
Quand on rejoint un employeur comme les CFL, c’est généralement dans une optique de moyen ou de long terme : la position est assurée, et la mobilité interne, une réalité. L’équipe du Relancement et Conseil carrière est justement là pour accompagner nos collaborateurs et collaboratrices dans leurs démarches de mouvements internes. Rencontre avec Stefanie, Caroline et Michel, qui mettent beaucoup de dévouement et de détermination dans leurs missions, entre changements de trajectoire et réinvention de carrières.
Stefanie, tu es la responsable de l’équipe Relancement et Conseil Carrière, et une de vos missions est de prendre en charge le suivi des personnes en réorientation : peux-tu nous expliquer votre rôle dans ce processus ?
Michel, avec sa formation en ressources humaines, Caroline et moi avec notre cursus en management et psychologie, nous comptons tous les 3 l’accompagnement de nos collègues dans leurs démarches de changement de poste parmi nos missions. Il faut savoir que la mobilité interne fait partie intégrante de la culture d’entreprise des CFL : chaque année, ce sont en effet plus d’une centaine de personnes qui changent de poste. Certaines changent par nécessité, à la suite d’un événement notable ou parce que le corps ne suit plus, après des années d’un travail physique, et d’autres ont envie de se réinventer au travail, sans forcément changer d’entreprise. Nous déployons beaucoup d’effort à retenir ces personnes qui veulent du changement, car elles ont une connaissance précieuse du fonctionnement des CFL, qui est un réel avantage concurrentiel par rapport à un candidat externe par exemple.
Les cheminots et cheminotes qui partent en pension ont en moyenne 32 années d’ancienneté aux CFL : c’est notre rôle d’employeur responsable que de les accompagner à travers ces décennies et leur donner l’occasion d’aligner leur vie professionnelle avec leurs aspirations au fil du temps.

Quelles sont les attentes des collaborateurs et collaboratrices qui vous contactent ?
Michel : C’est assez varié, et ça ne donne pas forcément lieu à un suivi chez nous. Ça va de la question très précise sur un point du statut du personnel – pour savoir par exemple si leur diplôme permet de prétendre à un poste donné en fonction de la carrière -, à une demande d’accompagnement dans l’optique d’une réorientation, sans forcément d’idée de poste préalable. Chaque accompagnement est unique, et on fait vraiment du sur-mesure en fonction des besoins de chacun et chacune. On peut par exemple leur organiser des visites de postes afin de leur permettre d’observer la pratique d’un métier qui pourrait les intéresser.

Concrètement, comment se met en place un accompagnement ?
Caroline : On commence par un entretien préliminaire, afin de faire connaissance, de faire le point sur les envies, et les compétences (informatique, bureautique, langues) du collaborateur ou de la collaboratrice. Cela nous permet ensuite d’établir une liste des métiers ou des types de poste qui pourraient être envisagés, et on entre son profil dans notre base de données. Chaque jour, Michel et moi passons en revue les annonces publiées en interne, à l’affût d’un éventuel match avec le profil de l’une des personnes que nous accompagnons et un poste à pourvoir.
Quand un tel cas se présente, nous pouvons l’aider dans la préparation de sa demande de mutation, et lui proposer un coaching pour s’entraîner aux entretiens et aux épreuves de sélection.

Michel : on peut aussi préciser que si le ou la collègue souhaite que notre accompagnement se fasse en toute discrétion, c’est tout à fait possible, et on ne contactera pas son service d’attache tant qu’une demande de mutation n’est pas transmise. Mais généralement, on constate que les personnes qui souhaitent se réorienter en ont déjà parlé ouvertement avec leur responsable et c’est quelque chose qui est bien accepté en interne.
Stefanie : selon le profil, on peut aussi éventuellement proposer un bilan de compétences en ligne, pour aider la personne à déterminer ses compétences et ses points de développement et à y voir clair sur ce qu’elle peut envisager pour la suite de sa carrière. C’est surtout utile dans un but de développement personnel, et ça ne mènera pas nécessairement à une mobilité, mais ça peut débloquer certains parcours et aider au maintien en poste, c’est une corde en plus à notre arc.

Quelle est la plus-value de votre accompagnement, quand on est par exemple en concurrence avec des candidats et candidates externes ?
Caroline : il faut savoir que travailler aux CFL est un avantage concurrentiel en soi, grâce à la connaissance du fonctionnement de l’entreprise. Nous aidons les personnes que nous accompagnons à en prendre conscience et à mettre toutes les chances de leur côté, en les mettant en confiance quant à leurs capacités. Nous travaillons sur leur confiance en elles en les préparant aux conditions des entretiens et des journées de recrutement par exemple.
Michel : concrètement, nous n’intervenons pas dans le processus de sélection, mais nous sommes assez proactifs pour récupérer des informations utiles sur un poste qui pourrait convenir à une personne en suivi chez nous, et ensuite même parfois organiser une visite et une rencontre pour qu’elle se fasse une idée avant l’entretien. L’autre sujet est celui des temps partiels, qui sont assez courants dans la population que nous suivons : là encore il nous arrive de discuter avec le service pour voir si un arrangement est possible. Donc on a ce pouvoir de donner de la visibilité aux candidatures internes, sans pour autant interférer dans le choix du service.


À ce propos, prenons l’exemple de Mike : Michel, tu l’as aidé à concrétiser son projet de réinventer sa carrière, tu peux nous expliquer comment ça s’est passé ?
Après de nombreuses années d’expérience dans son poste actuel, Mike savait qu’il voulait se réorienter, mais il n’avait pas d’idée précise en tête. Nous avons commencé par passer en revue ensemble les catégories de postes pour lesquels il était éligible. Aux CFL, les métiers sont organisés dans un système de grades de carrière, en fonction du niveau d’études requis pour exercer chaque métier. Une évolution vers d’autres carrières aux CFL est possible sous certaines conditions. C’est justement notre rôle d’informer, de guider et d’accompagner nos collègues dans ces démarches. C’est ainsi que Mike a complété sa demande de mutation : je l’ai relue et lui ai proposé de passer un entretien de préparation et je lui ai donné des astuces pour qu’il se sente vraiment prêt le jour J.
Tout s’est enchaîné particulièrement vite et bien pour lui, car entre son premier contact et sa mutation seulement 4 mois se sont écoulés : je l’ai guidé dans son parcours de réorientation, mais tout le mérite lui revient d’avoir décroché ce poste.

Mike, raconte-nous comment tu as eu l’idée de contacter Michel
C’est un collègue qui m’a parlé de la division Relancement et conseil carrière, au hasard d’une discussion. J’avais 35 ans, j’étais contrôleur de trains depuis 11 ans, et je parlais depuis un moment de cette envie de me challenger et de sortir de ma zone de confort. J’ai contacté Michel, et avec lui j’ai découvert concrètement les postes auxquels je pouvais postuler avec mon ancienneté, et j’ai choisi de tenter de décrocher un poste au guichet bagages.
Michel m’a aidé dans toutes les étapes de ma candidature, on a même fait une simulation d’entretien, car c’est toujours quelque chose de stressant pour moi, surtout après toutes ces années. Me faire accompagner par la division Relancement et conseil carrière a été la meilleure décision pour moi, je suis très heureux dans mon nouveau poste, et sans Michel je n’aurais même pas osé envisager cet emploi.

Revenons-en à votre rôle à tous les 3, Stefanie, Caroline et Michel : vous êtes résolument au service du développement professionnel de vos collègues au sein des CFL, mais qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail ?
Stefanie : ce qui me plaît énormément c’est la diversité amenée par toutes ces personnes, avec leurs profils et leurs aspirations différentes, on apprend tous les jours.
Michel : comme Stefanie, la variété des sujets fait qu’on n’a pas de routine, et je sais aussi la chance que j’ai de pouvoir organiser mon travail de manière assez indépendante, et de pouvoir travailler en parallèle de l’accompagnement sur différents projets en lien avec l’employabilité.
Caroline : j’aime cette absence de routine, et surtout l’idée de pouvoir avoir un impact positif fort dans la vie des gens en leur permettant de changer de travail : c’est précieux et très gratifiant pour moi.
Si vous aussi, vous aspirez à faire partie d’une entreprise où tout sera fait pour que vous vous épanouissiez aussi longtemps que vous le souhaitez, jetez un œil à notre site carrière, et trouvez votre Mission that rocks!

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