute cette règlementation. Nous mettons l’accent sur l’échange avec nos salariés pour continuer à rester dans une démarche d’amélioration continue en termes de sécurité ferroviaire et de sécurité et santé au travail. Nous profitons aussi des retours d’expérience – que ce soient les nôtres ou ceux d’entreprises ferroviaires partenaires – pour constamment augmenter la sécurité de notre personnel. »
Le respect de la réglementation et des collaborateurs ainsi qu’une bonne communication sont les clés de la réussite des équipes de Max.
Si vous rêvez vous aussi, de contribuer chaque jour à cet impressionnant ballet ferroviaire, rejoignez le groupe CFL dès maintenant. On y offre toutes les formations qui feront de vous un professionnel consciencieux.
Pour contribuer à l’atteinte de l’objectif national de neutralité carbone d’ici 2050, les CFL ont enclenché une vaste opération de mesure de l’empreinte carbone de la société. Les émissions directes et indirectes sont scrutées à la loupe, première étape d’une campagne de réduction et de compensation. Aux commandes de cette stratégie 0 Carbone, Manuel orchestre ces opérations de maîtrise des émissions des CFL. Il nous raconte ce passionnant processus.
Comment es-tu devenu coordinateur sécurité et environnement aux CFL ?
Manuel : Sans avoir été spécifiquement attiré par les questions environnementales quand j’étais jeune, j’ai toujours eu de l’appétence pour les sciences, notamment la biologie. C’est d’ailleurs la discipline que j’ai choisie pour ma licence. À partir de là, les enjeux environnementaux se sont imposés comme une évidence, à la fois à titre d’intérêt personnel et parce que les défis climatiques de notre époque ont rendu le sujet inévitable. Cela s’est fait doucement, par petites touches, dans un croisement tout naturel entre la biologie et les sciences environnementales, qui sont bien évidemment liées à plusieurs égards. J’ai alors fait un master en Gestion et valorisation des écosystèmes aquatiques – un univers passionnant. Et, il y a six ans, de fil en aiguille après quelques autres expériences de travail, j’ai rejoint les CFL à ce poste qui a beaucoup évolué ces derniers temps afin de se concentrer de plus en plus sur les thématiques environnementales. Je n’avais pas anticipé travailler dans l’univers des chemins de fer, mais c’est un monde stimulant, où je peux conjuguer plusieurs de mes intérêts scientifiques.
Peux-tu résumer les grands objectifs de la stratégie 0 Carbone dont tu as la responsabilité ?
Manuel : Il s’agit, dans un premier temps, de prendre conscience et de mesurer notre impact sur l’environnement à tous points de vue. Cela se fait en prenant en compte l’activité ferroviaire en elle-même, mais aussi les émissions liées au travail de bureau, celles engendrées par notre gestion des déchets, par la construction de nouvelles infrastructures. Nous incluons également les émissions de nos fournisseurs et sous-traitants et celles liées aux marchandises que nous achetons pour nos activités quotidiennes, entre autres. La première étape est de faire un bilan des gaz à effet de serre, autrement dit de calculer nos émissions directes, celles émises directement en lien avec nos activités, ainsi que nos émissions indirectes, celles émises en amont et en aval de nos activités. Nous travaillons à mettre en place, de façon globale dans l’ensemble de l’entreprise, des manières concertées et efficaces de faire ces calculs – cela n’avait jamais été fait aussi exhaustivement auparavant. Par la suite, à partir de ces données, on pourra mettre en place des mesures de réduction, voire éventuellement de compensation, de nos émissions de gaz à effet de serre.
« Les CFL désirent vraiment faire preuve d’exemplarité écologique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre liées à leurs activités. »
En fonction des différentes sources d’émissions, les méthodes de calcul diffèrent ?
Manuel : Maintenant que nous avons réalisé un exercice de calcul pour les années 2019 à 2021, nous avons une meilleure idée de l’arsenal de méthodes dont nous avons besoin pour arriver à identifier toutes nos émissions. Un bureau d’études nous a accompagné dans ces opérations complexes, qui nécessitent de collecter beaucoup de données, de faire des estimations à partir de différentes formules de calcul, et d’analyser et de croiser efficacement les données. Avec ce bureau, on a choisi un cadre global de travail appelé le Greenhouse Gas (GHG) Protocol – c’est une méthodologie standardisée qui s’est avérée très efficace. Il fallait commencer par faire une cartographie des CFL, reconstituant toutes les facettes de l’entreprise sous l’angle des émissions de CO2, pour être certain de n’oublier aucun service ni aucune activité potentiellement génératrice de gaz à effet de serre. Ensuite, il a fallu réunir les données et calculer.
Peux-tu donner des exemples concrets ?
Manuel : Dans certains cas, c’est simple : on connaît par exemple précisément les quantités de diesel achetées et utilisées par les CFL sur une année. Mais, dans d’autres cas, comme les émissions reliées au chauffage et à la climatisation des bâtiments par exemple, on doit notamment travailler sur la base de données monétaires (les montants des factures payées) et faire des estimations à partir des données disponibles. D’une manière générale pour les émissions indirectes, les calculs sont ainsi faits, à partir d’une analyse des dépenses des CFL, dans une collaboration avec les départements de comptabilité et de finance. Les dépenses d’achat de matériel de bureau, par exemple, sont pris en considération de cette manière. On utilise également les données de différents sondages, par exemple pour mesurer les émissions engendrées par les déplacements de nos collaborateurs vers leurs lieux de travail, qu’ils viennent en voiture ou en transport en commun. On a fait le même genre d’estimation au sujet des passagers des CFL, pour calculer leurs émissions lors des trajets vers nos différentes gares. On a aussi utilisé des statistiques nationales, émises par le gouvernement, au sujet des habitudes de transport des Luxembourgeois, à partir desquelles on fait des estimations. On va très loin dans le calcul des émissions indirectes, les émissions liées à nos activités mais non émises sur nos sites ou par nos engins.
Y-a-t-il des émissions qui s’avèrent encore impossible ou trop difficile à mesurer ?
Manuel : Toutes celles relatives à nos activités numériques sont difficiles à saisir dans leur entièreté. L’impact de nos déchets est aussi parfois difficile à mesurer. Contrairement aux émissions directes, que nous arrivons déjà à estimer de manière complète, les émissions indirectes représentent globalement un défi et il reste beaucoup de potentiel pour améliorer leur recensement. Pour cela, j’aurai besoin de renfort. Tous les gens qui ont de l’expérience en bilan carbone et des compétences en analyse de données sont les bienvenus aux CFL pour nous aider à mener à bien cet exercice.
L’étape suivante est de déterminer comment réduire ou compenser les émissions ? Quelles pistes sont envisagées ?
Manuel : Nous sommes à l’étape de consultation des représentants de divers niveaux hiérarchiques des CFL pour répertorier, d’abord, ce qui existe déjà, et identifier des manières de généraliser et d’affiner les bonnes pratiques déjà en place. Ensuite, on déterminera ce qui sera mis en place, en fonction des réalités du terrain et des besoins de chaque département, en essayant aussi de centraliser ce qui peut l’être, pour éviter des actions isolées qui ont peu d’impact. C’est l’une des joies de mon travail : collaborer avec tous les services des CFL dans une grande conversation collective. Et c’est ainsi qu’on arrive à faire vraiment changer les choses à tous les niveaux.
Vous aussi, rejoignez une entreprise durable et responsable : les CFL recrutent.
Qu’il est loin le temps où l’accompagnateur de train ne faisait que contrôler les billets. Autres temps, autres mœurs dira-t-on. Mais l’évolution des technologies et la gratuité des transports en commun ne sont pas totalement étrangères à cette métamorphose du métier de contrôleur devenu, par la force des choses, un accompagnateur bienveillant. Un choix de vie et une évidence pour Carmen qui a su mettre sa rigueur et son sens du dévouement au service des voyageurs depuis maintenant plus de dix ans. Tête-à-tête avec celle qui transforme votre simple trajet… en voyage.
Carmen, est-ce que tu peux nous décrire ton métier d’accompagnatrice de trains ?
Je suis là avant tout pour assurer la sécurité des voyageurs à bord du train, c’est ma priorité ! À cela s’ajoutent le contrôle des billets, la diffusion de l’information aux voyageurs, les annonces d’accueil, les informations ponctuelles en cours de trajet, notamment. Pour résumer, disons que je suis responsable du bien-être de mes clients à bord du train et de tout ce qui s’y passe.
L’ingénierie de maintenance fait en sorte que tout fonctionne sur le matériel roulant des CFL, elle est aussi un appui pour quatre indispensables : la sécurité, la qualité, le confort et la disponibilité. Des indispensables qui pèsent sur le quotidien des agents des CFL, mais qui jouent aussi sur l’expérience client.
Jeannot est arrivé aux CFL en 2017, en tant que responsable des ingénieurs de maintenance. “J’ai découvert une annonce avec une description de poste intéressante, une opportunité de changer d’emploi que je ne voulais pas rater ”. Il explique pourquoi son métier est riche, et comment les équipes s’épanouissent dans cette division au sein de laquelle aucune journée ne se ressemble.
L’expérience de Jeannot
L’ingénieur et chef de division Engineering au Centre de Maintenance avoue qu’il a toujours eu un penchant pour l’aspect technique et la mécanique. “J’ai toujours été passionné par les voitures et les machines, je l’ai su dès l’âge de 16 ans, alors que je restaurais un tracteur qui datait de 1950”. Il se tourne donc naturellement vers un cursus scientifique. “J’ai fait mes études à Lausanne à l’EPFL, j’étais ensuite en recherche académique et c’est après que je suis revenu au Luxembourg en tant qu’ingénieur dans le domaine de la production, de projets de développement et de design aussi. Toujours dans le secteur privé”. L’actuel chef de division n’avait pas directement pensé aux CFL comme suite de carrière, mais “le Groupe CFL n’a jamais été exclu”, avoue-t-il.
Tour d’horizon des activités
L’équipe de Jeannot se compose de vingt ingénieurs, répartis sur trois activités et avec des frontières distinctes, mais pas étanches.
“Il y a une cellule qui s’appelle Engineering Systèmes, composée d’ingénieurs plus orientés vers la technique. Il s’agit pour eux de s’occuper des dépannages, des contacts avec les fournisseurs ou de travailler sur la fiabilité des systèmes. Cela peut être complexe au niveau de la technique”, explique Jeannot. “Il faut trouver l’origine d’un problème technique, parfois trouver des solutions de design, ou revoir la maintenance”.
Dans la cellule Engineering Projets, l’objectif, c’est de gérer et d’organiser. Dans cette section, le chef de division parle d’ingénieurs expérimentés qui ont plutôt “une approche systématique, car il faut penser à toutes les activités relevant du projet”.
Pour finir, il souligne que la mission de la troisième et dernière activité, l’Engineering Infrastructure, regroupe les éléments des deux premières. “Ils se chargent tant du côté technique que du côté organisationnel, en même temps. Il s’agit pour eux de gérer les aspects projets et système de l’infrastructure de l’atelier central.”
Lorsque l’on demande à Jeannot si les compétences des ingénieurs sont transférables d’une unité à l’autre, il répond clairement que oui. “Le fait que quelqu’un se trouve dans une cellule, ce n’est pas parce que des compétences lui manquent, c’est parce qu’il est plus intéressé par un aspect du travail qu’un autre”. La question de l’intérêt et de l’engagement personnel des collaborateurs est donc au cœur des frontières de ces divisons. Mais ces frontières sont perméables au quotidien : “même les gens qui gèrent les projets chez nous, doivent avoir des compétences techniques et les gens qui s’occupent des aspects techniques doivent avoir des compétences organisationnelles, et chacun la volonté et la capacité d’apprendre de manière autonome”.
Une journée type à laquelle il ne faut pas s’attendre
Puisqu’il s’agit de maintenance, les éléments imprévus font partie intégrante des journées. “Je pense que la plupart du temps, les ingénieurs arrivent le matin avec une idée des tâches qu’ils veulent effectuer dans la journée. Et il y a beaucoup de chance qu’en fin de journée, ils n’aient pas fait ce qu’ils avaient prévu de faire”, avoue le chef de division, le sourire aux lèvres.
Parce qu’il y a évidemment des activités de long terme, comme les grands entretiens, qui doivent être réalisés tous les huit ans, quinze ans, voire vingt ans. “Il y a un grand travail organisationnel, faire en sorte que les pièces de rechange sont disponibles, comprendre ce qui doit être fait, s’assurer que toutes les instructions de travail sont là”, explique Jeannot. Mais il parle également d’activité à moyen terme, comme dans la cellule système où il faut résoudre des problèmes de fiabilité par exemple, “cela ne se fait pas toujours d’un jour à l’autre.”
Et il y a, évidemment, les imprévus. Des imprévus qui peuvent nécessiter plusieurs jours d’intervention. Comme des pannes complexes, des obsolescences de pièces, des défaillances récurrentes ou encore des pièces de rechange qui ne sont plus disponibles. “Je pense qu’il y a toujours du travail à moyen terme et à long terme, mais notre situation fait qu’il y a souvent des imprévus”. “Il faut dire aussi que l’équipe est assez petite et les ingénieurs communiquent beaucoup entre eux sur leurs projets respectifs. Il n’est par ailleurs pas rare qu’ils s’épaulent mutuellement quand le besoin s’en fait sentir”, conclut-il.
Le matériel roulant
Une des spécificités du travail d’ingénieur aux CFL est la connaissance du matériel. “Il faut réaliser que les engins sur lesquels on fait de la maintenance, ce sont des engins qui ont été conçus pour les besoins des CFL et même si nous avons une vingtaine d’engins qui ont été produits, ce n’est pas une production de masse, chaque engin est un prototype”. Il y a donc peu de retours d’expérience sur les engins, ce qui nécessite une étroite collaboration avec les fournisseurs. Parallèlement, ce qui peut différencier le secteur ferroviaire, c’est le délai de livraison des pièces. “Nous n’avons pas une pièce en 24h chez nous, il faut envisager une attente sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois même dans certains cas”.
Mais si ces technologies sont relativement matures, les changements ne manquent pas. “Que ce soient les systèmes de contrôle ETCS (entendez European Train Control System), les services informations voyageurs avec les mises à jour des horaires en temps réel, le comptage automatique des voyageurs, ou les technologies comme le wifi, qui s’implémentent sur le terrain”, souligne Jeannot.
Mais le futur réserve encore des surprises aux ingénieurs de maintenance du Groupe CFL. “De nouveaux changements vont arriver, comme la télémétrie de données diagnostic”.
Jeannot rappelle que les CFL vont voir arriver une nouvelle série de train dès 2023. “Nous allons mettre en place une nouvelle maintenance, le train va envoyer des données sur un réseau et en fonction de ces données, nous allons guider la maintenance, autant en préventif qu’en curatif. C’est une nouvelle expérience”. Mais le chef de division Engineering du centre de maintenance fait confiance à son équipe pour ces nouveaux défis : “Les ingénieurs ne voient pas les changements et les évolutions technologiquescomme des problématiques, mais plutôt comme des opportunités”.
Si vous souhaitez participer à ces nouveaux défis et voulez découvrir les offres de postes du Groupe CFL, n’hésitez pas à vous rendre sur le site carrière du groupe, à l’adresse jobscfl.lu
Sam et Claude sont tous deux ingénieurs au sein du département Ingénierie et Infrastructure des CFL. Si le principe de complémentarité qui conditionne leur collaboration favorise l’action au sein de l’entreprise, les deux collègues n’en conservent pas moins leur singularité. Plongeons dans leur quotidien le temps d’une interview croisée.
Sam, Claude, comment avez-vous accédé à ces deux postes à responsabilités ?
Sam : L’électronique et les sciences de la télécommunication m’ont toujours attiré dès mon plus jeune âge. Après un BTS Technique, j’ai poursuivi mes études afin d’obtenir mon diplôme d’ingénieur en télécommunications à l’Université de Nancy. J’ai répondu à une annonce des CFL qui correspondait exactement à ce que je recherchais. Et voilà, cela fait maintenant 3 ans que je suis ici… et je ne le regrette pas une seule seconde !
Claude : Pour ma part, je viens de l’industrie automobile, où j’ai travaillé près de vingt ans en tant qu’ingénieur électronique. Je cherchais un nouveau défi et un poste alors vacant auprès des CFL répondait précisément à mes attentes. J’ai eu la chance d’être recruté et de pouvoir intégrer cette équipe. C’est un environnement de travail très riche où règne une incroyable entente entre collègues, ce qui a pour effet de favoriser les échanges et d’établir une dynamique de travail très constructive. Nous sommes tous des passionnés !
Justement, expliquez-nous en quoi consiste votre travail ?
Sam : Je suis notamment responsable de la planification des annonces en gares, et plus spécifiquement de la diffusion acoustique. Cela consiste à diffuser les informations aux passagers sur les quais, via des écrans à affichage électronique mais également à travers la diffusion de messages audio. Qu’il s’agisse des annonces liées au trafic, de l’arrivée en gare des trains, des correspondances ou des perturbations sur le réseau, les avis sont diffusés quasi en temps réel. Et c’est mon job de m’assurer que les usagers disposent d’une information de qualité qui facilite leur déplacement et contribue à leur satisfaction.
Claude : Mon travail est lié à celui de Sam mais se situe bien en amont puisque je suis en charge de la planification des circuits de transmission des informations, notamment à travers l’installation d’un réseau de fibre optique. Pour ce faire, nous profitons du réseau ferré qui nous permet de conduire notre câblage terrestre le long des voies et relie ainsi toute notre infrastructure, nos bâtiments, les gares… à notre propre réseau numérique. Mon service est en charge de la planification et du développement des liaisons de transmission entre les systèmes de télécommunications, mais également du réseau GSM-R (réseau spécifique au ferroviaire en Europe) interne et propre aux CFL. J’éprouve une grande satisfaction quant au fait de contribuer à maintenir un service de qualité au bénéfice de la communauté. Je reste convaincu que les transports publics et le fret via la voie ferroviaire sont indissociables du bon fonctionnement de la société et de la préservation de notre environnement.
Nous sommes tous des passionnés, ce qui rend le travail très facile.
En effet vos métiers sont différents, mais complémentaires. Comment décririez-vous l’entente au sein de votre département ?
Sam : Chacun peut s’accomplir dans son domaine de prédilection. L’échange est particulièrement cordial. Nous sommes tous des passionnés, ce qui rend le travail très facile.
Claude : Je ne peux que rejoindre les propos de Sam. Me concernant, cela fait à peine un an que je suis en poste et pourtant j’ai rapidement trouvé ma place au sein du département. Le travail est intéressant et l’entente est on ne peut plus constructive.
Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?
Claude : Mes priorités actuelles se concentrent sur l’optimisation du réseau de fibre optique et notamment la connexion des Datacenter avec les gares, comme Ettelbrück et Rodange entre autres. Mais les télécommunications sont un secteur en développement permanent et des ajustements et autres améliorations sont constamment au programme. On n’imagine pas à quel point l’information est primordiale au sein d’une entreprise comme la nôtre. Il en va de la sécurité de tous.
Je voulais donner une nouvelle impulsion à ma carrière et donner un sens nouveau à mon travail au quotidien.
Sam : Le renouvellement des gares de Rodange et d’Ettelbruck représente des chantiers d’envergure. Comme je l’ai indiqué précédemment, je suis également en charge des annonces à l’intention des voyageurs. Un environnement acoustique diffère fortement d’un endroit à l’autre. Il y a donc tout un travail d’adaptation des sytèmes de hauts-parleurs en fonction de l’environnement dans lequel ils sont implantés. Des mesures et des tests préalables sont indispensables afin de garantir une qualité d’écoute qui permette d’assurer que les usagers comprennent bien les messages diffusés.
Ces annonces sont-elles diffusées en temps réel ? Comment cela fonctionne-t-il ?
Sam : Oui, c’est quasiment en temps réel. Nous disposons d’un système qui convertit le texte manuscrit en paroles de manière automatisée, et ce en 4 langues. Ce système a spécialement été adapté à notre pays afin de permettre la diffusion d’annonces en langue luxembourgeoise.
Pourquoi avoir choisi les CFL ?
Sam : Le poste décrit dans l’annonce de recrutement correspondait parfaitement à mon profil et à mes attentes. Sincèrement, je ne peux pas imaginer mieux en terme d’épanouissement professionnel. Le cadre social est très favorable et le travail intéressant. Que demander de plus ?
Claude : Je voulais donner une nouvelle impulsion à ma carrière et donner un sens nouveau à mon travail au quotidien… L’idée de travailler dans le domaine ferroviaire et au service du public m’a plu. Les CFL regroupent une multitude de métiers très variés. C’est un monde un peu à part au sein duquel chacun peut trouver sa place.
Quel conseil donneriez-vous à un étudiant qui souhaite rejoindre les CFL ?
Sam : De croire en ce qu’il fait et de faire ce qui lui plaît vraiment ! Après ses études, il ou elle aura la chance de pouvoir exercer un métier qui lui correspond. Je n’imagine pas passer une grande partie de ma vie à effectuer des tâches qui ne me conviennent pas. Et même si c’est parfois difficile, ne pas baisser les bras et persévérer.
Claude : Sam a parfaitement résumé ma pensée. Et si je devais ne regretter qu’une chose, ce serait de ne pas m’être tourné plus tôt vers les CFL.
Si comme Sam et Claude vous souhaitez vous épanouir au sein d’une équipe où se conjuguent collaboration et mixité, rejoignez les CFL
Quand Nico arpente la foule des cavalcades luxembourgeoises avec son curieux vélo orné de bottes en caoutchouc multicolores, son apparition suscite toujours autant d’enthousiasme, même après presque 40 ans. C’est en 1984 que Nico, originaire de Kehlen, a pédalé pour la première fois avec son club de cycles comiques, suivant ainsi les traces de son oncle, qui a joué un rôle important dans sa vie. Nez de clown, vêtements à pois, constructions fantasques – Nico a découvert tout cela dans la maison familiale où il a grandi. Aux CFL aussi, Nico compte de nombreuses années d’expérience et a revêtu plusieurs casquettes professionnelles, car une personne aux facettes aussi variées dans la vie privée ne reste que rarement immobile au travail.
« J’ai toujours eu un faible pour les vélos et j’aimais beaucoup bricoler avec mon oncle et travailler sur de nouvelles créations. Notre club de cycles comiques, basé à Olm, est une association exceptionnelle et unique au Luxembourg », souligne Nico. Depuis l’âge de 13 ans, Nico pédale chaque année lors des cavalcades organisées dans le pays dans le but de faire naître un sourire sur le visage des spectateurs. Ce bricoleur amateur adore les réactions que ses engins sur roues suscitent chez les petits et les grands, même s’il a maintenant décidé de changer de vitesse pour passer à une cadence moins soutenue après de longues années d’activité au sein du club. Âgé aujourd’hui âgé de 53 ans, il affiche une passion pour le bricolage, cultivée dès sa jeunesse.
Nico a aussi découvert l’univers des clowns dans le cadre familial, grâce à sa cousine qui se produisait en tant que clown lors de nombreux événements. « Elle s’occupait souvent de l’animation pendant des bals costumés et je l’aidais de temps en temps. Petit à petit, on a commencé à me solliciter aussi, non pas pour des spectacles, mais pour proposer des jeux pour enfants », explique Nico. Les vélos de carnaval étaient cependant sa priorité de l’époque. Ils lui ont permis non seulement de développer une certaine imagination, mais aussi d’acquérir un don pour la résolution des problèmes et le travail artisanal.
Cette créativité et cette faculté à s’adapter ont également profité aux CFL. Au début de sa carrière, lorsque des problèmes survenaient au poste d’aiguillage, Nico mettait la main à la pâte. « Aujourd’hui, bien sûr, tout est différent, c’est beaucoup plus moderne. Mais à l’époque où j’ai commencé, on faisait des tests et on continuait à tout essayer jusqu’à ce que le problème soit réglé ». Le fait que Nico se soit retrouvé aux chemins de fer après deux ans d’études à l’École technique au Luxembourg relève plus du hasard que d’un plan tout tracé. Les CFL embauchaient au moment où il cherchait un emploi. « En 1988, j’ai commencé comme chef de circulation à Dommeldange, ensuite j’ai travaillé dans la surveillance à Luxembourg, en tant que chef de circulation à Hollerich et à partir de 1993 au « nouveau » Poste Directeur Luxembourg, tout cela de 88 à 98 environ », se souvient-il.
Après quelques années de service, Nico a passé les examens internes et il a commencé à travailler au « Mouvement Gare Lëtzebuerg », où il est resté jusqu’en 2002. Il a ensuite fait partie de la cellule qualité, au service Qualité Sécurité Environnement jusqu’en 2005, poursuivant ainsi sa carrière dans le domaine plus administratif des CFL. « Depuis, je ne travaille plus sur le terrain, mais au bureau. Jusqu’en 2002, j’étais tout le temps à l’extérieur, mais en intégrant le service QSE, je cherchais quelque chose de nouveau », explique Nico. Aujourd’hui, il gère des consignes pour l’exploitation infrastructure afin de garantir la sécurité des équipes qui travaillent sur le terrain.
« En intégrant le service QSE, je cherchais quelque chose de nouveau. »
Alors que le travail de Nico au poste d’aiguillage et au bureau révèle toute la rigueur et le sérieux qui vont de pair avec son rôle clé dans la sécurité du trafic, ses activités privées sont agrémentées de plaisir et d’un brin de folie. L’amour du bricolage et de l’art n’a fait que croître avec le temps, au fur et à mesure que Nico trouvait alors un juste équilibre entre une passion créative et un travail très sérieux.
L’amour des objets que les autres jettent
Nico a déjà quelques expositions à son actif avec ses sculptures, et il souhaite continuer à se développer dans cette direction à l’avenir. Il se concentre sur certains types de matériaux, de l’acier recyclé aux vieilles bouteilles de gaz en passant par des aspirateurs vintage qu’il transforme en lampes décoratives.
« Je travaille en partie avec des objets trouvés, mais j’achète aussi des choses sur internet, car on ne trouve pas les modèles d’aspirateurs que je recherche au marché aux puces. » Grâce à son expérience avec les vélos, il est habitué à détourner toutes sortes d’objets du quotidien. Certaines choses que d’autres jettent à la poubelle l’interpellent et l’inspirent, c’est pourquoi il aime ramener chez lui ce qu’il trouve et attendre qu’un projet adéquat se présente. L’ancienne maison de son père lui sert d’espace d’exposition. Elle est restée longtemps inoccupée et a désormais été transformée en galerie d’art, où Nico et d’autres artistes présentent leurs œuvres.
Il aime consacrer du temps à son art, imaginer des installations toujours plus intéressantes et partager aussi sa passion avec d’autres, car si ce cheminot apprécie parfois les moments de calme, il s’épanouit encore mieux en bonne compagnie. « Il faut veiller au bon mélange », estime-t-il. D’ici quelques années, il compte bien se consacrer à plein temps à son art et à ses amis, car il voit s’approcher la fin de sa longue carrière aux CFL. « Petit à petit, tous ceux qui ont commencé avec moi aux chemins de fer partent à la retraite, alors on a le droit d’y penser soi-même. »
« Je travaille en partie avec des objets trouvés, mais j’achète aussi des choses sur les petites annonces sur internet, car on ne trouve pas d’aspirateur vintage comme ça au marché aux puces. »
Pour ce touche-à-tout, les choses n’auraient pas pu mieux se passer aux CFL, car les nombreuses tâches accomplies en plus de 30 ans lui ont permis de réaliser un travail varié et passionnant. Une vie privée et professionnelle bien remplie, qui méritaient bien qu’on lui consacre un article.
Bien qu’ils n’interviennent principalement qu’en coulisses, Kevin J., Nicolas, Hugo et Kevin A. jouent un rôle essentiel au sein des CFL. Les quatre collègues font partie du service informatique client et sont chargés de fournir à chaque nouvel agent les outils indispensables qui lui permettront de mener à bien ses tâches quotidiennes. Ces précieux collaborateurs nous exposent la nature de leur métier.
Bonjour Kevin J., Nicolas, Hugo et Kevin A. Vous travaillez ensemble dans l’équipe du service informatique client des CFL, mais chacun dans des domaines différents. Pouvez-vous expliquer brièvement vos tâches ?
Kevin J. : Notre service compte une vingtaine de collaborateurs. Nous faisons tous les quatre partie d’équipes différentes, mais en réalité, nous travaillons tous ensemble. Chaque équipe s’occupe de tâches différentes. Kevin, par exemple, est responsable de tout ce qui a trait aux tablettes et aux smartphones, tandis que Nicolas et Hugo s’occupent de ce qui touche au matériel, aux ordinateurs et aux logiciels. Leurs équipes se chargent plutôt de l’aspect technique, alors que de mon côté je fais partie du groupe de recherche sur les PC et les ordinateurs portables. Nous travaillons tous sur ce que nous appelons aujourd’hui le digital workplace.
Comme l’indique le nom du service, notre travail est axé sur le client. Et les clients, dans notre cas, ce sont les agents des CFL. Notre tâche principale consiste à mettre à disposition des nouveaux arrivants le matériel informatique dont ils auront besoin pour réaliser leur travail. ll s’agit notamment de PC, d’ordinateurs portables, d’écrans, d’imprimantes, de scanners, de claviers, de souris, de smartphones et de tablettes. Nous avons pour mission de préparer et de mettre à disposition le matériel, mais nous formulons également des propositions d’amélioration.
Nicolas : Hugo et moi travaillons dans le domaine « informatique client ». Nous préparons les ordinateurs et les machines pour les utilisateurs. Lorsqu’un nouvel agent est recruté, nous recevons une demande et il nous incombe alors de préparer le matériel nécessaire en fonction de ses besoins. Notre équipe est toutefois subdivisée en un groupe de collaborateurs qui s’occupe plutôt du travail quotidien, et un groupe de projets plus restreints. Nous fonctionnons selon un système de rotation. Ainsi, jusqu’à la fin de l’année dernière, j’étais dans l’équipe de projets et Hugo dans l’équipe qui s’occupe des tâches quotidiennes. C’est maintenant l’inverse.
Hugo : Mais nous ne nous contentons pas de préparer le matériel, nous le livrons également aux agents et nous veillons sur place à ce qu’il ne leur manque rien.
Kevin J. : Dans mon équipe de recherche, je m’occupe de la planification de projets de plus grande envergure et nous essayons de mettre des outils à la disposition de l’équipe de Nicolas et Hugo. Nous faisons en sorte qu’une grande partie des processus soit automatisée afin qu’ils n’aient pas à insérer manuellement un CD chaque fois qu’ils doivent installer Windows sur un nouveau PC par exemple. Le rôle de mon équipe consiste à gérer de grands projets, à veiller à l’automatisation des processus internes et à résoudre les problèmes. Dans ce contexte, nous travaillons main dans la main avec les autres équipes.
Kevin A. : L’équipe dans laquelle je travaille gère les smartphones et des tablettes. À ce jour cela représente plus de 4000 appareils et 5000 abonnements. Nos tâches sont nombreuses : livraison des appareils mobiles, intégration de projet, tests de nouvelles versions majeures d’Android et iOs. Nous avons en charge un rôle d’innovation et d’amélioration continue. De mon côté je m’occupe de tout ce qui touche aux smartphones et tablettes. De nos jours, beaucoup d’agents travaillent sur le terrain et n’ont plus nécessairement besoin d’un ordinateur. Ils utilisent cependant certaines applications dans le cadre de leur travail. Par exemple, pour importer des photos directement dans le système pour que le chef de district voie immédiatement ce qui se passe sur les voies ferrées.
L’informatique client : une organisation bien rôdée
Votre tâche consiste à mettre en place ce que l’on appelle le « poste de travail » des nouveaux agents. Comment procédez-vous exactement ?
Kevin J. : Il s’agit de l’ordinateur ou du laptop avec l’écran, le clavier et la souris de l’agent – c’est-à-dire la plateforme de travail informatique. Quand il débute aux CFL, un collaborateur reçoit une liste de matériel qui peut être mis à sa disposition. Chaque service dispose d’un correspondant informatique, qui est en contact direct avec nous et le service informatique. C’est également lui qui dépose la demande pour obtenir du nouveau matériel ou un nouveau logiciel. Le responsable du service concerné remet aux correspondants informatiques la liste de matériel dont le nouvel agent a besoin. Les CFL comptent plusieurs sites, il est donc important que les correspondants nous communiquent un délai et un lieu de mise à disposition du matériel. Une fois que ces informations ont été transmises à notre service, nous examinons la demande, puis nous commençons à préparer le matériel. En moyenne, tout est prêt un ou deux jours avant l’entrée en service de l’agent.
Nicolas : Voilà ! Nous veillons à ce que tout soit livré avant l’arrivée de la nouvelle recrue.
Kevin J. : C’est pour cette raison que nous demandons aux services de nous avertir au moins cinq jours avant l’entrée en fonction de la nouvelle recrue. En effet, nous devons commander certains équipements et organiser la livraison du matériel.
Kevin A.: Dans un premier temps nous préparons une configuration spécifique à l’utilisateur ainsi que son futur appareil mobile. Pour la prise en main de l’appareil nous proposons une formation personnalisée pour l’utilisateur, soit dans une de nos salles de formation ou à distance en vidéo conférence.
Quand on travaille dans l’informatique, le renouvellement du matériel fait partie du travail quotidien. S’agit-il d’un défi pour vous ?
Kevin A.: Il s’agit là d’un défi bien réel et assez prenant. Étant donnée la fréquence de renouvellement des appareils mobiles chez les constructeurs et notre exigence de sécurité, notre équipe doit veiller à tenir son parc informatique mobile à jour.
Ce challenge consiste donc à réaliser une veille technologique constante, à étudier les nouveaux modèles d’accessoires et leur intégration dans nos projets, comme par exemple des claviers ou stations industrielles. Il y a également tout ce qui porte sur les tâches propres au renouvellement du parc tels que le choix d’un Wipe certifier (effacement complet de l’appareil), la mise au rebut du matériel défectueux, la mise à jour de l’inventaire….
Kevin J. : De manière générale, nous devons, comme tout le monde, nous adapter aux nouvelles technologies qui arrivent sur le marché. Nous devons faire des recherches sur leur fonctionnement et adapter notre système pour qu’elles puissent y être intégrées. La vieille méthode de l’apprentissage par la pratique est de mise. Microsoft Teams constitue le meilleur exemple pendant la crise sanitaire. Ce programme était déjà utilisé auparavant, mais pas dans les proportions où il l’est maintenant. Nous avons dû tout d’abord examiner comment l’utiliser de manière judicieuse et identifier tout le potentiel qu’il offre. C’est une démarche qui prend beaucoup de temps, mais cela fait partie du métier et on doit aussi y prendre du plaisir. Quand on travaille dans le domaine informatique, on ne peut pas s’attendre à effectuer les mêmes tâches dans vingt ans. C’est une formation continue.
L’esprit d’équipe et la logique sont indispensables pour résoudre les problèmes
Quelles sont les qualités requises pour travailler dans le service informatique client ?
Kevin J. : Nous avons pratiquement tous une formation informatique. Si l’on se réfère au système scolaire luxembourgeois, il s’agit d’une formation dans la filière « technique » ou « informatique classique » au lycée. En revanche, il n’est pas nécessaire d’être titulaire d’une licence pour effectuer le travail que nous faisons ici, un diplôme de fin de lycée (ou baccalauréat) suffit. En effet, ce dont on a le plus besoin dans notre quotidien professionnel, c’est d’un esprit logique. Il faut savoir comment aborder un problème et pouvoir penser de façon analytique, car souvent le problème ne provient pas d’une seule source, mais de plusieurs.
Et comment décririez-vous l’ambiance au sein de l’équipe ?
Kevin J. : Il y a une très bonne ambiance chez nous. Cela va au-delà du cadre de travail, nous cultivons une atmosphère conviviale et familiale. Il nous arrive d’aller prendre un verre ou manger un bout ensemble après le travail.
Hugo : Cela fait environ un an que je suis là, je suis donc relativement nouveau dans l’entreprise, mais mon intégration s’est faite très facilement, on ne se prend pas trop au sérieux, ce qui met à l’aise les nouveaux arrivants.
Kevin A.: L’ambiance dans l’équipe est essentielle pour nous, c’est la base de la communication et de notre bien-être. Nous avons une équipe très soudée, par exemple dans mon cas je suis rentré très tôt dans l’entreprise : grâce au soutien de mes collègues et à mon travail, j’ai pu monter rapidement en compétence.
Nicolas : Moi j’ai commencé à travailler aux CFL il y a six ans. Lors de l’entretien avec le chef de service, on m’a tout expliqué, mais je me souviens que j’avais encore du mal à visualiser concrètement le travail. Ce n’est que lorsque j’ai vraiment commencé à travailler ici que j’ai pris conscience du nombre de personnes qui interviennent dans le système et de la taille de l’infrastructure.
On apprend aussi à apprécier le travail de gens comme Kevin J., qui veillent à l’automatisation des processus. Je n’avais jamais fait cette expérience auparavant, car dans une petite entreprise, tout se fait encore manuellement, ce qui n’est évidemment pas possible ici. C’était un petit choc culturel pour moi, mais un choc on ne peut plus positif.
4500 terminaux fixes, 4200 terminaux mobiles et des collègues qui deviennent amis
« Les CFL investissent dans l’avenir des agents, car l’objectif est de recruter des personnes qui y envisagent une carrière longue »
Que conseilleriez-vous à ceux qui souhaitent rejoindre les CFL ?
Kevin J. : Je dirais à toute personne intéressée de ne pas hésiter ! Il ne faut pas avoir peur, car même si cette ancienne image de vieille administration figée nous colle encore un peu à la peau, la réalité est bien différente. Il ne faut pas s’attendre à une vie tranquille ici, il y a beaucoup de travail, mais la tâche est passionnante. Dans l’ensemble, il s’agit encore d’une véritable entreprise traditionnelle luxembourgeoise qui fonctionne comme une grande famille. Peu importe qui vous appelle, on vous tutoie directement, ce que je trouve extrêmement sympathique.
Hugo : Les employés sont mis en valeur, car on attache beaucoup d’importance au développement professionnel des agents.
Kevin J. : Les CFL investissent dans l’avenir des agents, car l’objectif est de recruter des personnes qui y envisagent une carrière longue. Actuellement, il y a un poste à pourvoir dans l’équipe de Nicolas et Hugo et un autre dans l’équipe de Kevin A.. En effet, plus il y a d’agents dans l’entreprise, plus il faut de personnes qui s’occupent d’eux. Il y a environ 4500 ordinateurs, ordinateurs portables et machines virtuelles en circulation, auxquels s’ajoutent quelque 9000 écrans, et environ 4200 téléphones portables et tablettes. Il y a donc beaucoup de travail, nous avons besoin de gens passionnés qui viennent renforcer les rangs.
Kevin J. : Les CFL investissent dans l’avenir des agents, car l’objectif est de recruter des personnes qui y envisagent une carrière longue. Actuellement, il y a un poste à pourvoir dans l’équipe de Nicolas et Hugo et un autre dans l’équipe de Kevin A.. En effet, plus il y a d’agents dans l’entreprise, plus il faut de personnes qui s’occupent d’eux. Il y a environ 4500 ordinateurs, ordinateurs portables et machines virtuelles en circulation, auxquels s’ajoutent quelque 9000 écrans, et environ 4200 téléphones portables et tablettes. Il y a donc beaucoup de travail, nous avons besoin de gens passionnés qui viennent renforcer les rangs.
This website uses cookies to improve your experience. We'll assume you're ok with this, but you can opt-out if you wish. Cookie settingsACCEPT
Privacy & Cookies Policy
Privacy Overview
This website uses cookies to improve your experience while you navigate through the website. Out of these cookies, the cookies that are categorized as necessary are stored on your browser as they are essential for the working of basic functionalities of the website. We also use third-party cookies that help us analyze and understand how you use this website. These cookies will be stored in your browser only with your consent. You also have the option to opt-out of these cookies. But opting out of some of these cookies may have an effect on your browsing experience.
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. These cookies do not store any personal information.
Any cookies that may not be particularly necessary for the website to function and is used specifically to collect user personal data via analytics, ads, other embedded contents are termed as non-necessary cookies. It is mandatory to procure user consent prior to running these cookies on your website.