Répondre aux besoins actuels, sans compromettre l’avenir des générations futures : tel est le grand défi du développement durable. Depuis des années, les CFL ont mis en place une politique ayant pour but d’agir sur leur impact social et environnemental, en travaillant notamment sur l’offre, la qualité, la sécurité, la santé, la bonne gestion des ressources humaines, le respect de l’environnement et, plus généralement, le dialogue. Pour superviser l’ensemble de ces actions, un poste a été créé en 2019. Et c’est Florian qui l’occupe. Il nous fait découvrir sa fonction de Responsable de la Cellule Développement Durable.
Un nouveau poste, pour une vision à long terme
Bonjour Florian, tu es Responsable de la Cellule Développement Durable aux CFL. Peux-tu nous en dire plus ?
Je suis entré en fonction début 2019, quand la cellule a été créée. On croit souvent que le développement durable, cela ne concerne que l’environnement. Mais c’est un concept vraiment plus global. Le développement durable répond aux besoins du présent : nous devons repenser notre impact sur la société, le travail, l’humain et l’environnement qui nous entoure. Ces comportements, appliqués à l’entreprise, donnent la RSE (Responsabilité Sociale d’Entreprise).
“… nous devons repenser notre impact sur la société, le travail, l’humain, et l’environnement qui nous entoure.”
Donc, mon rôle à moi c’est non seulement d’avoir une vue d’ensemble de toutes les actions responsables menées par les différents services au sein des CFL, mais aussi d’en initier des nouvelles. Tout cela passe beaucoup par la valorisation des initiatives ou projets que les différents départements ont su mettre en place. J’essaie aussi de les aider, de les animer à aller plus loin, de sensibiliser les collaborateurs… parfois en apportant de l’expertise, en montrant le chemin que d’autres entreprises ont pris avant nous, ou tout simplement en faisant le lien entre nos différents départements.
Concrètement, à quoi ressemblent tes journées ?
Et bien, je n’ai pas de journée type, je dirais plutôt que j’enchaîne les projets. Quand j’ai pris mes fonctions, et même si de nombreuses initiatives responsables existent aux CFL, il a fallu partir d’une page blanche pour repenser la démarche RSE du Groupe CFL, avec l’objectif de la rendre vivante et engageante pour chacun.
Je me suis d’abord concentré sur la structuration de la démarche RSE. J’ai répertorié toutes les initiatives menées par les services des CFL afin d’obtenir le label “Entreprise Responsable” de l’Institut National pour le Développement durable et la RSE (INDR). C’était le point de départ.
Nous avons obtenu ce label en décembre dernier, pour trois ans. Depuis, j’ai pu concevoir une feuille de route plus concrète, en collaboration avec le Comité des Directeurs et le Comité RSE. J’ai créé ce comité aussi, avec des représentants des principaux services (ressources humaines, qualité, sécurité, environnement, communication…) et des activités du Groupe CFL (fret, voyageurs, infrastructure).
Nous devons impliquer tout le monde, pour qu’il y ait un engagement collectif autour d’axes comme les achats responsables, le bien-être, l’environnement.
“Chaque collaborateur doit se questionner sur ses comportements.”
Outre le label « Entreprise Responsable » de l’INDR, vous contribuez au plan national pour un développement durable (2030)… Qu’est-ce que cela comporte ?
L’Agenda 2030 est un plan d’action mondial qui se décline par pays en plan national, comptant 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) qui ouvrent la voie à un avenir plus durable. Une “consommation et production responsable”, les “villes et communautés durables”, la “vie terrestre”, la ”bonne santé et le bien-être” ou encore “l’éducation de qualité” font partie de ces grands axes.
Un groupe comme le nôtre a la responsabilité de s’engager, nous devons nous questionner sur l’impact de nos décisions, qu’elles soient opérationnelles ou stratégiques. Nous essayons de contribuer à ces ODD au niveau du Groupe. Mais au niveau individuel également, tous les collaborateurs doivent s’interroger sur leurs comportements, et surtout sur l’impact de leurs actes. C’est ça aussi le développement durable.
Le développement durable concerne l’ensemble des collaborateurs
Toutes ces initiatives ne pourraient être menées sans une variété d’acteurs au sein des CFL. Qui sont-ils ? Peux-tu nous dire deux mots sur le Forum d’Échange et les Midis Malins, par exemple ?
Le Forum d’échange, c’est une initiative du service des Ressources Humaines, pour faire remonter les idées de nos collaborateurs. Nous faisons généralement un tour de table, et tout le monde peut donner son avis. C’est important que chacun sente qu’il a un rôle à jouer. Des idées d’initiatives durables remontent aussi suite aux différents sondages collaborateurs et ateliers thématiques lancés par la Cellule Développement Durable, ou par le biais des Innovation Cafés qui sont organisés de manière régulière par l’équipe Digital Innovation Lab.
Les Midis Malins sont des courtes réunions qu’on organise à la pause-déjeuner, sur des thématiques bien précises autour du développement durable : l’alimentation responsable, les déchets… Tous les collaborateurs sont les bienvenus, mais nous ne forçons personne. Il faut un réel intérêt pour que les échanges soient constructifs.
Fais-tu également appel à des ambassadeurs ?
Oui, aussi. L’idée était de pouvoir rassembler des collaborateurs qui se portent volontaires pour tenir ce rôle. Ce n’est pas inscrit dans la fiche de poste, il n’y a pas de temps alloué sur le temps de travail. C’est juste, de manière très simple, une façon de permettre à ceux qui le souhaitent d’être davantage impliqués dans le développement durable.
“Ils pensent à eux, mais aussi à ce qu’ils vont laisser à leurs enfants.”
Un ambassadeur va pouvoir sensibiliser ses collègues au développement durable, aux bonnes pratiques, à la démarche responsable à adopter…
Nous comptons déjà une trentaine d’ambassadeurs. J’espère en rassembler cinquante d’ici la fin de l’année.
Cohésion, exemplarité et responsabilité
Tu parles d’un “rôle à jouer”. Pour comprendre l’importance de ce rôle, il faut savoir à quoi on s’engage, non ? C’est en cela que la charte CORE2 aide à mieux rassembler les collaborateurs ?
En effet. Prenons les mots qui composent cet acronyme : Coopération, Ouverture, Respect, Excellence, Exemplarité. Ce sont les valeurs nécessaires à l’adoption d’une démarche responsable.
C’est ce que nous essayons de transmettre, et de mettre en avant : l’ouverture au dialogue, la coopération avec les parties prenantes, la collaboration entre tous les services, l’envie de s’améliorer continuellement… Ces valeurs existaient bien avant la mise en place de cette charte au sein de l’entreprise et la création de la Cellule Développement Durable. Mais il fallait les faire vivre, les regrouper.
Finalement, la RSE se retrouve à tous les niveaux de l’entreprise. Est-ce une bonne chose selon toi, que tout le monde se sente et soit concerné ?
Être responsable, c’est avant tout se poser les bonnes questions. Donc je te réponds par un grand oui.
Dans toutes leurs décisions, des plus triviales aux plus complexes, les collaborateurs CFL sont de plus en plus nombreux à se questionner sur leur impact social et environnemental, sur le développement durable. Et aujourd’hui ils ont le sentiment que leur avis, leurs propositions, comptent de plus en plus.
Ils pensent à eux, mais aussi à ce qu’ils laissent en héritage à leurs enfants. Et ce phénomène dépasse la sphère de l’entreprise. Je pense qu’il ne doit plus y avoir de barrière entre notre engagement responsable au travail et à la maison. L’un doit nourrir l’autre.
Vous aussi, comme Florian, rejoignez une entreprise durable et responsable : les CFL recrutent.
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