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Sam et Claude sont tous deux ingénieurs au sein du département Ingénierie et Infrastructure des CFL. Si le principe de complémentarité qui conditionne leur collaboration favorise l’action au sein de l’entreprise, les deux collègues n’en conservent pas moins leur singularité. Plongeons dans leur quotidien le temps d’une interview croisée.

Sam, Claude, comment avez-vous accédé à ces deux postes à responsabilités ?

Sam : L’électronique et les sciences de la télécommunication m’ont toujours attiré dès mon plus jeune âge. Après un BTS Technique, j’ai poursuivi mes études afin d’obtenir mon diplôme d’ingénieur en télécommunications à l’Université de Nancy. J’ai répondu à une annonce des CFL qui correspondait exactement à ce que je recherchais. Et voilà, cela fait maintenant 3 ans que je suis ici… et je ne le regrette pas une seule seconde !

Claude : Pour ma part, je viens de l’industrie automobile, où j’ai travaillé près de vingt ans en tant qu’ingénieur électronique. Je cherchais un nouveau défi et un poste alors vacant auprès des CFL répondait précisément à mes attentes. J’ai eu la chance d’être recruté et de pouvoir intégrer cette équipe. C’est un environnement de travail très riche où règne une incroyable entente entre collègues, ce qui a pour effet de favoriser les échanges et d’établir une dynamique de travail très constructive. Nous sommes tous des passionnés !

Justement, expliquez-nous en quoi consiste votre travail ?

Sam : Je suis notamment responsable de la planification des annonces en gares, et plus spécifiquement de la diffusion acoustique. Cela consiste à diffuser les informations aux passagers sur les quais, via des écrans à affichage électronique mais également à travers la diffusion de messages audio. Qu’il s’agisse des annonces liées au trafic, de l’arrivée en gare des trains, des correspondances ou des perturbations sur le réseau, les avis sont diffusés quasi en temps réel. Et c’est mon job de m’assurer que les usagers disposent d’une information de qualité qui facilite leur déplacement et contribue à leur satisfaction.

Claude : Mon travail est lié à celui de Sam mais se situe bien en amont puisque je suis en charge  de la planification des circuits de transmission des informations, notamment à travers l’installation d’un réseau de fibre optique. Pour ce faire, nous profitons du réseau ferré qui nous permet de conduire notre câblage terrestre le long des voies et relie ainsi toute notre infrastructure, nos bâtiments, les gares… à notre propre réseau numérique. Mon service est en charge de la planification et du développement des liaisons de transmission entre les systèmes de télécommunications, mais également du réseau GSM-R (réseau spécifique au ferroviaire en Europe) interne et propre aux CFL. J’éprouve une grande satisfaction quant au fait de contribuer à maintenir un service de qualité au bénéfice de la communauté. Je reste convaincu que les transports publics et le fret via la voie ferroviaire sont indissociables du bon fonctionnement de la société et de la préservation de notre environnement.

Nous sommes tous des passionnés, ce qui rend le travail très facile.

En effet vos métiers sont différents, mais complémentaires. Comment décririez-vous l’entente au sein de votre département ?

Sam : Chacun peut s’accomplir dans son domaine de prédilection. L’échange est particulièrement cordial. Nous sommes tous des passionnés, ce qui rend le travail très facile.

Claude : Je ne peux que rejoindre les propos de Sam. Me concernant, cela fait à peine un an que je suis en poste et pourtant j’ai rapidement trouvé ma place au sein du département. Le travail est intéressant et l’entente est on ne peut plus constructive.

Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?

Claude : Mes priorités actuelles se concentrent sur l’optimisation du réseau de fibre optique et notamment la connexion des Datacenter avec les gares, comme Ettelbrück et Rodange entre autres. Mais les télécommunications sont un secteur en développement permanent et des ajustements et autres améliorations sont constamment au programme. On n’imagine pas à quel point l’information est primordiale au sein d’une entreprise comme la nôtre. Il en va de la sécurité de tous.

Je voulais donner une nouvelle impulsion à ma carrière et donner un sens nouveau à mon travail au quotidien.

Sam : Le renouvellement des gares de Rodange et d’Ettelbruck représente des chantiers d’envergure. Comme je l’ai indiqué précédemment, je suis également en charge des annonces à l’intention des voyageurs. Un environnement acoustique diffère fortement d’un endroit à l’autre. Il y a donc tout un travail d’adaptation des sytèmes de hauts-parleurs en fonction de l’environnement dans lequel ils sont implantés. Des mesures et des tests préalables sont indispensables afin de garantir une qualité d’écoute qui permette d’assurer que les usagers comprennent bien les messages diffusés.

Ces annonces sont-elles diffusées en temps réel ? Comment cela fonctionne-t-il ?

Sam : Oui, c’est quasiment en temps réel. Nous disposons d’un système qui convertit le texte manuscrit en paroles de manière automatisée, et ce en 4 langues. Ce système a spécialement été adapté à notre pays afin de permettre la diffusion d’annonces en langue luxembourgeoise.

Pourquoi avoir choisi les CFL ?

Sam : Le poste décrit dans l’annonce de recrutement correspondait parfaitement à mon profil et à mes attentes. Sincèrement, je ne peux pas imaginer mieux en terme d’épanouissement professionnel. Le cadre social est très favorable et le travail intéressant. Que demander de plus ?

Claude : Je voulais donner une nouvelle impulsion à ma carrière et donner un sens nouveau à mon travail au quotidien… L’idée de travailler dans le domaine ferroviaire et au service du public m’a plu. Les CFL regroupent une multitude de métiers très variés. C’est un monde un peu à part au sein duquel chacun peut trouver sa place.

Quel conseil donneriez-vous à un étudiant qui souhaite rejoindre les CFL ?

Sam : De croire en ce qu’il fait et de faire ce qui lui plaît vraiment ! Après ses études, il ou elle aura la chance de pouvoir exercer un métier qui lui correspond. Je n’imagine pas passer une grande partie de ma vie à effectuer des tâches qui ne me conviennent pas. Et même si c’est parfois difficile, ne pas baisser les bras et persévérer.

Claude : Sam a parfaitement résumé ma pensée. Et si je devais ne regretter qu’une chose, ce serait de ne pas m’être tourné plus tôt vers les CFL.

Si comme Sam et Claude vous souhaitez vous épanouir au sein d’une équipe où se conjuguent collaboration et mixité, rejoignez les CFL

Quand Nico arpente la foule des cavalcades luxembourgeoises avec son curieux vélo orné de bottes en caoutchouc multicolores, son apparition suscite toujours autant d’enthousiasme, même après presque 40 ans. C’est en 1984 que Nico, originaire de Kehlen, a pédalé pour la première fois avec son club de cycles comiques, suivant ainsi les traces de son oncle, qui a joué un rôle important dans sa vie. Nez de clown, vêtements à pois, constructions fantasques – Nico a découvert tout cela dans la maison familiale où il a grandi. Aux CFL aussi, Nico compte de nombreuses années d’expérience et a revêtu plusieurs casquettes professionnelles, car une personne aux facettes aussi variées dans la vie privée ne reste que rarement immobile au travail.

« J’ai toujours eu un faible pour les vélos et j’aimais beaucoup bricoler avec mon oncle et travailler sur de nouvelles créations. Notre club de cycles comiques, basé à Olm, est une association exceptionnelle et unique au Luxembourg », souligne Nico. Depuis l’âge de 13 ans, Nico pédale chaque année lors des cavalcades organisées dans le pays dans le but de faire naître un sourire sur le visage des spectateurs. Ce bricoleur amateur adore les réactions que ses engins sur roues suscitent chez les petits et les grands, même s’il a maintenant décidé de changer de vitesse pour passer à une cadence moins soutenue après de longues années d’activité au sein du club. Âgé aujourd’hui âgé de 53 ans, il affiche une passion pour le bricolage, cultivée dès sa jeunesse.

Nico a aussi découvert l’univers des clowns dans le cadre familial, grâce à sa cousine qui se produisait en tant que clown lors de nombreux événements. « Elle s’occupait souvent de l’animation pendant des bals costumés et je l’aidais de temps en temps. Petit à petit, on a commencé à me solliciter aussi, non pas pour des spectacles, mais pour proposer des jeux pour enfants », explique Nico. Les vélos de carnaval étaient cependant sa priorité de l’époque. Ils lui ont permis non seulement de développer une certaine imagination, mais aussi d’acquérir un don pour la résolution des problèmes et le travail artisanal.

Toujours une solution à portée de main

Cette créativité et cette faculté à s’adapter ont également profité aux CFL. Au début de sa carrière, lorsque des problèmes survenaient au poste d’aiguillage, Nico mettait la main à la pâte. « Aujourd’hui, bien sûr, tout est différent, c’est beaucoup plus moderne. Mais à l’époque où j’ai commencé, on faisait des tests et on continuait à tout essayer jusqu’à ce que le problème soit réglé ». Le fait que Nico se soit retrouvé aux chemins de fer après deux ans d’études à l’École technique au Luxembourg relève plus du hasard que d’un plan tout tracé. Les CFL embauchaient au moment où il cherchait un emploi. « En 1988, j’ai commencé comme chef de circulation à Dommeldange, ensuite j’ai travaillé dans la surveillance à Luxembourg, en tant que chef de circulation à Hollerich et à partir de 1993 au « nouveau » Poste Directeur Luxembourg, tout cela de 88 à 98 environ », se souvient-il.

Après quelques années de service, Nico a passé les examens internes et il a commencé à travailler au « Mouvement Gare Lëtzebuerg », où il est resté jusqu’en 2002. Il a ensuite fait partie de la cellule qualité, au service Qualité Sécurité Environnement jusqu’en 2005, poursuivant ainsi sa carrière dans le domaine plus administratif des CFL. « Depuis, je ne travaille plus sur le terrain, mais au bureau. Jusqu’en 2002, j’étais tout le temps à l’extérieur, mais en intégrant le service QSE, je cherchais quelque chose de nouveau », explique Nico. Aujourd’hui, il gère des consignes pour l’exploitation infrastructure afin de garantir la sécurité des équipes qui travaillent sur le terrain.

« En intégrant le service QSE, je cherchais quelque chose de nouveau. »

Alors que le travail de Nico au poste d’aiguillage et au bureau révèle toute la rigueur et le sérieux qui vont de pair avec son rôle clé dans la sécurité du trafic, ses activités privées sont agrémentées de plaisir et d’un brin de folie. L’amour du bricolage et de l’art n’a fait que croître avec le temps, au fur et à mesure que Nico trouvait alors un juste équilibre entre une passion créative et un travail très sérieux.

L’amour des objets que les autres jettent

Nico a déjà quelques expositions à son actif avec ses sculptures, et il souhaite continuer à se développer dans cette direction à l’avenir. Il se concentre sur certains types de matériaux, de l’acier recyclé aux vieilles bouteilles de gaz en passant par des aspirateurs vintage qu’il transforme en lampes décoratives.

« Je travaille en partie avec des objets trouvés, mais j’achète aussi des choses sur internet, car on ne trouve pas les modèles d’aspirateurs que je recherche au marché aux puces. » Grâce à son expérience avec les vélos, il est habitué à détourner toutes sortes d’objets du quotidien. Certaines choses que d’autres jettent à la poubelle l’interpellent et l’inspirent, c’est pourquoi il aime ramener chez lui ce qu’il trouve et attendre qu’un projet adéquat se présente. L’ancienne maison de son père lui sert d’espace d’exposition. Elle est restée longtemps inoccupée et a désormais été transformée en galerie d’art, où Nico et d’autres artistes présentent leurs œuvres.

Il aime consacrer du temps à son art, imaginer des installations toujours plus intéressantes et partager aussi sa passion avec d’autres, car si ce cheminot apprécie parfois les moments de calme, il s’épanouit encore mieux en bonne compagnie. « Il faut veiller au bon mélange », estime-t-il. D’ici quelques années, il compte bien se consacrer à plein temps à son art et à ses amis, car il voit s’approcher la fin de sa longue carrière aux CFL. « Petit à petit, tous ceux qui ont commencé avec moi aux chemins de fer partent à la retraite, alors on a le droit d’y penser soi-même. »

« Je travaille en partie avec des objets trouvés, mais j’achète aussi des choses sur les petites annonces sur internet, car on ne trouve pas d’aspirateur vintage comme ça au marché aux puces. »

Pour ce touche-à-tout, les choses n’auraient pas pu mieux se passer aux CFL, car les nombreuses tâches accomplies en plus de 30 ans lui ont permis de réaliser un travail varié et passionnant. Une vie privée et professionnelle bien remplie, qui méritaient bien qu’on lui consacre un article.

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Bien qu’ils n’interviennent principalement qu’en coulisses, Kevin J., Nicolas, Hugo et Kevin A. jouent un rôle essentiel au sein des CFL. Les quatre collègues font partie du service informatique client et sont chargés de fournir à chaque nouvel agent les outils indispensables qui lui permettront de mener à bien ses tâches quotidiennes. Ces précieux collaborateurs nous exposent la nature de leur métier.

Bonjour Kevin J., Nicolas, Hugo et Kevin A. Vous travaillez ensemble dans l’équipe du service informatique client des CFL, mais chacun dans des domaines différents. Pouvez-vous expliquer brièvement vos tâches ?

Kevin J. : Notre service compte une vingtaine de collaborateurs. Nous faisons tous les quatre partie d’équipes différentes, mais en réalité, nous travaillons tous ensemble. Chaque équipe s’occupe de tâches différentes. Kevin, par exemple, est responsable de tout ce qui a trait aux tablettes et aux smartphones, tandis que Nicolas et Hugo s’occupent de ce qui touche au matériel, aux ordinateurs et aux logiciels. Leurs équipes se chargent plutôt de l’aspect technique, alors que de mon côté je fais partie du groupe de recherche sur les PC et les ordinateurs portables. Nous travaillons tous sur ce que nous appelons aujourd’hui le digital workplace.

Comme l’indique le nom du service, notre travail est axé sur le client. Et les clients, dans notre cas, ce sont les agents des CFL. Notre tâche principale consiste à mettre à disposition des nouveaux arrivants le matériel informatique dont ils auront besoin pour réaliser leur travail. ll s’agit notamment de PC, d’ordinateurs portables, d’écrans, d’imprimantes, de scanners, de claviers, de souris, de smartphones et de tablettes. Nous avons pour mission de préparer et de mettre à disposition le matériel, mais nous formulons également des propositions d’amélioration.

Nicolas : Hugo et moi travaillons dans le domaine « informatique client ». Nous préparons les ordinateurs et les machines pour les utilisateurs. Lorsqu’un nouvel agent est recruté, nous recevons une demande et il nous incombe alors de préparer le matériel nécessaire en fonction de ses besoins. Notre équipe est toutefois subdivisée en un groupe de collaborateurs qui s’occupe plutôt du travail quotidien, et un groupe de projets plus restreints. Nous fonctionnons selon un système de rotation. Ainsi, jusqu’à la fin de l’année dernière, j’étais dans l’équipe de projets et Hugo dans l’équipe qui s’occupe des tâches quotidiennes. C’est maintenant l’inverse.

Hugo : Mais nous ne nous contentons pas de préparer le matériel, nous le livrons également aux agents et nous veillons sur place à ce qu’il ne leur manque rien.

Kevin J. : Dans mon équipe de recherche, je m’occupe de la planification de projets de plus grande envergure et nous essayons de mettre des outils à la disposition de l’équipe de Nicolas et Hugo. Nous faisons en sorte qu’une grande partie des processus soit automatisée afin qu’ils n’aient pas à insérer manuellement un CD chaque fois qu’ils doivent installer Windows sur un nouveau PC par exemple. Le rôle de mon équipe consiste à gérer de grands projets, à veiller à l’automatisation des processus internes et à résoudre les problèmes. Dans ce contexte, nous travaillons main dans la main avec les autres équipes.

Kevin A. : L’équipe dans laquelle je travaille gère les smartphones et des tablettes. À ce jour cela représente plus de 4000 appareils et 5000 abonnements. Nos tâches sont nombreuses : livraison des appareils mobiles, intégration de projet, tests de nouvelles versions majeures d’Android et iOs. Nous avons en charge un rôle d’innovation et d’amélioration continue. De mon côté je m’occupe de tout ce qui touche aux smartphones et tablettes. De nos jours, beaucoup d’agents travaillent sur le terrain et n’ont plus nécessairement besoin d’un ordinateur. Ils utilisent cependant certaines applications dans le cadre de leur travail. Par exemple, pour importer des photos directement dans le système pour que le chef de district voie immédiatement ce qui se passe sur les voies ferrées.

L’informatique client : une organisation bien rôdée

Votre tâche consiste à mettre en place ce que l’on appelle le « poste de travail » des nouveaux agents. Comment procédez-vous exactement ?

Kevin J. : Il s’agit de l’ordinateur ou du laptop avec l’écran, le clavier et la souris de l’agent – c’est-à-dire la plateforme de travail informatique. Quand il débute aux CFL, un collaborateur reçoit une liste de matériel qui peut être mis à sa disposition. Chaque service dispose d’un correspondant informatique, qui est en contact direct avec nous et le service informatique. C’est également lui qui dépose la demande pour obtenir du nouveau matériel ou un nouveau logiciel. Le responsable du service concerné remet aux correspondants informatiques la liste de matériel dont le nouvel agent a besoin. Les CFL comptent plusieurs sites, il est donc important que les correspondants nous communiquent un délai et un lieu de mise à disposition du matériel. Une fois que ces informations ont été transmises à notre service, nous examinons la demande, puis nous commençons à préparer le matériel. En moyenne, tout est prêt un ou deux jours avant l’entrée en service de l’agent.

Nicolas : Voilà ! Nous veillons à ce que tout soit livré avant l’arrivée de la nouvelle recrue.

Kevin J. : C’est pour cette raison que nous demandons aux services de nous avertir au moins cinq jours avant l’entrée en fonction de la nouvelle recrue. En effet, nous devons commander certains équipements et organiser la livraison du matériel.

Kevin A.: Dans un premier temps nous préparons une configuration spécifique à l’utilisateur ainsi que son futur appareil mobile. Pour la prise en main de l’appareil nous proposons une formation personnalisée pour l’utilisateur, soit dans une de nos salles de formation ou à distance en vidéo conférence.

Quand on travaille dans l’informatique, le renouvellement du matériel fait partie du travail quotidien. S’agit-il d’un défi pour vous ?

Kevin A.: Il s’agit là d’un défi bien réel et assez prenant. Étant donnée la fréquence de renouvellement des appareils mobiles chez les constructeurs et notre exigence de sécurité, notre équipe doit veiller à tenir son parc informatique mobile à jour.

Ce challenge consiste donc à réaliser une veille technologique constante, à étudier les nouveaux modèles d’accessoires et leur intégration dans nos projets, comme par exemple des claviers ou stations industrielles. Il y a également tout ce qui porte sur les tâches propres au renouvellement du parc tels que le choix d’un Wipe certifier (effacement complet de l’appareil), la mise au rebut du matériel défectueux, la mise à jour de l’inventaire….

Kevin J. : De manière générale, nous devons, comme tout le monde, nous adapter aux nouvelles technologies qui arrivent sur le marché. Nous devons faire des recherches sur leur fonctionnement et adapter notre système pour qu’elles puissent y être intégrées. La vieille méthode de l’apprentissage par la pratique est de mise. Microsoft Teams constitue le meilleur exemple pendant la crise sanitaire. Ce programme était déjà utilisé auparavant, mais pas dans les proportions où il l’est maintenant. Nous avons dû tout d’abord examiner comment l’utiliser de manière judicieuse et identifier tout le potentiel qu’il offre. C’est une démarche qui prend beaucoup de temps, mais cela fait partie du métier et on doit aussi y prendre du plaisir. Quand on travaille dans le domaine informatique, on ne peut pas s’attendre à effectuer les mêmes tâches dans vingt ans. C’est une formation continue.

L’esprit d’équipe et la logique sont indispensables pour résoudre les problèmes

Quelles sont les qualités requises pour travailler dans le service informatique client ?

Kevin J. : Nous avons pratiquement tous une formation informatique. Si l’on se réfère au système scolaire luxembourgeois, il s’agit d’une formation dans la filière « technique » ou « informatique classique » au lycée. En revanche, il n’est pas nécessaire d’être titulaire d’une licence pour effectuer le travail que nous faisons ici, un diplôme de fin de lycée (ou baccalauréat) suffit. En effet, ce dont on a le plus besoin dans notre quotidien professionnel, c’est d’un esprit logique. Il faut savoir comment aborder un problème et pouvoir penser de façon analytique, car souvent le problème ne provient pas d’une seule source, mais de plusieurs.

Et comment décririez-vous l’ambiance au sein de l’équipe ?

Kevin J. : Il y a une très bonne ambiance chez nous. Cela va au-delà du cadre de travail, nous cultivons une atmosphère conviviale et familiale. Il nous arrive d’aller prendre un verre ou manger un bout ensemble après le travail.

Hugo : Cela fait environ un an que je suis là, je suis donc relativement nouveau dans l’entreprise, mais mon intégration s’est faite très facilement, on ne se prend pas trop au sérieux, ce qui met à l’aise les nouveaux arrivants.

Kevin A.: L’ambiance dans l’équipe est essentielle pour nous, c’est la base de la communication et de notre bien-être. Nous avons une équipe très soudée, par exemple dans mon cas je suis rentré très tôt dans l’entreprise : grâce au soutien de mes collègues et à mon travail, j’ai pu monter rapidement en compétence.

Nicolas : Moi j’ai commencé à travailler aux CFL il y a six ans. Lors de l’entretien avec le chef de service, on m’a tout expliqué, mais je me souviens que j’avais encore du mal à visualiser concrètement le travail. Ce n’est que lorsque j’ai vraiment commencé à travailler ici que j’ai pris conscience du nombre de personnes qui interviennent dans le système et de la taille de l’infrastructure.

On apprend aussi à apprécier le travail de gens comme Kevin J., qui veillent à l’automatisation des processus. Je n’avais jamais fait cette expérience auparavant, car dans une petite entreprise, tout se fait encore manuellement, ce qui n’est évidemment pas possible ici. C’était un petit choc culturel pour moi, mais un choc on ne peut plus positif.

4500 terminaux fixes, 4200 terminaux mobiles et des collègues qui deviennent amis

« Les CFL investissent dans l’avenir des agents, car l’objectif est de recruter des personnes qui y envisagent une carrière longue »

Que conseilleriez-vous à ceux qui souhaitent rejoindre les CFL ?

Kevin J. : Je dirais à toute personne intéressée de ne pas hésiter ! Il ne faut pas avoir peur, car même si cette ancienne image de vieille administration figée nous colle encore un peu à la peau, la réalité est bien différente. Il ne faut pas s’attendre à une vie tranquille ici, il y a beaucoup de travail, mais la tâche est passionnante. Dans l’ensemble, il s’agit encore d’une véritable entreprise traditionnelle luxembourgeoise qui fonctionne comme une grande famille. Peu importe qui vous appelle, on vous tutoie directement, ce que je trouve extrêmement sympathique.

Hugo : Les employés sont mis en valeur, car on attache beaucoup d’importance au développement professionnel des agents.

Kevin J. : Les CFL investissent dans l’avenir des agents, car l’objectif est de recruter des personnes qui y envisagent une carrière longue. Actuellement, il y a un poste à pourvoir dans l’équipe de Nicolas et Hugo et un autre dans l’équipe de Kevin A.. En effet, plus il y a d’agents dans l’entreprise, plus il faut de personnes qui s’occupent d’eux. Il y a environ 4500 ordinateurs, ordinateurs portables et machines virtuelles en circulation, auxquels s’ajoutent quelque 9000 écrans, et environ 4200 téléphones portables et tablettes. Il y a donc beaucoup de travail, nous avons besoin de gens passionnés qui viennent renforcer les rangs.

Kevin J. : Les CFL investissent dans l’avenir des agents, car l’objectif est de recruter des personnes qui y envisagent une carrière longue. Actuellement, il y a un poste à pourvoir dans l’équipe de Nicolas et Hugo et un autre dans l’équipe de Kevin A.. En effet, plus il y a d’agents dans l’entreprise, plus il faut de personnes qui s’occupent d’eux. Il y a environ 4500 ordinateurs, ordinateurs portables et machines virtuelles en circulation, auxquels s’ajoutent quelque 9000 écrans, et environ 4200 téléphones portables et tablettes. Il y a donc beaucoup de travail, nous avons besoin de gens passionnés qui viennent renforcer les rangs.


Envie de vous investir dans une mission stimulante aux CFL ? Envoyez-nous votre candidature !

Son visage vous est probablement familier. Porte-parole des CFL, Alessandra est la voix des CFL à la radio et à la télé, et elle est régulièrement citée dans les pages des journaux et des magazines luxembourgeois. En plus de cet aspect public de son travail, cette travailleuse acharnée est notre Chef du Service Communication et elle orchestre en coulisses le travail d’une équipe polyvalente, qui a la com dans le sang.

Alessandra, tu es Chef du Service Communication des CFL. À quoi ressemblent tes journées ?

Je dis toujours que ce n’est que le soir que l’on sait ce qu’on a fait, et c’est rarement ce qu’on avait prévu. C’est un métier imprévisible. Si parfois les journées sont consacrées à organiser et planifier le contenu de conférences de presse, à enregistrer nos podcasts ou encore créer des contenus pour notre palette variée de canaux médiatiques, on doit souvent changer nos plans rapidement quand survient un incident dont la clientèle doit être informée au plus vite, par exemple sur les perturbations qui peuvent survenir au Luxembourg. Un jour, on découvre sous terre une relique de la Seconde guerre mondiale, et ça enclenche une grosse opération de relations de presse inattendue !

Quel parcours t’a menée à ces fonctions importantes ?

J’ai un parcours un peu atypique. J’ai d’abord étudié en administration des affaires, en Belgique. Mes premières expériences de travail étaient dans la finance, dans les fonds d’investissement, puis dans le monde bancaire. Mais j’ai rapidement touché au marketing et à la com dans le cadre de ces fonctions, ce qui m’a donné le goût pour ces domaines et m’a menée à un emploi de responsable des communications pour le marathon du Luxembourg, puis au sein d’une compagnie de sauvetage aérien. Ensuite, je suis tombée du ciel jusque sur les rails – aux CFL ! Dans mon cas, la com a été un apprentissage autodidacte. Dans ce milieu, la formation est importante, mais on devient vraiment bon seulement avec l’expérience de travail, et je dirais même l’expérience de vie et la qualité de nos interactions avec les gens au fil des années.

Peux-tu résumer l’éventail des missions auxquelles se consacre ton équipe ?

On s’occupe autant de communication interne que de communication externe et digitale. Cela demande deux approches et deux tons bien différents. Conférences de presse, relations de presse, rapports annuels, animation et modération des réseaux sociaux, textes du site web, création d’affiches et de visuels pour les publications web, création de podcasts et coordination de contenus vidéo sont notre lot quotidien.

Tu diriges une équipe de 14 pros de la communication. Qui sont-ils, que font-ils ?

Ils sont rédacteurs, spécialistes en relations publiques, gestionnaires de réseaux sociaux, coordinateurs de contenu, photographes, designers graphiques, responsables de nos campagnes dans les médias, organisateurs d’évènements (car le département des communications se charge d’organiser de nombreux évènements d’inauguration, par exemple). Tous sont aussi à l’aise dans la production de contenus plus formels, comme les rapports annuels, que dans les contenus grand public, plus vivants. Ces métiers sont en pleine effervescence et bougent tout le temps. Par exemple, notre gestionnaire des réseaux sociaux est un excellent créateur de micro-contenus pour Instagram ou Tiktok, mais il fait aussi du monitoring, gardant un œil constant sur ce qui se passe chez nous (les interactions sur nos réseaux) et chez les autres (pour capter les tendances ou repérer les actualités qui nous concernent).

Qu’est-ce qu’une bonne communication d’entreprise, à ton avis ?

Je vise en tout temps l’atteinte de trois grandes qualités : l’authenticité, la cohérence et la crédibilité. En com, il faut aussi savoir jouer avec les émotions, pour toucher et enthousiasmer le public. Mais, si notre passion est de communiquer, je pense qu’il faut aussi, avant tout, savoir écouter. L’écoute est la clé de notre travail : on s’appuie sur elle pour pouvoir ensuite donner les informations que les gens cherchent vraiment. C’est la seule manière de s’assurer de répondre aux besoins du public.

Tu es également porte-parole des CFL. Quel style imprimes-tu à tes prises de parole pour l’entreprise, et pourquoi ?

J’attache une grande importance à la clarté du discours. Dans le contexte des médias, où le temps est compté et où notre parole intervient dans un raz-de-marée d’informations diverses, il faut avant tout savoir bien expliquer et vulgariser, pour faire en sorte que toute audience puisse bien comprendre. Il faut avoir un incroyable sens de la synthèse et je privilégie des phrases complètes et courtes, pour éviter que mes paroles se retrouvent sans contexte.

On suppose aussi que le choix des mots est très important…

Je suis très sensible à cette question. Par exemple, on s’est récemment demandés s’il fallait parler de « chantiers » ou de « travaux ». On a choisi de privilégier « travaux », qui est un mot plus dynamique et plus positif. La qualité est une de nos priorités, et notre responsabilité est grande.

La qualité est une de nos priorités, et notre responsabilité est grande.

Tu es l’image des CFL dans l’œil d’une partie du public. Comment concilier tes fonctions, très publiques, avec ta vie privée ?

Ça fait partie de mon travail d’apparaître à la télé. Et, il est vrai qu’en dehors du boulot, je dois quand même rester fidèle à l’image des CFL. Il doit y avoir une continuité entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle : j’ai le devoir de garder un profil professionnel même le dimanche quand on me croise à l’épicerie. Mais, je vous rassure, c’est tout naturel pour moi. Je n’ai pas à faire un effort particulier pour cela.

Tes tâches impliquent aussi une part de relations avec la presse. Quelle est ta relation avec les journalistes ?

Les CFL ont une bonne entente avec les médias et les journalistes, aussi bien au Luxembourg que dans la Grande Région. J’aime être toujours en contact avec eux, je les appelle spontanément pour leur parler de nous, pour les tenir informés de notre actualité, pour leur raconter nos grands projets d’infrastructure. Par exemple, nous allons bientôt inaugurer un des plus grands ponts ferroviaires du type « bowstring » en Europe. J’appelle les journalistes, je les invite à venir voir les travaux, je leur donne accès aux coulisses. Ce qui est important, c’est la franchise et la confiance mutuelle. Ainsi que la fiabilité : je dois toujours leur donner des bonnes infos, fiables, et respecter nos engagements et rendez-vous, pour entretenir une bonne relation.


Comme Alessandra, mettez votre passion des communications au service d’une entreprise publique qui est au cœur de la vie des gens, et où chaque journée de travail est différente de la précédente.

Le jour où sa grand-mère chérie lui a suggéré d’embrasser sa passion du voyage en envisageant une carrière dans les trains, Patrick n’a pas perdu de temps. « Ma grand-mère avait vu juste; je suis passionné par le monde des transports depuis la petite enfance », raconte-t-il.

Né au Luxembourg et ayant grandi à La Moselle, il est d’abord devenu accompagnateur de trains aux CFL après avoir travaillé quelques années dans le domaine de la coordination des opérations de fret aérien. « Mais, au-delà du monde du transport, dit-il, c’est l’univers grouillant du milieu ferroviaire qui m’attirait. Je suis très sociable, et je savais que ça allait me plaire de passer mes journées dans des trains remplis de monde. »

Il ne s’est pas trompé. Rapidement, son leadership ainsi que sa personnalité joviale et rassembleuse sont remarqués. Il ne lui faudra que quelques années pour être promu responsable d’équipe. Puis, on l’invite de plus en plus souvent à participer au recrutement des nouveaux accompagnateurs et à se joindre aux opérations de contrôles renforcés avec les collègues des sociétés de transport des pays voisins. Les défis sont stimulants et le comblent.

En 2020 : changement de cap. Quand le transport en commun devient entièrement gratuit au Luxembourg, les tâches des accompagnateurs de train sont remaniées – maintenant davantage axées sur la sécurité des passagers et l’information des voyageurs. Les équipes se transforment, et les CFL proposent à Patrick de changer de département pour diriger une patrouille d’employés polyvalents, qui sillonnent le réseau et s’occupent de maintenance et d’affichage divers. Une escouade à tout faire, dont les tâches sont très variées.

L’origine de l’équipe volante

La gratuité des transports au Luxembourg a aussi signé la fin d’une époque pour les 6 agents dévolus depuis 2007 au contrôle des billets dans tous les bus du réseau RGTR. C’est donc en premier lieu pour eux qu’est imaginée l’équipe volante, pour assurer leur reconversion. En collaboration avec le service Qualité, les missions de l’équipe se dessinent : ils seront les yeux du service Qualité sur le terrain et les soutiens logistiques du plus grand nombre.

Ils sont les yeux de la qualité, quand ils mettent à l’épreuve notre niveau de service en passant leurs journées dans les trains, dans les gares, à vérifier que tout fonctionne comme prévu dans nos engagements dans le cadre du contrat de service public (annonces acoustiques, inventaire du matériel…).

Ils sont des soutiens logistiques, quand ils approvisionnent les boîtes de « Packup » dans lesquels leurs collègues peuvent récupérer à tout moment qui, un sifflet, qui une tablette ou une cravate. Soutiens logistiques encore, quand en cas de situation perturbée sur le réseau, ils guident les voyageurs à travers les chantiers, ou acheminent en voiture le courrier interne de gare en gare, quand les trains ne circulent pas. Soutiens logistiques enfin, quand par leurs interventions, ils rendent le travail plus agréable à leurs collègues : « Leur travail est très diversifié, explique Patrick. Si leurs journées sont prioritairement organisées autour de la maintenance des casiers pack-up, ils peuvent tout autant être invités à faire de petits travaux de peinture qu’à installer de nouveaux meubles dans les salles de repos des collaborateurs. En plus de faire des inventaires des besoins en maintenance. » L’inventaire en gare de Luxembourg, par exemple, est réalisé au moins une fois par mois et occupe deux personnes pendant une journée. « On vérifie toutes les affiches ainsi que l’état des boîtes d’affichage et autres anomalies ou défauts, par exemple des bris des distributeurs de billets, des ascenseurs en panne, des panneaux à l’affichage obsolète. »

Dans la boîte à outils de l’employé de l’équipe volante se trouvent des trousseaux de clé pour ouvrir tous les casiers et les boîtes d’affichage : la bonne manutention et la gestion de cet arsenal de clés n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air. L’équipe volante doit aussi faire l’inventaire du matériel utilisé par les accompagnateurs de train (sifflets, clés et autres) et retrouver les pièces qui, parfois, se perdent en chemin. « Une partie de la gestion des casiers de packup est informatisée, mais les yeux de l’équipe volante sont encore bien souvent les seuls outils auxquels on peut se fier! », assure Patrick.

L’affichage des informations au sujet des chantiers et des travaux est également une opération plus complexe qu’elle n’en a l’air. « On reçoit les planifications de chantiers et de perturbations des différentes lignes par le bureau des chantiers et le service des communications. Notre travail implique d’abord de collaborer avec la cellule en charge de la publication des horaires, avec le rédacteur des informations client et le service qui coordonne les dessertes pour valider le contenu des affiches. Puis, elles sont imprimées selon nos différents standards, en fonction de là où elles seront affichées. Nos agents vont ensuite les mettre en place dans les gares et dans les casiers concernés. »

Une équipe aux profils hétéroclites

En plus de son staff permanent, l’équipe de Patrick est renforcée par des troupes supplémentaires, souvent constituées d’agents en reconversion, en attente de réaffectation.

« Parfois, j’ai une équipe de 15, parfois de 5, explique Patrick. Mais c’est toujours stimulant de travailler avec des gens qui ont des vécus professionnels différents et qui arrivent avec des compétences spécifiques qui nous sont toujours bien utiles. »

Des missions qui évoluent, une équipe qui fait des petits

Au fil du temps, les missions vraiment axées sur la qualité ont donné lieu à la création d’une cellule dédiée, indépendante de l’équipe volante. Cette dernière s’est quant à elle vraiment recentrée sur l’affichage et le côté facilitateur : une équipe entièrement dévouée aux clients et aux agents.

Pour l’équipe volante, les challenges ne manqueront pas ces prochains mois et ces prochaines années. « Nous traversons une période d’importants travaux de rénovation des gares, explique Patrick. Certains chantiers sont déjà bien avancés, et d’autres prendront la suite, nous investissons beaucoup pour le confort des voyageurs. »

Patrick et son équipe sont prêts à relever le défi ! Vous aussi, venez contribuer à améliorer le service aux clients : nous recrutons, dans (presque) tous les domaines.

Le traitement des données aux CFL, c’est tout un sujet. C’est notamment ce à quoi se consacrent Thibaut et son collègue Thierry, au sein de l’équipe Datahub. Rencontre.

Bonjour Thibaut, tu as 27 ans et tu es analyste programmeur Business Intelligence dans l’équipe Datahub depuis maintenant 3 ans : si tu commençais par nous expliquer ce qu’est la Business Intelligence ?

La Business Intelligence, abrégée « BI », désigne un processus technologique de traitement et d’analyse de données qui a pour but de présenter des informations utiles et compréhensibles par l’utilisateur final en vue d’en tirer une connaissance pour l’Entreprise et ses collaborateurs.

C’est un peu comme une boite à outils de la donnée permettant à toute personne ayant un besoin d’être capable de prendre des décisions et actions rapides sur base des visuels et statistiques qui lui sont mis à disposition.

Imaginons que l’on détecte qu’un parking dispose d’un certain nombre de places inoccupées alors qu’il devrait être complet. Avec les outils de BI, on va pouvoir détecter cela et envoyer quelqu’un pour comprendre pourquoi ces places sont inoccupées (travaux, encombrements, etc.).

Encore une petite explication pour nous aider à comprendre : Datahub, donnée, big data…  c’est quoi la différence ?

Le « hub » de Datahub indique un lieu de passage si on veut, c’est par notre service que transitent les données de l’entreprise, ou « la donnée ». La donnée, data en anglais, c’est un élément d’information brut qui peut être structuré (fichier excel, base de données, etc.) ou non structuré (image, son, etc.), qui ne peut pas être exploité ou compris sans contexte. Enfin, le Big Data, ça désigne l’ensemble de toutes les données collectées par les entreprises, indépendamment de tout traitement. Le Big Data est un sujet à part entière dans notre société de l’information : nous générons des données de plus en plus variées, dans des volumes de plus en plus importants, à une vitesse toujours plus élevée. La vraie valeur ajoutée pour les entreprises est de faire de cette masse de données de l’information utile. C’est là toute la mission de notre équipe Datahub : nous mettons en place une solution qui est capable de gérer un large flux de données, qui les transforme en informations et en connaissances utiles (en les croisant entre elles par exemple) et en les rendant accessibles et exploitables par les services qui en ont besoin.

Dans l’équipe Datahub, peux-tu nous expliquer en quoi consiste précisément ta mission ?

En tant qu’analyste programmeur BI mon rôle principal est de définir et développer des solutions qui vont transformer de la donnée brute, issue de systèmes d’information ou de capteurs en semi temps réel et/ou temps réel, en de l’information qui soit utile et claire pour le métier. Je vais mettre à disposition des rapports ou « tableaux de bord » pour les services, qui vont leur permettre d’accéder aux informations, et de mieux les interpréter, en les recoupant par exemple avec d’autres éléments, je vais vous donner un exemple plus tard.

Depuis 2 ans, nous nous concentrons également sur une nouvelle technologie qui permet de traiter de la donnée brute en temps réel cette fois. Pour ça, on travaille avec l’équipe Internet Of Things pour construire des flux opérationnels qui récupèrent les données des capteurs qu’ils ont installés (dans des locaux, à bord du matériel roulant, sur les rails…) et qui en tirent de l’information grâce à un processus automatisé.

Comment sont conçus ces rapports ?

Les rapports sont conçus à partir des besoins des utilisateurs : nous identifions dans un premier temps les sources (internes ou externes) qui nous fourniront les données.

S’il faut se connecter à un système externe pour récupérer les données, nous allons faire intervenir l’équipe sécurité informatique pour nous assurer du niveau de confidentialité des flux. Comme dans tout aux CFL, la sécurité est la priorité absolue.

Pour les données collectées en interne, il peut aussi arriver que ce soit des données que l’on ne collecte pas encore, et il faut alors établir comment les collecter. Dernièrement, ça passe beaucoup par l’équipe IoT et les capteurs qu’elle va alors installer pour répondre à ce besoin de collecte.

Une fois que la communication entre toutes nos sources de données et notre outil de Business intelligence est opérationnelle, nous analysons ensuite comment présenter les données, ou les croiser entre elles pour qu’elles deviennent des informations utiles à l’utilisateur.

Pour les utilisateurs, il s’agit concrètement d’aller sur internet et de se connecter à leur environnement de travail numérique pour accéder à leur rapport, c’est très simple. L’information est présentée de manière très visuelle avec des tableaux, des graphiques, des histogrammes, reprenant différents critères qu’ils peuvent ajuster à loisir.

Nous avons rencontré Elisa de l’équipe IoT il y a quelques mois, et elle nous a parlé du parking intelligent de Bettembourg. Elle a été chargée de trouver le bon type de capteur pour détecter la présence des voitures sur le parking. De ton côté, en quoi consiste ce projet ?

Dès lors que l’équipe d’Elisa avait trouvé le bon type de capteur et avait vérifié qu’il communiquait bien avec notre plateforme, j’ai pris le relais pour mettre en place un flux informatisé qui récupère ces données, les convertisse au format voulu et les stocke dans nos bases de données. À l’aide d’une autre équipe du service informatique, nous avons extrait les données pour les mettre à disposition des utilisateurs en interne. La finalité de ce projet est de fournir aux usagers du train une information en temps réel sur le nombre de places disponibles, afin qu’ils puissent planifier au mieux leurs déplacements. Dans un futur pas si lointain, notre ambition est de pouvoir anticiper avec précision les mouvements sur le parking, toujours dans une optique de service au client. Pour cela, nous nous appuierons sur l’historique des mouvements constatés pour construire un modèle prédictif. Sur base des infos reçues en temps réel, nous pourrons alors anticiper le taux d’occupation du parking dans les heures qui suivent.

Ça va prendre encore un peu de temps, car ça demande une expertise très pointue en terme de choix du modèle mathématique à privilégier dans cette approche, et nous nous faisons aider d’un cabinet externe pour avancer, mais l’idée est de recruter des profils compétents pour renforcer l’équipe à moyen terme.

Tu viens de citer le service au client, comme moteur dans ce projet de parking intelligent, as-tu un autre exemple impactant pour le client dans les sujets qui vous occupent actuellement au Datahub ?

Nous n’avons pas d’impact direct sur la circulation des trains, mais nous pouvons fournir des données qui en ont. Par exemple, les données de comptage des voyageurs dans les trains permettent d’adapter l’offre en fonction de la fréquentation réelle des transports.

Ce comptage s’appuie sur les données remontées par des capteurs installés aux portes extérieures et intérieures des trains, et envoie les données en temps réel au système. On connaît déjà actuellement en temps réel le nombre de passagers pour un train donné, combien descendent et montent dans les différentes gares sur le parcours. En poussant davantage notre usage, nous pourrons indiquer aux voyageurs sur le quai à quel endroit monter dans le train pour s’assurer une place assise, ce qui pourra impacter positivement leur expérience de transport.

En poussant davantage notre usage, nous pourrons indiquer aux voyageurs sur le quai à quel endroit monter dans le train pour s’assurer une place assise, ce qui pourra impacter positivement leur expérience de transport.

Un autre projet influera sur la fiabilité de nos trains, et donc sur la satisfaction des voyageurs : il est prévu de récupérer de nombreuses données liées au matériel roulant (état des freins, moteurs, température…) pour intégrer des principes de « machine learning » et anticiper plus efficacement les maintenances et éviter des avaries. Ceci va réduire la durée d’immobilisation de notre matériel et éviter des pannes lourdes qui sont généralement synonymes de retard ou d’annulation.

Donc si je te comprends bien quand tu parles de « machine learning », on collecte les données pendant un certain moment, et on analyse en parallèle le vieillissement et le comportement du matériel ?

Tout à fait ! Actuellement, les plans de maintenance du matériel roulant sont basés sur des cycles de X semaines. Grâce au machine learning, on planifierait alors sur base de l’état réel du matériel, ce qui serait beaucoup plus efficace et augmenterait sensiblement notre fiabilité.

Le plus gros challenge pour nous est de fournir des informations fiables et pertinentes à tout moment, car les attentes vont s’élever naturellement en interne et en externe : à nous d’être à la hauteur.

Dans 10 ans, à quoi ressemblera ton métier ?

Aucune idée ! Les technologies évoluent tellement vite que c’est impossible à dire. Pour l’instant on est sûr de la statistique pure, on glisse doucement vers de l’analyse prédictive de données, et ce sera ensuite assez logiquement de l’analyse prescriptive d’ici 3 à 5 ans, mais ensuite… ?

Je ne sais pas à quoi ressemblera mon métier dans 10 ans, mais je sais que je continuerai à l’orienter de façon à ce que les transports en commun, combinés aux transports partagés – les vélos de la ville ou les voitures Flex par exemple –  s’imposent naturellement face aux voitures individuelles, il y a un réel enjeu environnemental sur cette question.

… je continuerai à l’orienter de façon à ce que les transports en commun, combinés aux transports partagés (…) s’imposent naturellement face aux voitures individuelles, il y a un réel enjeu environnemental sur cette question.

Si comme Thibaut, vous voulez suivre le tempo de la digitalisation en donnant du sens à votre carrière, rejoignez les CFL : nous recrutons.

Avec la digitalisation croissante de l’activité, la sécurité informatique constitue un enjeu important pour les CFL et leurs 4 800 collaborateurs. Elle est également au coeur de plusieurs réglementations auxquelles l’entreprise doit se conformer. Les enjeux sont tels qu’une équipe spécialisée veille jour et nuit sur le système. Éric, qui travaille au sein de l’équipe Sécurité de l’information, nous raconte sa mission.

Tester, en permanence, la fiabilité des ressources informatiques

Éric, tu travailles au sein de la division Sécurité informatique des CFL. Quelle est la mission exacte de cette entité ?

Notre mission est d’assurer la sécurité du système d’information contre les menaces extérieures et intérieures. Autrement dit, on doit faire en sorte que l’ensemble des systèmes qui permettent d’acquérir, de stocker, de traiter et de communiquer des informations soit protégé.

De quelles informations parle-t-on exactement ?

Elles sont multiples. Nous veillons à la fois sur des données internes de nos métiers et aussi sur les informations publiques que les CFL délivrent aux voyageurs. Notre rôle est d’en assurer la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité.

Comment s’organise ton équipe ?

On se partage certaines tâches, mais chacun, en revanche, développe sa propre spécialité pour y être le plus expert possible. Il y a par exemple un collègue spécialisé dans la gestion d’incidents de sécurité ; un autre qui est référent sur la partie mobile et la sécurité des applis ; etc. De mon côté, j’interviens en particulier sur les tests d’intrusion.

Peux-tu nous en dire plus sur ces fameux tests ?

Absolument. Dans le jargon, on appelle ça des pentests, terme qui est la contraction de l’anglais « penetration test ». Il s’agit en fait de demander à un partenaire extérieur (une entreprise luxembourgeoise spécialisée) d’éprouver la résistance de notre système informatique.

S’il détecte des failles, il nous les signale, et nous les corrigeons.

Des menaces de plus en plus présentes

Quels sont, justement, les risques générés par ces possibles intrusions ?

À l’échelle mondiale, les cyberattaques sont en augmentation constante. L’une des menaces principales est la prise en otage des données… Il s’agit d’accéder à vos données pour ensuite les marchander contre de l’argent. Ça passe généralement par un ransomware : un logiciel de rançon qui chiffre toutes les données, les rendant inutilisables ou qui les exfiltre en vue de les divulguer. Ces procédés sont très répandus aujourd’hui.

Cette menace est souvent associée à des e-mails de phishing, de plus en plus réalistes et contextualisés qui jouent sur les émotions et nous prennent par les sentiments.

Tu viens d’évoquer le « phishing », autre grande menace informatique. Peux-tu nous en rappeler le principe et les dangers ?

Le phishing, ou « hameçonnage » en français, est une tentative d’escroquerie véhiculée le plus souvent par un courriel. On cherche alors à vous faire cliquer sur un lien ou une pièce jointe, auxquels est associé un malware : un logiciel malveillant. Notre objectif, ici, est avant tout d’apprendre à nos collaborateurs à les repérer avant de cliquer.

Comment faites-vous pour sensibiliser vos collaborateurs ?

Nous avons bâti un parcours de e-learning anti-phishing. Composé de vidéos et de quiz, nous l’avons voulu ludique et pédagogique, afin de ne pas décourager les collaborateurs. On y explique les techniques utilisées et quelles sont les bonnes pratiques pour ne pas tomber dans leurs pièges.

Il y a des choses toutes simples, comme vérifier l’adresse de l’expéditeur du courriel, ou passer, sans cliquer, sa souris sur un lien suspect pour qu’apparaisse l’URL de destination.

Est-ce que ça marche ?

Dans la majorité des cas. Pour mesurer les progrès, nous menons nous-mêmes de fausses campagnes de phishing : on envoie de faux emails d’hameçonnage à nos collaborateurs, pour tester leurs réflexes. Puis on leur communique leur score. Le tout en restant dans la communication positive : le but n’est pas de les culpabiliser ! Depuis qu’on sensibilise, la vigilance a augmenté.

Une attention de tous les instants

À t’entendre, j’imagine que ton métier demande une vraie réactivité…

Tout à fait. Nous effectuons pour cela notre propre veille sur les sites spécialisés, et nous écoutons les alertes lancées par nos différentes sources (collaborateurs sur le terrain, gouvernement, etc.).

En cas d’alerte, la priorité est de vérifier l’information : sommes-nous directement concernés par la menace ? La version logicielle qu’on utilise est-elle vulnérable ? Le cas échéant, il faut prévenir les équipes informatiques concernées ou les éditeurs de logiciels, pour qu’ils lancent rapidement une mise à jour.

Avant de conclure, peux-tu nous dire comment tu es arrivé jusqu’à ce poste si stratégique ?

En termes d’études, j’ai d’abord suivi un BTS informatique de gestion en France (Metz), puis j’ai enchainé sur des formations spécialisées dans la sécurité. S’agissant de mon parcours professionnel, j’ai longtemps été consultant dans une institution européenne, sur le volet sécurité du système d’information, avant de rejoindre les CFL il y a maintenant 2 ans.

Et tu n’as pas l’air de regretter ce choix…

En effet ! Aux CFL, le temps passe vite, il y a toujours plein de projets. Et puis j’aime, dans ce job, le fait de continuer à apprendre jour après jour. L’informatique évolue très vite, on découvre donc toujours de nouvelles méthodologies. Ça rend le métier vraiment passionnant.

Vous avez envie de vous engager pour une tâche exigeante au sein des CFL ? Envoyez-nous votre candidature !

Après avoir peaufiné son expertise dans le secteur privé, Marc a rejoint les CFL il y a cinq ans. Au menu de son nouveau poste: coordonner les efforts pour diminuer l’empreinte écologique du Service Trains et Matériel. Gestion des déchets, recyclage et réemploi, réduction de la consommation d’eau, baisse des émissions de CO2, … Les défis sont nombreux et complexes.

Mais les efforts paient, et les belles performances s’enchaînent. Rencontre avec Marc, qui nous raconte comment les CFL s’y prennent pour faire mieux en consommant moins.

Bonjour Marc. Pour commencer, peux-tu nous dire en quoi consiste ton métier ?

Je suis coordinateur Sécurité et Environnement au Service Trains et Matériel (TM) des CFL. Comme son nom l’indique, mon poste comprend deux volets : sécurité et santé au travail ; et environnement. Le but, des deux côtés, est de veiller à ce que nos activités soient en conformité avec la législation, et de promouvoir des bonnes pratiques au sein de l’entreprise. Quant au périmètre, il est large : le Service TM regroupe près de 850 collaborateurs et gère des dizaines d’engins voyageurs (électriques) et assure aussi la maintenance des engins du Gestionnaire d’Infrastructure (diesel).

Sur ce second volet – l’environnement -, quels sont les principaux défis ?

L’objectif global est de réduire l’empreinte écologique du service. Pour cela, il faut agir sur plusieurs fronts. D’abord sur notre consommation : le but est d’utiliser le moins de ressources possible, qu’il s’agisse de l’eau, de l’électricité ou du fuel. Ensuite, il y a la gestion des déchets. On cherche ici à en produire de moins en moins, et à traiter de mieux en mieux ceux qui subsistent malgré tout. Plus on recycle et plus on réemploie, moins on envoie de déchets à l’incinération.

Plus on recycle et plus on réemploie, moins on envoie de déchets à l’incinération.

De quel type de déchets parle-t-on exactement ?

Nous produisons et traitons un total de 54 types de déchets, selon la classification établie par la Commission Européenne dans le Catalogue européen des déchets.

La catégorie « déchets ménagers » est celle qui pèse le plus lourd dans notre bilan. Ils sont issus de l’entretien et du nettoyage de nos trains, mais aussi de la collecte des poubelles mises à disposition des voyageurs à bord. D’autres déchets sont plus typiques de notre activité ferroviaire : des accumulateurs, des filtres à huile, de l’huile de lubrification, des câbles, etc.

Comment fait-on pour réduire ces déchets ?

On peut d’abord développer le réemploi. C’est, par exemple, ce que nous avons mis en place avec les chiffons (que nous consommons en grande quantité à l’atelier). Avant, ils étaient jetables et partaient à la poubelle une fois souillés. Il y a trois ans, on a décidé d’arrêter ce gâchis… Une société allemande nous fournit désormais des chiffons réutilisables et de bonne qualité.

Chaque mois, les chiffons souillés sont récupérés, nettoyés et reviennent propres pour un nouvel usage.

Autre manière de réduire les déchets : le tri. Pour le coup, nous le pratiquons de longue date aux CFL. Ainsi, à l’atelier, des bacs séparés permettent de récupérer les accumulateurs, les néons et autres filtres à huile pour un traitement différencié et un recyclage quand cela est techniquement possible.

En parlant de tri, justement, les CFL se sont dotés d’un nouvel outil cet année…

C’est exact ! Nous venons de construire une toute nouvelle station de tri. Etant donné la montée en puissance de cette activité, il était important de redimensionner à la hausse notre équipement. Les cinq collaborateurs qui l’animent disposent ainsi d’une infrastructure fonctionnelle et moderne : cuves et bassins de rétention en cas de fuite, espace de stockage pour les consommables, accessibilité facilitée pour les transporteurs agréés, etc. Par ailleurs, le Service TM partage désormais la station de tri avec le service des autobus (60 véhicules).

Quel est le bilan de ces efforts en matière de gestion des déchets ?

Il est ultra positif. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : alors que nous produisions en 2016 un total de 305 tonnes de déchets, nous n’en générions plus que 123,5 tonnes en 2019. Soit une baisse de… 60%.

Il faut noter que ces efforts n’engendrent pas de surcoût. C’est même l’inverse, on dépense moins : le gain est donc écologique et financier.

Nous sommes passés de 305 tonnes de déchets en 2016 à 123,5 en 2019, soit une baisse de 60% en 3 ans.

Une autre ressource clé est l’eau. Peux-tu nous dire ce qui a été fait en la matière ?

Absolument. Je vais parler ici de mes collègues de la station de lavage, car ce qu’ils ont réalisé est extra. Pour faire court, la station de lavage, c’est comme un « car-wash », mais pour les trains. Autant dire que c’est traditionnellement une grosse consommatrice d’eau… C’est de moins en moins le cas : entre 2018 et 2020, la consommation par mètre de train lavé est passée de 12,1 à 4,8 litres, soit une baisse de 60%. La consommation annuelle globale est ainsi passée de 1 754 m3 d’eau par an, à 639 m3.

C’est effectivement impressionnant… Et ces 639 m3 d’eau usée, que deviennent-ils ?

Eh bien, depuis peu, ils sont entièrement récupérés et épurés ! Jusqu’en 2019, près de la moitié de l’eau consommée par la station de lavage partait, souillée, vers les eaux usées. Depuis lors, nous avons mis en place, avec une société allemande spécialisée, un système de nettoyage de l’eau par bactéries. Résultat : la station ne rejette plus le moindre litre d’eau usée. La seule eau véritablement « perdue », c’est celle qui s’évapore.

Plus personnellement, qu’est-ce qui te plaît dans ce métier ?

Je le trouve très motivant parce que rien n’est jamais acquis. Pour avoir la meilleure performance écologique possible, il faut rester en veille, guetter les technologies disponibles, déterminer celles qui sont pertinentes pour nos besoins, évaluer les marges de progression, etc. C’est un défi permanent ! Et puis, humainement, j’ai la chance de compter sur une belle équipe de collaborateurs, ce qui est précieux.

Pour avoir la meilleure performance écologique possible, il faut rester en veille […] C’est un défi permanent !

La dernière question sera sur l’avenir… : qu’ont prévu les CFL pour continuer à réduire leur empreinte écologique ?

On s’active sur deux grands axes de travail : l’économie circulaire, et les émissions de gaz à effet de serre (GES). Sur l’économie circulaire, il s’agit d’acheter mieux et de meilleure qualité. C’est-à-dire d’investir dans des équipements que l’on peut réparer, réutiliser, et faire durer.

Pour les gaz à effet de serre, l’objectif est évident : réduire nos émissions. Une première étape a été franchie cette année avec la mise en place d’un inventaire de toutes nos sources d’émission de GES, grâce à une vaste collecte de données service par service. La prochaine étape vise à affiner cet inventaire. En installant des compteurs intermédiaires, on pourra bientôt mesurer plus précisément les dépenses d’énergie de chaque activité, et ainsi mieux cibler nos efforts futurs.

Vous aussi, rejoignez une entreprise durable et responsable : les CFL recrutent.

Embarquons avec Gilles, anciennement conducteur de trains, formateur de conducteurs de trains, dirigeant de la cellule formation conduite, désormais Coordinateur Projets et Digital Learning au sein du Service Formation et Développement. Il incarne à merveille notre nouvelle série « Cheminer aux CFL ».

Si vous êtes de ceux qui pensent qu’une carrière chez nous est linéaire et immuable, alors en voiture ! Découvrons ensemble son parcours atypique au sein des CFL !

Bonjour Gilles, aujourd’hui tu es Coordinateur Projets et Digital Learning, mais cela n’a pas toujours été le cas. Peux-tu nous dire quand et comment tu es entré aux CFL ?

Je suis entré aux CFL en septembre 2000. J’avais le choix à l’époque entre continuer mes études ou aller travailler. La visite des CFL à mon lycée pour promouvoir certains postes a joué un grand rôle dans mon choix final. Je me suis dit : pourquoi ne pas tenter le métier de conducteur de trains ? À seulement 19 ans j’ai donc commencé la formation pour devenir conducteur de trains, une première aux CFL à l’époque pour quelqu’un d’aussi jeune que moi. La formation a duré 24 mois et portait sur les trois réseaux : Luxembourg, France et Belgique, pour le transport de voyageurs et de fret. En septembre 2002, à la fin de ma formation j’ai donc fait mes premiers pas en tant que conducteur de trains.

Que s’est-il passé ensuite ?

J’ai eu envie d’évoluer vers le poste de formateur, et pour ça il fallait passer un « examen de promotion ». À la même période, il y a eu la création de la filiale CFL Cargo, on m’a proposé d’être muté là-bas pour y mettre en place la cellule de formation continue avec un autre formateur expérimenté. Je devenais également responsable de l’encadrement et du suivi d’une soixantaine de conducteurs. J’ai accueilli cette opportunité comme un challenge, j’étais jeune et il fallait tout créer de zéro. Ce fut pour moi une très belle expérience. Une fois la cellule de formation mise en place au sein de CFL Cargo, le recrutement de nouveaux formateurs a eu lieu afin de renforcer notre équipe.

On m’a alors proposé d’intégrer le Centre de Formation et de devenir formateur à la Maison mère. Avec mes deux années d’expérience, je me sentais capable de revenir à la Maison mère et de m’ouvrir à de nouvelles perspectives d’évolution. Pendant quatre ans, j’ai donc été instructeur-formateur et examinateur de conducteurs de trains pour les réseaux luxembourgeois et belge.

À la Maison mère des CFL, les métiers et les fonctions sont organisés en « carrières », dont l’accès est défini par le niveau de diplôme. Les grades les plus élevés des carrières sont seulement accessibles par le biais d’un « examen de promotion ». Il est également possible de changer de carrière dans le cadre d’une mobilité interne, en réussissant un examen dédié.

Et en 2012 ?

Une nouvelle opportunité s’est présentée à moi lorsque la place de Dirigeant de la Formation conduite s’est libérée. Je n’ai pas hésité et je me suis lancé. Je connaissais déjà l’équipe, je me sentais capable de prendre le rôle de manager. Je suis devenu Dirigeant de la Formation Conduite au sein du Centre de Formation des CFL.

Les changements ne se sont pas arrêtés là ! Raconte-nous comment s’est passé ce dernier virage.

J’ai exercé ce poste jusqu’en 2018, quand une nouvelle opportunité s’est présentée à moi. Le Service Formation avait besoin d’un Coordinateur Projets pour la mise en place d’une plateforme de formation en ligne (un LMS, pour Learning Management System) et pour le suivi de divers projets en interne. J’ai tout de suite été intéressé par cette proposition afin de faire avancer des projets interne au service et de faire évoluer les formations vers le digital learning . J’ai beaucoup aimé cette démarche de partir d’une idée concrète jusqu’à un produit fini. Cela représentait pour moi un nouveau challenge, et le timing était bon car je souhaitais également donner l’opportunité à d’autres formateurs de mon équipe d’évoluer en compétences et acquérir une autre fonction au sein du Service Formation.

Il y a eu beaucoup de changements de cap, quels en ont été les éléments déclencheurs ?

Mon instinct naturel me pousse à découvrir de nouveaux horizons, je n’aime pas rester stable à une même place, j’ai besoin de me remettre en question en permanence. Dès ma formation de base j’avais déjà eu envie d’évoluer dans l’entreprise et transmettre mon savoir par le biais de postes comme formateur/instructeur et de travailler en équipe. La rencontre de deux formateurs passionnés par le ferroviaire m’a aussi beaucoup inspiré. Ils m’ont donné envie d’évoluer, tout en restant dans le domaine de la traction. Les CFL m’ont permis de découvrir de nombreux métiers et environnements de travail différents et m’ont donné la possibilité d’évoluer en entreprise.

En quoi tes mobilités internes passées te sont-elles utiles aujourd’hui ?

Mon background ferroviaire assez solide m’aide beaucoup dans la mise en place de nouveaux projets : le simulateur de conduite est en constante évolution, la plateforme LMS poursuit son déploiement, il y a encore de nombreux projets internes pour améliorer nos formations. C’est dans ce sens que j’essaie d’apporter mon soutien, mon expertise et ma gestion dans les équipes. Après plus de 20 ans aux CFL, je connais beaucoup de collaborateurs dans divers services, ma capacité à mobiliser les équipes et à travailler étroitement avec eux est un atout.

Avais-tu certaines attentes ou appréhensions particulières avant de te lancer dans la mobilité interne ? Comment se sent-on avant de sauter le pas ?

La seule crainte que j’avais au début était liée à mon jeune âge. Vais-je être bien accepté par les anciens conducteurs ? Comment gérer les conflits avec quelqu’un qui a 20 ans de plus que moi, suis-je légitime ? À ce propos nous avions justement reçu une formation pour la gestion des situations délicates, mais je touche du bois, elle ne m’a jamais servi. Tout s’est toujours très bien passé, tout le monde a toujours été très bienveillant avec moi.

Passer de conducteur à formateur est un cap, certains collègues conducteurs auraient pu voir ce changement comme une prise de distance de ma part, mais pas du tout : je suis resté accessible et ouvert et ils sont venus vers moi très naturellement. Ma devise : Ne pas oublier d’où l’on vient. Il y a toujours en moi une partie « conducteur de trains », je n’ai pas perdu de vue mes racines.

Ma devise : Ne pas oublier d’où l’on vient. Il y a toujours en moi une partie « conducteur de trains », je n’ai pas perdu de vue mes racines.

Cela n’a pas été trop déstabilisant justement de te lancer dans un domaine éloigné de ton parcours initial ?

Le plus compliqué finalement pour moi, c’était de « couper » avec le domaine de la traction quand je suis passé au digital learning. Je suis resté présent et accessible en cas de besoin et demande d’appui de nos formateurs ainsi que de mon successeur, mais après quelque temps il faut lâcher prise et se concentrer sur sa nouvelle fonction.

Concernant le digital je n’avais aucune appréhension. Je considère plutôt cela comme une opportunité de compléter certaines formations avec l’aide des médias modernes adaptés. La dimension digital learning fait évoluer les méthodes d’apprentissage pour la nouvelle génération, très ouverte à ce type de médias pédagogiques. C’est un challenge quotidien, il faut être en constante innovation. Les formateurs doivent s’adapter et évoluer au même rythme que le digital. Cela fait gagner en temps et en qualité d’enseignement : exercer une théorie en pratique avec la réalité virtuelle, avant de se lancer vraiment dans la pratique, c’est un atout énorme que l’on donne aux stagiaires par exemple : un premier pas sans danger. Mettre à disposition des parcours de formation e-learning sur des thématiques ferroviaires va augmenter l’intérêt de se tourner vers une formation digitale qu’ils peuvent consulter, et va les préparer encore mieux à leur examen final.

Tu as pu travailler seul et en équipe, et expérimenter différents rythmes de travail, finalement qu’est-ce qui te convient le mieux ?

Les rythmes sont très différents : lorsque l’on est conducteur de trains on travaille seul avec des horaires de travail irréguliers : week-ends et jours fériés. Cela a une grande influence sur la vie privée. Ce rythme de travail et de sommeil n’est pas facile pour tout le monde. J’ai vite remarqué que je n’étais pas fait pour travailler seul toute ma vie : j’aime travailler en équipe, dialoguer… et avoir des horaires réguliers m’a permis de stabiliser ma vie sociale.

Mais être conducteur de trains a aussi ses atouts : on est notre propre chef, proche de la nature, très confortablement installé, la journée de travail passe très vite.

Je dois avouer que le rythme et la charge de travail se sont amplifiés avec mes changements de poste et mes heures de travail ont augmenté au fur et à mesure de mon évolution… mais cela ne me dérange pas, je reste motivé et je n’ai pas peur de travailler et relever de nouveaux défis.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui hésite à rejoindre les CFL ?

Je dirais qu’il faut tenter sans hésiter !

Bien que les CFL proposent une certaine sécurité de l’emploi, ce n’est pas pour autant une entreprise figée. En entrant aux CFL, on ne fait pas nécessairement le même métier pour le restant de notre carrière. Avant d’intégrer l’entreprise, je n’aurais jamais pu imaginer toute la panoplie de métiers présents aux CFL, ainsi que les nombreuses opportunités de mobilité interne. J’ai découvert l’univers et les opportunités qu’offre l’entreprise au fil des années.

Si la personne n’a pas peur de se lancer dans une aventure comme celle-ci, qu’elle jette un œil à notre site carrière : de nombreux postes sont ouverts dans des domaines spécifiques et variés : ferroviaire administratif, technologie, immobilier, innovation…

Marc, 23 ans, a toujours rêvé de devenir conducteur de trains. Pour y parvenir, le jeune homme a postulé (et a été admis) en 2020 en stage aux CFL. Pendant un an, il a appris ce métier aussi passionnant qu’exigeant, où prévaut une priorité absolue : la sécurité. Avec son coach Cyrille, lui-même ancien conducteur de trains, il nous raconte cette riche aventure humaine et professionnelle.

Un savant mélange de théorie et de pratique

Marc, tu as 23 ans et tu seras bientôt conducteur de trains aux CFL. Peux-tu nous dire, d’abord, pourquoi tu as choisi cette voie ?

Marc : Parce que c’est un métier génial ! Il me fait rêver depuis que je suis tout petit. Ma passion numéro 1 a d’ailleurs toujours été les trains miniatures. C’est donc assez naturellement que j’ai décidé, pour mon métier, de passer aux choses sérieuses : la conduite des vrais trains.

Comment as-tu rejoint les CFL ?

Marc : J’ai postulé au stage à la fin de ma 12ème, en 2020. Pour être sélectionné par les CFL, il m’a fallu valider plusieurs étapes, notamment un test de langue et un entretien de motivation, mais aussi un contrôle médical et psychologique, pour obtenir un certificat de sécurité validant mon aptitude à la conduite.

Une fois admis au stage de conduite de trains, que se passe-t-il ?

Marc : Eh bien… l’aventure commence ! Les premiers jours sont intenses : on nous présente le programme d’étude, on reçoit son équipement de sécurité (sac à dos, gilet orange et chaussures de sécurité), ses livres, puis on visite le Centre de formation interne aux CFL, à Luxembourg-ville. C’est beaucoup d’infos à absorber mais l’ambiance est bienveillante. Une fois cette introduction passée, on passe aux choses sérieuses.

Justement, qu’apprend-on exactement ?

Marc : Il y a d’abord la partie théorique : on s’intéresse bien sûr au matériel, les locomotives, et à leur fonctionnement, on étudie l’électronique et la physique, on apprend l’infrastructure et ses règles, les conditions de freinage, etc. C’est assez dense ! Ensuite, il y a le volet pratique, la conduite à proprement parler. On sort alors de la salle de classe pour entrer en cabine de conduite.

La sécurité, priorité numéro 1 des CFL

Vous êtes donc très vite plongés dans le grand bain…

Marc : Absolument. C’est ce qui est chouette : on commence tout de suite sur des trains réguliers, avec passagers et en conditions réelles. Nos premiers pas sont évidemment très encadrés et sécurisés. Durant tout le stage, on est accompagnés d’un conducteur-tuteur expérimenté.

Quel souvenir gardes-tu de ta toute première conduite ?

Marc : Conduire un train, la première fois, est assez bizarre (rires)… C’est très différent d’une voiture ! J’étais forcément un peu nerveux, bien sûr, mais ravi, et rassuré par la présence du conducteur-tuteur à mes côtés.

En plus de vos formateurs, vous avez aussi chacun un coach attitré. En quoi est-ce utile ?

Marc : Cyrille, mon coach cette année, est quelqu’un à qui je peux poser des questions techniques, revenir sur les points que je n’ai pas totalement saisis, et même confier mes soucis personnels. C’est un vrai soutien humain. On découvre d’ailleurs pendant le stage que les CFL sont une grande famille. On s’y sent vite chez soi.

Conduire un train n’est pas une chose anodine. Quelle place occupe la sécurité dans l’apprentissage ?

Marc : C’est simple : elle est le fil rouge du stage, et ce dès le premier jour. La sécurité est au cœur de ce métier. Concrètement, il s’agit de maîtriser les systèmes de sécurité à bord mais aussi sur l’infrastructure, à l’image du Système de sécurité européen (ETCS, pour European Train Control System). Ce système contrôle la vitesse et évite les accidents et dépassements des signaux rouges. On apprend aussi l’importance de bien utiliser son équipement personnel (gilet, chaussures de sécurité, etc.) ou encore à gérer des situations exceptionnelles sur un simulateur de conduite. Les CFL sont très très exigeants sur la sécurité.

La preuve, c’est que le stage est jalonné d’examens…

Marc : C’est vrai. Nous sommes évalués de manière continue, pour ne rien laisser au hasard. Outre la licence (permis de conduire ferroviaire) et la maîtrise de l’infrastructure, il y a, pour valider le stage, un examen de dépannage, un oral, un test sur simulateur et une conduite d’un train commercial avec examinateur.

Aux CFL, une carrière durable et dynamique

Côté rythme, à quoi ressemble la vie quotidienne d’un stagiaire en conduite de trains ?

Marc : À celle… d’un conducteur de trains ! En effet, si pour la théorie les horaires sont assez classiques (7h – 15h), ils sont flexibles dès qu’on entre dans la pratique. On peut rouler très tôt le matin, tard le soir, en pleine nuit et bien sûr le week-end et les jours fériés. Pas de routine, donc. Personnellement j’aime bien cette flexibilité. Elle fait partie intégrante du métier et donne beaucoup de temps libre.

Cyrille, tu es le coach de Marc. Selon toi, quelles sont les qualités requises pour devenir conducteur de trains ?

Cyrille : Il faut être ponctuel, rigoureux et, comme l’a bien dit Marc, se montrer très attentif à la thématique sécurité. Et puis il faut être motivé : ce stage, condensé en un an, demande d’étudier pas mal de matières. Côté physique, il est demandé d’avoir une bonne vue, une bonne ouïe et un cœur en bonne santé.

Et quid du niveau de formation demandé à l’entrée ?

Cyrille : Nous demandons aux candidats d’avoir validé un CATP artisan (serrurier, électricien, électronicien, mécanicien), un diplôme de technicien ou d’avoir passé leur 2ème technique ou 3ème classique.

Par ailleurs, la connaissance (niveau B1) des langues luxembourgeoise, allemande et française est requise.

Combien de candidats sont retenus ?

Cyrille : Nous recevons près de 300 candidatures chaque année, pour 24 embauches. Les recrues sont réparties en deux classes, l’une commençant son stage au printemps et l’autre à l’automne. C’est sélectif, donc, mais le jeu en vaut la chandelle : une fois cette étape passée, le stage est rémunéré et est confirmé en CDI dès lors que les examens se passent bien !

Marc, j’imagine que tu es pressé de rouler en tant que titulaire…

Marc : Oui, j’ai hâte… Ce sera en septembre si tout se passe bien et je me réjouis de rouler sur la ligne de Troisvierges, ma ligne préférée, qui va vers le nord du pays : les paysages et la nature qui la bordent sont magnifiques !

Comme Marc, prenez les commandes de votre prochaine carrière aux CFL, et venez découvrir un métier hors du commun.