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Plongeons dans le quotidien de l’équipe environnement naturel. Appartenant au service Maintenance Infrastructure, elle regroupe actuellement Nadia, chargée d’affaires en environnement naturel, et quatre surveillants qui travaillent sur le terrain et surveillent étroitement la santé et la croissance des plantes, arbres et arbustes.

Bonjour Nadia ! La protection de l’environnement te tient à cœur depuis longtemps ?

Nadia : « Quand j’étais plus jeune, j’aspirais plutôt à une carrière d’architecte. Mais, au fil de mon parcours scolaire, j’ai fait un stage dans une déchetterie, puis un autre au sein d’un bureau d’ingénieur qui m’a permis d’évoluer dans l’univers de l’environnement. Ces deux expériences très concluantes m’ont donné envie de faire des études généralistes en environnement. J’y ai consacré un bachelor en Allemagne et un master en Belgique. C’est passionnant dans une époque où la sensibilité environnementale grandit, à un moment où la préoccupation pour la protection de nos écosystèmes est l’affaire de tous. L’environnement, c’est tout à fait global, ça me permet d’être au cœur de l’organisation de nos sociétés et au cœur des enjeux de notre époque. »

Tu as choisi d’intégrer les CFL dans une toute nouvelle équipe de surveillance de l’environnement naturel. Qu’est-ce qui t’attirait dans ce défi ?

« Effectivement, mon poste de Chargée d’affaires en environnement naturel n’existait pas tel quel avant mon arrivée, et il répond au besoin de développer de nouvelles façons d’opérer la gestion de la végétation, avec des méthodes conformes aux objectifs environnementaux actuels. C’est très motivant d’avoir la possibilité d’inventer moi-même mon propre poste, et de relever un défi environnemental de notre époque, d’être créative, de trouver un espace de liberté et d’autonomie à l’intérieur d’un cadre stable comme les CFL. Dans un cadre légal également contraignant, mais qui demande de l’inventivité pour arriver à le respecter. »

L’entretien de la végétation, c’est plus complexe qu’on ne le pense ?

« En effet, il ne s’agit pas simplement de prévoir de couper les mauvaises herbes de temps en temps. Notre travail est de trouver les meilleures solutions d’entretien de la végétation, avec la contrainte de respecter l’environnement tout en n’entravant pas les activités ferroviaires et en respectant les impératifs liés aux constructions existantes sur les sites. Il y a par exemple des contraintes liées aux espèces : les haies ne nécessitent pas la même fréquence d’entretien que d’autres types de végétation par exemple. Il faut aussi prendre en considération les nécessités de la sécurité ferroviaire et faire bon voisinage avec les riverains qui possèdent des maisons sur nos tracés, et ce, en restant en ligne avec la législation qui évolue pas mal ces derniers temps, cela donne une équation complexe qui fait appel à notre créativité pour élaborer des solutions qui conviennent à toutes les parties. »

Concrètement, comment se déroule le travail des surveillants ?

« Ensemble, on a mis en place un cadre opérationnel qui nous permet d’établir notre programme de l’entretien de la végétation. En s’y fiant, les surveillants procèdent aux coupes et aux entretiens dans différentes zones au fil de l’année, en variant aussi les méthodes et processus selon les différents terrains. Leur travail est aussi affecté par la météo, qu’il faut savoir un peu anticiper dans nos planifications. Il peut aussi nous arriver d’avoir nos plans contrecarrés par des évènements climatiques soudains : on fait comme tout le monde dans ces cas-là, on s’adapte. »

Quel est le profil des surveillants ? C’est un poste accessible à des gens aux horizons variés ?

« Actuellement, nous avons quatre surveillants. L’un est un cheminot chevronné qui a une bonne expérience de l’univers des CFL et une excellente connaissance du territoire luxembourgeois. Les trois autres sont des jeunes qui ont été embauchés plus ou moins en même temps, qui ont fait au lycée une spécialisation en environnement. »

Dans l’avenir, l’équipe sera appelée à grandir ?

« Certainement. Il y a beaucoup à faire pour faire évoluer nos pratiques actuelles, qui ne nous permettent pas encore d’atteindre l’idéal environnemental souhaité. Les prochaines années vont être très intéressantes : il faudra investir beaucoup de temps et d’énergie pour concilier tous les enjeux qui se poseront à nous. Difficile de prédire l’avenir, mais on peut par exemple imaginer une diminution graduelle de l’utilisation des pesticides, voire une interdiction de ceux-ci. Il nous faudrait alors beaucoup de main d’œuvre supplémentaire pour entretenir les abords des voies sans produits chimiques.

On pourrait imaginer aussi d’éventuels projets des CFL pour favoriser le développement de la biodiversité sur des terrains en friche, où seraient créés de nouveaux biotopes, et où cohabiteraient librement des plantes et des petits animaux. Il faudra alors entretenir ces espaces en fonction de règles de protection de la faune et de la flore. Il est clair que notre équipe est appelée à grandir et à diversifier ses activités et ses expertises. Le champ des possibles est très vaste.

Tout cela va prendre du temps, nous fonctionnons petit à petit, étape par étape, et dans le respect des activités ferroviaires et de leurs traditions. »

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Le nouveau siège social des CFL, devant la gare de Luxembourg fait partie d’un site important dans l’histoire des chemins de fer au Grand-Duché. Il pourra accueillir jusqu’à 1.200 employés dès 2027. Regards sur une opération immobilière d’envergure avec Roxane, directrice chez CFL immo.

Respect du patrimoine, architecture durable et concept énergétique innovant sont trois des grandes caractéristiques du nouveau bâtiment avec lesquelles doit jongler Roxane, au terme d’un processus de sélection architectural archi-rigoureux. Les défis sont nombreux pour cette directrice de projet qui cumule des formations universitaires en génie civil, en urbanisme et en architecture. Un triple profil qui lui assure un regard compétent sur l’ensemble des opérations.

« J’ai une vingtaine de collaborateurs à ma charge, et mon département est appelé à grandir ces prochaines années, assure-t-elle. C’est passionnant d’être au cœur des projets immobiliers des CFL. Je fais le suivi opérationnel des projets, et le lien avec la direction des CFL et les administrations luxembourgeoises. Nos missions ont beaucoup évolué ces dernières années. Nous avons des missions stratégiques et l’envergure des projets en cours n’est pas comparable à ce qu’on faisait avant. »

Une famille d’ingénieurs

Roxane a grandi dans une famille d’ingénieurs, dont notamment son père ingénieur qui a pratiqué ce métier avec passion toute sa vie. Plus tard, lors de ses études universitaires, s’est développé son intérêt pour l’architecture et l’urbanisme, et la maîtrise de ces trois disciplines sœurs ont fait d’elle une spécialiste aux savoirs pointus mais multiples, largement mises à profit en tant que maître d’ouvrage sur les chantiers parisiens pendant de nombreuses années.

Jusqu’à ce qu’elle entre aux CFL. Sa polyvalence fait d’elle une excellente chef d’orchestre, qui « comprend chacun des aspects », comme elle l’explique elle-même. En plus du nouveau siège social, son service pilote en ce moment la construction d’un immeuble de formation pour les ressources humaines et d’un nouvel immeuble administratif, de même que le réaménagement intérieur de nombreux espaces de bureaux. De plus, une grande partie de l’équipe développe des projets de promotion immobilière. En effet, d’ici 2030 le groupe CFL mettra sur le marché plusieurs centaines de logements. On parle ici du développement de plus de 150 000 mètres carrés de surface constructible sur le territoire luxembourgeois.

C’est évidemment le projet du siège social qui constitue la priorité de ses activités. « Le bâtiment actuel était obsolète parce qu’il peinait à loger tout le monde dans une période de forte augmentation des effectifs, explique-t-elle, et parce qu’il ne correspondait plus aux nouveaux modes de travail actuels, dans une ère de travail collaboratif et de partage. Il était également désuet sur beaucoup d’aspects techniques. »

Un projet exceptionnel

Toutefois, pas question de s’installer ailleurs que sur le site original, Place de la Gare « parce que ce site est important pour la mémoire collective des Luxembourgeois », réaffirme Roxane. Le projet combine ainsi le neuf et l’ancien, en conjuguant l’innovation architecturale et le respect du patrimoine, dans une démarche participative réalisée avec la ville de Luxembourg et l’Institut national pour le patrimoine architectural (INPA, anciennement Service des sites et monuments nationaux, NDLR).

« Il fallait intégrer tout le monde, car c’est un projet stratégique et emblématique pour les CFL autant que pour le quartier et pour la ville de Luxembourg, ainsi qu’à l’échelle du pays. ». Et les choses n’ont pas été faites à moitié. Au cours d’un appel d’offres public européen réalisé dans les règles de l’art, en deux phases, les dossiers en provenance de France, d’Italie, de Suisse, d’Allemagne, du Luxembourg et des Pays-Bas ont été analysés « de manière très fine et très cartésienne », confirme Roxane.

Pour se qualifier, les projets devaient respecter 140 critères, « établis en fonction des normes les plus exigeantes actuellement en architecture ». Les exigences étaient notamment élevées en matière de qualité architecturale et urbanistique, ainsi que la qualité des espaces de travail. À ceci s’ajoutent le choix des matériaux (durables et évolutifs), la gestion de l’eau, l’insertion dans l’environnement urbain, la prise en compte d’objectifs environnementaux et l’intégration des façades protégées de l’ancien bâtiment. « Nous avons aussi été exigeants avec les architectes en ce qui a trait au planning de l’exploitation future de l’espace et à la conception architecturale du bâtiment, qui doit correspondre à l’image de marque de l’entreprise. Nous voulions un bâtiment-signature avec une forte identité. Il fallait aussi que tout soit conforme à plusieurs demandes de certification avec des niveaux d’exigence importants », ajoute Roxane.

Un bureau luxembourgeois d’architecture et d’urbanisme ainsi que deux bureaux d’études ont été retenus grâce à leurs soumissions d’une qualité remarquable.

Le défi de la conservation des façades

Non seulement la façade de l’ancien bâtiment sera conservée, mais elle retrouvera son lustre d’antan. « Lors des précédentes rénovations, des couches d’isolation supplémentaires avaient été installées à l’extérieur, faisant perdre au bâtiment ses lignes fines architecturales anciennes, rappelle Roxane. On a prévu de lui redonner son identité ancienne, tout en construisant un bâtiment fonctionnel moderne. »

C’est l’un des défis. De même que celui de respecter toutes les exigences du classement du bâtiment par l’INPA en arrivant tout de même à y associer le niveau de performance énergétique souhaité et créer de l’harmonie avec la façade des nouvelles extensions.

L’escalier et la fresque murale en mosaïque dans le hall d’entrée du bâtiment sont aussi entièrement intégrés dans le nouveau concept.  

Un concept énergétique innovant

Roxane en est fière : le concept énergétique du siège des CFL sera l’un des plus singuliers au Luxembourg, avec des techniques performantes et durables. Comment fonctionne ce système de réchauffement et refroidissement par dalle active ? « Il s’appuie sur de grands réservoirs d’eau et des pompes à chaleur réversibles, explique la directrice. Ces pompes vont puiser leur énergie dans l’eau, qui se refroidit ou se réchauffe en fonction des besoins de chauffage ou de climatisation. Une partie du système est aussi connectée au réseau de chauffage urbain, et il y aura aussi un système de panneaux solaires hybrides qui produit entre autres de l’électricité qui sera directement consommée sur place. »

L’objectif est d’éviter le plus possible l’usage de gaz. Les CFL prévoient d’utiliser seulement 30% de gaz, notamment pour les besoins du futur restaurant du siège, mais les analyses sont en cours afin de réduire au maximum la dépendance au gaz : « Ainsi, on vise le niveau d’excellence en certification BREEAM (pour « Building Research Establishment Environmental Assessment Method », certification environnementale mondialement reconnue) », annonce fièrement Roxane. Le projet prévoit aussi la récupération des eaux pluviales et des eaux grises, utilisées pour alimenter les espaces verts et les sanitaires.

Travailler dans ce nouveau bâtiment en tous points conforme aux plus hauts standards sera un vrai plaisir, Roxane en est convaincue. Relié à la gare centrale grâce à une interface du côté nord, le siège social aura en tout temps une connexion vibrante avec les activités ferroviaires quotidiennes et le ballet des arrivées et des départs.

« Pour nous, c’est également important de participer au renouveau du quartier de la gare, conclut Roxane. Nul n’ignore qu’il y a eu ces dernières années une dégradation du niveau de sécurité, et les CFL tiennent à contribuer au bien-être dans le quartier et à y créer un urbanisme agréable pour toutes les couches de la population et tous les passants. »

Il faudra beaucoup de main d’œuvre qualifiée pour mener à bien ce grand projet. De nouveaux postes sont régulièrement à pourvoir dans l’équipe de Roxane : consultez le site jobscfl.lu pour trouver l’offre qui correspond à votre profil.

Quand créativité rime avec chemins de fer, voici l’histoire des « Dëppegéisser », (les « rétameurs de marmites »), deux frères qui ont choisi la voie des CFL à travers des métiers différents qui leur permettent de jongler, en parfait équilibre, entre vie professionnelle et carrière musicale.

Michel, avec sa formation de technicien énergétique en poche, s’est naturellement présenté aux CFL en 2008. Il s’occupe depuis de l’alimentation en électricité du réseau ferroviaire luxembourgeois. Une tâche qui n’est pas tout à fait étrangère à son frère Luc, aux commandes des chantiers. Celui-ci a été séduit par l’environnement professionnel que son frère lui avait présenté.

« En discutant avec Michel, j’ai rapidement compris que je devais répondre à cette petite annonce lorgnée dans le journal. Tout était parfait : horaires, qualité de vie au travail, et même le salaire ! Les CFL sont tellement variés en terme de métiers que tous les profils sont recherchés, de l’administratif à l’informaticien ou l’ingénieur, en passant par des travaux plus manuels sur le terrain. De plus nous avons, depuis quelques années, notre propre centre de formation pour les futurs collaborateurs qui souhaitent apprendre ici, dans l’atelier des CFL. »

Les CFL n’oublient pas non plus de proposer des nouveaux challenges aux employés ou de leur offrir de nouvelles perspectives, un aspect hyper positif pour nos Dëppegéisser.

« Au début, j’ai commencé comme chef de circulation au poste d’aiguillage »,explique Luc .« Et au bout d’un moment, j’ai eu envie de changement. Je m’occupe à présent de la planification des travaux. C’est un job qui se fait presque entièrement au bureau et cela me convient à 100%. »

Depuis ce changement, Luc planifie, organise et prépare tous les grands chantiers des CFL devant plusieurs écrans qui lui permettent de programmer chaque intervention avec précision. Le réseau des chemins de fer luxembourgeois est en constante évolution et doit parfois être mis à l’arrêt sur certains tronçons, afin de permettre la mise en oeuvre de travaux. Même si leurs missions sont différentes, nos deux frères sont amenés à collaborer sur différents chantiers. Michel préviendra Luc qu’un tronçon doit être mis hors tension afin de pouvoir intervenir sur une caténaire. C’est alors un ballet organisationnel qui démarre afin de permettre à chacun de travailler en toute sécurité.

Bien que l’ambiance soit conviviale, les deux frères prennent leur travail très au sérieux. Ils sont conscients de leurs responsabilités respectives comme par exemple gérer les 590 kilomètres du réseau électrique. Un chiffre impressionnant qui ne leur fait pas peur.

« Quand on se sent bien au boulot, on a envie qu’il soit bien fait. C’est logique, et ça, les CFL l’ont très bien compris en instaurant un climat de confiance à tous les étages », se réjouit Michel.

Avec leurs carrières de musiciens, les deux frères ont également un emploi du temps très chargé en dehors du travail. Une contrainte parfaitement prise en compte par les CFL.

« Ma fonction m’autorise à travailler de 7h à 15h, ou de 6h à 14h. Cela me permet de profiter pleinement de mes deux vies après le travail, que ce soit à la maison ou sur scène. Même si nous devons parfois travailler de nuit ou d’astreinte, s’il faut intervenir en urgence pour un dépannage, cela fait partie de notre mission car la vie ne s’arrête jamais sur les rails. C’est un petit effort qui nous est demandé, mais largement compensé par tous les bons côtés du métier » confie Michel.

Luc acquiesce en précisant que, grâce à une bonne organisation interne, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle est tout à fait respecté. Il bénéficie de son côté d’un horaire flexible lui permettant de quitter son bureau parfois plus tôt que d’habitude : « certains soirs de concert par exemple, si le travail est fait, je dois simplement en parler à mon responsable et je peux partir plus tôt, car ils sont au courant de notre deuxième vie, et cela ne leur pose aucun problème. »

La musique a toujours fait partie des CFL avec les chansons « Charel » ou « Jangeli » bien ancrées dans le folklore luxembourgeois. L’une des chansons des Dëppegéisser, « Tun vun der Bunn », qui reprend certains vieux clichés des CFL, a été envoyée à toute la direction de la société qui semble avoir été conquise puisque les deux frères n’ont reçu que des retours positifs, une belle preuve de tolérance et d’humour de la part de leurs dirigeants.

« Nous avons eu l’honneur de jouer en concert pour les 75 ans des CFL l’année dernière au funiculaire. C’est une véritable reconnaissance de la part de notre direction qui nous montre également qu’elle est fière de ses collaborateurs et de ce qu’ils font en dehors de leur travail au sein de l’entreprise. »

Une fierté que l’on retrouve chez nos deux frères. Pour eux, c’est l’aspect humain qui prime et ce, à travers leur relation avec des collègues qu’ils apprécient pour leur loyauté, leur honnêteté et auxquels ils font confiance en toute situation :

« Certains d’entre eux sont même devenus des amis. L’ambiance est vraiment sereine et c’est comme cela que nous arrivons à travailler de manière optimale, parce que nous savons que nous pouvons compter les uns sur les autres. »

Si, comme Michel et Luc, vous souhaitez concilier carrière exaltante et une passion artistique, découvrez toutes nos opportunités !

Pour contribuer à l’atteinte de l’objectif national de neutralité carbone d’ici 2050, les CFL ont enclenché une vaste opération de mesure de l’empreinte carbone de la société. Les émissions directes et indirectes sont scrutées à la loupe, première étape d’une campagne de réduction et de compensation. Aux commandes de cette stratégie 0 Carbone, Manuel orchestre ces opérations de maîtrise des émissions des CFL. Il nous raconte ce passionnant processus.

Comment es-tu devenu coordinateur sécurité et environnement aux CFL ?

Manuel : Sans avoir été spécifiquement attiré par les questions environnementales quand j’étais jeune, j’ai toujours eu de l’appétence pour les sciences, notamment la biologie. C’est d’ailleurs la discipline que j’ai choisie pour ma licence. À partir de là, les enjeux environnementaux se sont imposés comme une évidence, à la fois à titre d’intérêt personnel et parce que les défis climatiques de notre époque ont rendu le sujet inévitable. Cela s’est fait doucement, par petites touches, dans un croisement tout naturel entre la biologie et les sciences environnementales, qui sont bien évidemment liées à plusieurs égards. J’ai alors fait un master en Gestion et valorisation des écosystèmes aquatiques – un univers passionnant. Et, il y a six ans, de fil en aiguille après quelques autres expériences de travail, j’ai rejoint les CFL à ce poste qui a beaucoup évolué ces derniers temps afin de se concentrer de plus en plus sur les thématiques environnementales. Je n’avais pas anticipé travailler dans l’univers des chemins de fer, mais c’est un monde stimulant, où je peux conjuguer plusieurs de mes intérêts scientifiques.

Peux-tu résumer les grands objectifs de la stratégie 0 Carbone dont tu as la responsabilité ?

Manuel : Il s’agit, dans un premier temps, de prendre conscience et de mesurer notre impact sur l’environnement à tous points de vue. Cela se fait en prenant en compte l’activité ferroviaire en elle-même, mais aussi les émissions liées au travail de bureau, celles engendrées par notre gestion des déchets, par la construction de nouvelles infrastructures. Nous incluons également les émissions de nos fournisseurs et sous-traitants et celles liées aux marchandises que nous achetons pour nos activités quotidiennes, entre autres. La première étape est de faire un bilan des gaz à effet de serre, autrement dit de calculer nos émissions directes, celles émises directement en lien avec nos activités, ainsi que nos émissions indirectes, celles émises en amont et en aval de nos activités. Nous travaillons à mettre en place, de façon globale dans l’ensemble de l’entreprise, des manières concertées et efficaces de faire ces calculs – cela n’avait jamais été fait aussi exhaustivement auparavant. Par la suite, à partir de ces données, on pourra mettre en place des mesures de réduction, voire éventuellement de compensation, de nos émissions de gaz à effet de serre.

« Les CFL désirent vraiment faire preuve d’exemplarité écologique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre liées à leurs activités. »

En fonction des différentes sources d’émissions, les méthodes de calcul diffèrent ?

Manuel : Maintenant que nous avons réalisé un exercice de calcul pour les années 2019 à 2021, nous avons une meilleure idée de l’arsenal de méthodes dont nous avons besoin pour arriver à identifier toutes nos émissions. Un bureau d’études nous a accompagné dans ces opérations complexes, qui nécessitent de collecter beaucoup de données, de faire des estimations à partir de différentes formules de calcul, et d’analyser et de croiser efficacement les données. Avec ce bureau, on a choisi un cadre global de travail appelé le Greenhouse Gas (GHG) Protocol – c’est une méthodologie standardisée qui s’est avérée très efficace. Il fallait commencer par faire une cartographie des CFL, reconstituant toutes les facettes de l’entreprise sous l’angle des émissions de CO2, pour être certain de n’oublier aucun service ni aucune activité potentiellement génératrice de gaz à effet de serre. Ensuite, il a fallu réunir les données et calculer.

Peux-tu donner des exemples concrets ?

Manuel : Dans certains cas, c’est simple : on connaît par exemple précisément les quantités de diesel achetées et utilisées par les CFL sur une année. Mais, dans d’autres cas, comme les émissions reliées au chauffage et à la climatisation des bâtiments par exemple, on doit notamment travailler sur la base de données monétaires (les montants des factures payées) et faire des estimations à partir des données disponibles. D’une manière générale pour les émissions indirectes, les calculs sont ainsi faits, à partir d’une analyse des dépenses des CFL, dans une collaboration avec les départements de comptabilité et de finance. Les dépenses d’achat de matériel de bureau, par exemple, sont pris en considération de cette manière. On utilise également les données de différents sondages, par exemple pour mesurer les émissions engendrées par les déplacements de nos collaborateurs vers leurs lieux de travail, qu’ils viennent en voiture ou en transport en commun. On a fait le même genre d’estimation au sujet des passagers des CFL, pour calculer leurs émissions lors des trajets vers nos différentes gares. On a aussi utilisé des statistiques nationales, émises par le gouvernement, au sujet des habitudes de transport des Luxembourgeois, à partir desquelles on fait des estimations. On va très loin dans le calcul des émissions indirectes, les émissions liées à nos activités mais non émises sur nos sites ou par nos engins.

Y-a-t-il des émissions qui s’avèrent encore impossible ou trop difficile à mesurer ?

Manuel : Toutes celles relatives à nos activités numériques sont difficiles à saisir dans leur entièreté. L’impact de nos déchets est aussi parfois difficile à mesurer. Contrairement aux émissions directes, que nous arrivons déjà à estimer de manière complète, les émissions indirectes représentent globalement un défi et il reste beaucoup de potentiel pour améliorer leur recensement. Pour cela, j’aurai besoin de renfort. Tous les gens qui ont de l’expérience en bilan carbone et des compétences en analyse de données sont les bienvenus aux CFL pour nous aider à mener à bien cet exercice.

L’étape suivante est de déterminer comment réduire ou compenser les émissions ? Quelles pistes sont envisagées ?

Manuel : Nous sommes à l’étape de consultation des représentants de divers niveaux hiérarchiques des CFL pour répertorier, d’abord, ce qui existe déjà, et identifier des manières de généraliser et d’affiner les bonnes pratiques déjà en place. Ensuite, on déterminera ce qui sera mis en place, en fonction des réalités du terrain et des besoins de chaque département, en essayant aussi de centraliser ce qui peut l’être, pour éviter des actions isolées qui ont peu d’impact. C’est l’une des joies de mon travail : collaborer avec tous les services des CFL dans une grande conversation collective. Et c’est ainsi qu’on arrive à faire vraiment changer les choses à tous les niveaux.

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Qu’il est loin le temps où l’accompagnateur de train ne faisait que contrôler les billets. Autres temps, autres mœurs dira-t-on. Mais l’évolution des technologies et la gratuité des transports en commun ne sont pas totalement étrangères à cette métamorphose du métier de contrôleur devenu, par la force des choses, un accompagnateur bienveillant. Un choix de vie et une évidence pour Carmen qui a su mettre sa rigueur et son sens du dévouement au service des voyageurs depuis maintenant plus de dix ans. Tête-à-tête avec celle qui transforme votre simple trajet… en voyage.

Carmen, est-ce que tu peux nous décrire ton métier d’accompagnatrice de trains ?

Je suis là avant tout pour assurer la sécurité des voyageurs à bord du train, c’est ma priorité ! À cela s’ajoutent le contrôle des billets, la diffusion de l’information aux voyageurs, les annonces d’accueil, les informations ponctuelles en cours de trajet, notamment. Pour résumer, disons que je suis responsable du bien-être de mes clients à bord du train et de tout ce qui s’y passe.

Sam et Claude sont tous deux ingénieurs au sein du département Ingénierie et Infrastructure des CFL. Si le principe de complémentarité qui conditionne leur collaboration favorise l’action au sein de l’entreprise, les deux collègues n’en conservent pas moins leur singularité. Plongeons dans leur quotidien le temps d’une interview croisée.

Sam, Claude, comment avez-vous accédé à ces deux postes à responsabilités ?

Sam : L’électronique et les sciences de la télécommunication m’ont toujours attiré dès mon plus jeune âge. Après un BTS Technique, j’ai poursuivi mes études afin d’obtenir mon diplôme d’ingénieur en télécommunications à l’Université de Nancy. J’ai répondu à une annonce des CFL qui correspondait exactement à ce que je recherchais. Et voilà, cela fait maintenant 3 ans que je suis ici… et je ne le regrette pas une seule seconde !

Claude : Pour ma part, je viens de l’industrie automobile, où j’ai travaillé près de vingt ans en tant qu’ingénieur électronique. Je cherchais un nouveau défi et un poste alors vacant auprès des CFL répondait précisément à mes attentes. J’ai eu la chance d’être recruté et de pouvoir intégrer cette équipe. C’est un environnement de travail très riche où règne une incroyable entente entre collègues, ce qui a pour effet de favoriser les échanges et d’établir une dynamique de travail très constructive. Nous sommes tous des passionnés !

Justement, expliquez-nous en quoi consiste votre travail ?

Sam : Je suis notamment responsable de la planification des annonces en gares, et plus spécifiquement de la diffusion acoustique. Cela consiste à diffuser les informations aux passagers sur les quais, via des écrans à affichage électronique mais également à travers la diffusion de messages audio. Qu’il s’agisse des annonces liées au trafic, de l’arrivée en gare des trains, des correspondances ou des perturbations sur le réseau, les avis sont diffusés quasi en temps réel. Et c’est mon job de m’assurer que les usagers disposent d’une information de qualité qui facilite leur déplacement et contribue à leur satisfaction.

Claude : Mon travail est lié à celui de Sam mais se situe bien en amont puisque je suis en charge  de la planification des circuits de transmission des informations, notamment à travers l’installation d’un réseau de fibre optique. Pour ce faire, nous profitons du réseau ferré qui nous permet de conduire notre câblage terrestre le long des voies et relie ainsi toute notre infrastructure, nos bâtiments, les gares… à notre propre réseau numérique. Mon service est en charge de la planification et du développement des liaisons de transmission entre les systèmes de télécommunications, mais également du réseau GSM-R (réseau spécifique au ferroviaire en Europe) interne et propre aux CFL. J’éprouve une grande satisfaction quant au fait de contribuer à maintenir un service de qualité au bénéfice de la communauté. Je reste convaincu que les transports publics et le fret via la voie ferroviaire sont indissociables du bon fonctionnement de la société et de la préservation de notre environnement.

Nous sommes tous des passionnés, ce qui rend le travail très facile.

En effet vos métiers sont différents, mais complémentaires. Comment décririez-vous l’entente au sein de votre département ?

Sam : Chacun peut s’accomplir dans son domaine de prédilection. L’échange est particulièrement cordial. Nous sommes tous des passionnés, ce qui rend le travail très facile.

Claude : Je ne peux que rejoindre les propos de Sam. Me concernant, cela fait à peine un an que je suis en poste et pourtant j’ai rapidement trouvé ma place au sein du département. Le travail est intéressant et l’entente est on ne peut plus constructive.

Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?

Claude : Mes priorités actuelles se concentrent sur l’optimisation du réseau de fibre optique et notamment la connexion des Datacenter avec les gares, comme Ettelbrück et Rodange entre autres. Mais les télécommunications sont un secteur en développement permanent et des ajustements et autres améliorations sont constamment au programme. On n’imagine pas à quel point l’information est primordiale au sein d’une entreprise comme la nôtre. Il en va de la sécurité de tous.

Je voulais donner une nouvelle impulsion à ma carrière et donner un sens nouveau à mon travail au quotidien.

Sam : Le renouvellement des gares de Rodange et d’Ettelbruck représente des chantiers d’envergure. Comme je l’ai indiqué précédemment, je suis également en charge des annonces à l’intention des voyageurs. Un environnement acoustique diffère fortement d’un endroit à l’autre. Il y a donc tout un travail d’adaptation des sytèmes de hauts-parleurs en fonction de l’environnement dans lequel ils sont implantés. Des mesures et des tests préalables sont indispensables afin de garantir une qualité d’écoute qui permette d’assurer que les usagers comprennent bien les messages diffusés.

Ces annonces sont-elles diffusées en temps réel ? Comment cela fonctionne-t-il ?

Sam : Oui, c’est quasiment en temps réel. Nous disposons d’un système qui convertit le texte manuscrit en paroles de manière automatisée, et ce en 4 langues. Ce système a spécialement été adapté à notre pays afin de permettre la diffusion d’annonces en langue luxembourgeoise.

Pourquoi avoir choisi les CFL ?

Sam : Le poste décrit dans l’annonce de recrutement correspondait parfaitement à mon profil et à mes attentes. Sincèrement, je ne peux pas imaginer mieux en terme d’épanouissement professionnel. Le cadre social est très favorable et le travail intéressant. Que demander de plus ?

Claude : Je voulais donner une nouvelle impulsion à ma carrière et donner un sens nouveau à mon travail au quotidien… L’idée de travailler dans le domaine ferroviaire et au service du public m’a plu. Les CFL regroupent une multitude de métiers très variés. C’est un monde un peu à part au sein duquel chacun peut trouver sa place.

Quel conseil donneriez-vous à un étudiant qui souhaite rejoindre les CFL ?

Sam : De croire en ce qu’il fait et de faire ce qui lui plaît vraiment ! Après ses études, il ou elle aura la chance de pouvoir exercer un métier qui lui correspond. Je n’imagine pas passer une grande partie de ma vie à effectuer des tâches qui ne me conviennent pas. Et même si c’est parfois difficile, ne pas baisser les bras et persévérer.

Claude : Sam a parfaitement résumé ma pensée. Et si je devais ne regretter qu’une chose, ce serait de ne pas m’être tourné plus tôt vers les CFL.

Si comme Sam et Claude vous souhaitez vous épanouir au sein d’une équipe où se conjuguent collaboration et mixité, rejoignez les CFL

Quand Nico arpente la foule des cavalcades luxembourgeoises avec son curieux vélo orné de bottes en caoutchouc multicolores, son apparition suscite toujours autant d’enthousiasme, même après presque 40 ans. C’est en 1984 que Nico, originaire de Kehlen, a pédalé pour la première fois avec son club de cycles comiques, suivant ainsi les traces de son oncle, qui a joué un rôle important dans sa vie. Nez de clown, vêtements à pois, constructions fantasques – Nico a découvert tout cela dans la maison familiale où il a grandi. Aux CFL aussi, Nico compte de nombreuses années d’expérience et a revêtu plusieurs casquettes professionnelles, car une personne aux facettes aussi variées dans la vie privée ne reste que rarement immobile au travail.

« J’ai toujours eu un faible pour les vélos et j’aimais beaucoup bricoler avec mon oncle et travailler sur de nouvelles créations. Notre club de cycles comiques, basé à Olm, est une association exceptionnelle et unique au Luxembourg », souligne Nico. Depuis l’âge de 13 ans, Nico pédale chaque année lors des cavalcades organisées dans le pays dans le but de faire naître un sourire sur le visage des spectateurs. Ce bricoleur amateur adore les réactions que ses engins sur roues suscitent chez les petits et les grands, même s’il a maintenant décidé de changer de vitesse pour passer à une cadence moins soutenue après de longues années d’activité au sein du club. Âgé aujourd’hui âgé de 53 ans, il affiche une passion pour le bricolage, cultivée dès sa jeunesse.

Nico a aussi découvert l’univers des clowns dans le cadre familial, grâce à sa cousine qui se produisait en tant que clown lors de nombreux événements. « Elle s’occupait souvent de l’animation pendant des bals costumés et je l’aidais de temps en temps. Petit à petit, on a commencé à me solliciter aussi, non pas pour des spectacles, mais pour proposer des jeux pour enfants », explique Nico. Les vélos de carnaval étaient cependant sa priorité de l’époque. Ils lui ont permis non seulement de développer une certaine imagination, mais aussi d’acquérir un don pour la résolution des problèmes et le travail artisanal.

Toujours une solution à portée de main

Cette créativité et cette faculté à s’adapter ont également profité aux CFL. Au début de sa carrière, lorsque des problèmes survenaient au poste d’aiguillage, Nico mettait la main à la pâte. « Aujourd’hui, bien sûr, tout est différent, c’est beaucoup plus moderne. Mais à l’époque où j’ai commencé, on faisait des tests et on continuait à tout essayer jusqu’à ce que le problème soit réglé ». Le fait que Nico se soit retrouvé aux chemins de fer après deux ans d’études à l’École technique au Luxembourg relève plus du hasard que d’un plan tout tracé. Les CFL embauchaient au moment où il cherchait un emploi. « En 1988, j’ai commencé comme chef de circulation à Dommeldange, ensuite j’ai travaillé dans la surveillance à Luxembourg, en tant que chef de circulation à Hollerich et à partir de 1993 au « nouveau » Poste Directeur Luxembourg, tout cela de 88 à 98 environ », se souvient-il.

Après quelques années de service, Nico a passé les examens internes et il a commencé à travailler au « Mouvement Gare Lëtzebuerg », où il est resté jusqu’en 2002. Il a ensuite fait partie de la cellule qualité, au service Qualité Sécurité Environnement jusqu’en 2005, poursuivant ainsi sa carrière dans le domaine plus administratif des CFL. « Depuis, je ne travaille plus sur le terrain, mais au bureau. Jusqu’en 2002, j’étais tout le temps à l’extérieur, mais en intégrant le service QSE, je cherchais quelque chose de nouveau », explique Nico. Aujourd’hui, il gère des consignes pour l’exploitation infrastructure afin de garantir la sécurité des équipes qui travaillent sur le terrain.

« En intégrant le service QSE, je cherchais quelque chose de nouveau. »

Alors que le travail de Nico au poste d’aiguillage et au bureau révèle toute la rigueur et le sérieux qui vont de pair avec son rôle clé dans la sécurité du trafic, ses activités privées sont agrémentées de plaisir et d’un brin de folie. L’amour du bricolage et de l’art n’a fait que croître avec le temps, au fur et à mesure que Nico trouvait alors un juste équilibre entre une passion créative et un travail très sérieux.

L’amour des objets que les autres jettent

Nico a déjà quelques expositions à son actif avec ses sculptures, et il souhaite continuer à se développer dans cette direction à l’avenir. Il se concentre sur certains types de matériaux, de l’acier recyclé aux vieilles bouteilles de gaz en passant par des aspirateurs vintage qu’il transforme en lampes décoratives.

« Je travaille en partie avec des objets trouvés, mais j’achète aussi des choses sur internet, car on ne trouve pas les modèles d’aspirateurs que je recherche au marché aux puces. » Grâce à son expérience avec les vélos, il est habitué à détourner toutes sortes d’objets du quotidien. Certaines choses que d’autres jettent à la poubelle l’interpellent et l’inspirent, c’est pourquoi il aime ramener chez lui ce qu’il trouve et attendre qu’un projet adéquat se présente. L’ancienne maison de son père lui sert d’espace d’exposition. Elle est restée longtemps inoccupée et a désormais été transformée en galerie d’art, où Nico et d’autres artistes présentent leurs œuvres.

Il aime consacrer du temps à son art, imaginer des installations toujours plus intéressantes et partager aussi sa passion avec d’autres, car si ce cheminot apprécie parfois les moments de calme, il s’épanouit encore mieux en bonne compagnie. « Il faut veiller au bon mélange », estime-t-il. D’ici quelques années, il compte bien se consacrer à plein temps à son art et à ses amis, car il voit s’approcher la fin de sa longue carrière aux CFL. « Petit à petit, tous ceux qui ont commencé avec moi aux chemins de fer partent à la retraite, alors on a le droit d’y penser soi-même. »

« Je travaille en partie avec des objets trouvés, mais j’achète aussi des choses sur les petites annonces sur internet, car on ne trouve pas d’aspirateur vintage comme ça au marché aux puces. »

Pour ce touche-à-tout, les choses n’auraient pas pu mieux se passer aux CFL, car les nombreuses tâches accomplies en plus de 30 ans lui ont permis de réaliser un travail varié et passionnant. Une vie privée et professionnelle bien remplie, qui méritaient bien qu’on lui consacre un article.

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Le jour où sa grand-mère chérie lui a suggéré d’embrasser sa passion du voyage en envisageant une carrière dans les trains, Patrick n’a pas perdu de temps. « Ma grand-mère avait vu juste; je suis passionné par le monde des transports depuis la petite enfance », raconte-t-il.

Né au Luxembourg et ayant grandi à La Moselle, il est d’abord devenu accompagnateur de trains aux CFL après avoir travaillé quelques années dans le domaine de la coordination des opérations de fret aérien. « Mais, au-delà du monde du transport, dit-il, c’est l’univers grouillant du milieu ferroviaire qui m’attirait. Je suis très sociable, et je savais que ça allait me plaire de passer mes journées dans des trains remplis de monde. »

Il ne s’est pas trompé. Rapidement, son leadership ainsi que sa personnalité joviale et rassembleuse sont remarqués. Il ne lui faudra que quelques années pour être promu responsable d’équipe. Puis, on l’invite de plus en plus souvent à participer au recrutement des nouveaux accompagnateurs et à se joindre aux opérations de contrôles renforcés avec les collègues des sociétés de transport des pays voisins. Les défis sont stimulants et le comblent.

En 2020 : changement de cap. Quand le transport en commun devient entièrement gratuit au Luxembourg, les tâches des accompagnateurs de train sont remaniées – maintenant davantage axées sur la sécurité des passagers et l’information des voyageurs. Les équipes se transforment, et les CFL proposent à Patrick de changer de département pour diriger une patrouille d’employés polyvalents, qui sillonnent le réseau et s’occupent de maintenance et d’affichage divers. Une escouade à tout faire, dont les tâches sont très variées.

L’origine de l’équipe volante

La gratuité des transports au Luxembourg a aussi signé la fin d’une époque pour les 6 agents dévolus depuis 2007 au contrôle des billets dans tous les bus du réseau RGTR. C’est donc en premier lieu pour eux qu’est imaginée l’équipe volante, pour assurer leur reconversion. En collaboration avec le service Qualité, les missions de l’équipe se dessinent : ils seront les yeux du service Qualité sur le terrain et les soutiens logistiques du plus grand nombre.

Ils sont les yeux de la qualité, quand ils mettent à l’épreuve notre niveau de service en passant leurs journées dans les trains, dans les gares, à vérifier que tout fonctionne comme prévu dans nos engagements dans le cadre du contrat de service public (annonces acoustiques, inventaire du matériel…).

Ils sont des soutiens logistiques, quand ils approvisionnent les boîtes de « Packup » dans lesquels leurs collègues peuvent récupérer à tout moment qui, un sifflet, qui une tablette ou une cravate. Soutiens logistiques encore, quand en cas de situation perturbée sur le réseau, ils guident les voyageurs à travers les chantiers, ou acheminent en voiture le courrier interne de gare en gare, quand les trains ne circulent pas. Soutiens logistiques enfin, quand par leurs interventions, ils rendent le travail plus agréable à leurs collègues : « Leur travail est très diversifié, explique Patrick. Si leurs journées sont prioritairement organisées autour de la maintenance des casiers pack-up, ils peuvent tout autant être invités à faire de petits travaux de peinture qu’à installer de nouveaux meubles dans les salles de repos des collaborateurs. En plus de faire des inventaires des besoins en maintenance. » L’inventaire en gare de Luxembourg, par exemple, est réalisé au moins une fois par mois et occupe deux personnes pendant une journée. « On vérifie toutes les affiches ainsi que l’état des boîtes d’affichage et autres anomalies ou défauts, par exemple des bris des distributeurs de billets, des ascenseurs en panne, des panneaux à l’affichage obsolète. »

Dans la boîte à outils de l’employé de l’équipe volante se trouvent des trousseaux de clé pour ouvrir tous les casiers et les boîtes d’affichage : la bonne manutention et la gestion de cet arsenal de clés n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air. L’équipe volante doit aussi faire l’inventaire du matériel utilisé par les accompagnateurs de train (sifflets, clés et autres) et retrouver les pièces qui, parfois, se perdent en chemin. « Une partie de la gestion des casiers de packup est informatisée, mais les yeux de l’équipe volante sont encore bien souvent les seuls outils auxquels on peut se fier! », assure Patrick.

L’affichage des informations au sujet des chantiers et des travaux est également une opération plus complexe qu’elle n’en a l’air. « On reçoit les planifications de chantiers et de perturbations des différentes lignes par le bureau des chantiers et le service des communications. Notre travail implique d’abord de collaborer avec la cellule en charge de la publication des horaires, avec le rédacteur des informations client et le service qui coordonne les dessertes pour valider le contenu des affiches. Puis, elles sont imprimées selon nos différents standards, en fonction de là où elles seront affichées. Nos agents vont ensuite les mettre en place dans les gares et dans les casiers concernés. »

Une équipe aux profils hétéroclites

En plus de son staff permanent, l’équipe de Patrick est renforcée par des troupes supplémentaires, souvent constituées d’agents en reconversion, en attente de réaffectation.

« Parfois, j’ai une équipe de 15, parfois de 5, explique Patrick. Mais c’est toujours stimulant de travailler avec des gens qui ont des vécus professionnels différents et qui arrivent avec des compétences spécifiques qui nous sont toujours bien utiles. »

Des missions qui évoluent, une équipe qui fait des petits

Au fil du temps, les missions vraiment axées sur la qualité ont donné lieu à la création d’une cellule dédiée, indépendante de l’équipe volante. Cette dernière s’est quant à elle vraiment recentrée sur l’affichage et le côté facilitateur : une équipe entièrement dévouée aux clients et aux agents.

Pour l’équipe volante, les challenges ne manqueront pas ces prochains mois et ces prochaines années. « Nous traversons une période d’importants travaux de rénovation des gares, explique Patrick. Certains chantiers sont déjà bien avancés, et d’autres prendront la suite, nous investissons beaucoup pour le confort des voyageurs. »

Patrick et son équipe sont prêts à relever le défi ! Vous aussi, venez contribuer à améliorer le service aux clients : nous recrutons, dans (presque) tous les domaines.

Avec la digitalisation croissante de l’activité, la sécurité informatique constitue un enjeu important pour les CFL et leurs 4 800 collaborateurs. Elle est également au coeur de plusieurs réglementations auxquelles l’entreprise doit se conformer. Les enjeux sont tels qu’une équipe spécialisée veille jour et nuit sur le système. Éric, qui travaille au sein de l’équipe Sécurité de l’information, nous raconte sa mission.

Tester, en permanence, la fiabilité des ressources informatiques

Éric, tu travailles au sein de la division Sécurité informatique des CFL. Quelle est la mission exacte de cette entité ?

Notre mission est d’assurer la sécurité du système d’information contre les menaces extérieures et intérieures. Autrement dit, on doit faire en sorte que l’ensemble des systèmes qui permettent d’acquérir, de stocker, de traiter et de communiquer des informations soit protégé.

De quelles informations parle-t-on exactement ?

Elles sont multiples. Nous veillons à la fois sur des données internes de nos métiers et aussi sur les informations publiques que les CFL délivrent aux voyageurs. Notre rôle est d’en assurer la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité.

Comment s’organise ton équipe ?

On se partage certaines tâches, mais chacun, en revanche, développe sa propre spécialité pour y être le plus expert possible. Il y a par exemple un collègue spécialisé dans la gestion d’incidents de sécurité ; un autre qui est référent sur la partie mobile et la sécurité des applis ; etc. De mon côté, j’interviens en particulier sur les tests d’intrusion.

Peux-tu nous en dire plus sur ces fameux tests ?

Absolument. Dans le jargon, on appelle ça des pentests, terme qui est la contraction de l’anglais « penetration test ». Il s’agit en fait de demander à un partenaire extérieur (une entreprise luxembourgeoise spécialisée) d’éprouver la résistance de notre système informatique.

S’il détecte des failles, il nous les signale, et nous les corrigeons.

Des menaces de plus en plus présentes

Quels sont, justement, les risques générés par ces possibles intrusions ?

À l’échelle mondiale, les cyberattaques sont en augmentation constante. L’une des menaces principales est la prise en otage des données… Il s’agit d’accéder à vos données pour ensuite les marchander contre de l’argent. Ça passe généralement par un ransomware : un logiciel de rançon qui chiffre toutes les données, les rendant inutilisables ou qui les exfiltre en vue de les divulguer. Ces procédés sont très répandus aujourd’hui.

Cette menace est souvent associée à des e-mails de phishing, de plus en plus réalistes et contextualisés qui jouent sur les émotions et nous prennent par les sentiments.

Tu viens d’évoquer le « phishing », autre grande menace informatique. Peux-tu nous en rappeler le principe et les dangers ?

Le phishing, ou « hameçonnage » en français, est une tentative d’escroquerie véhiculée le plus souvent par un courriel. On cherche alors à vous faire cliquer sur un lien ou une pièce jointe, auxquels est associé un malware : un logiciel malveillant. Notre objectif, ici, est avant tout d’apprendre à nos collaborateurs à les repérer avant de cliquer.

Comment faites-vous pour sensibiliser vos collaborateurs ?

Nous avons bâti un parcours de e-learning anti-phishing. Composé de vidéos et de quiz, nous l’avons voulu ludique et pédagogique, afin de ne pas décourager les collaborateurs. On y explique les techniques utilisées et quelles sont les bonnes pratiques pour ne pas tomber dans leurs pièges.

Il y a des choses toutes simples, comme vérifier l’adresse de l’expéditeur du courriel, ou passer, sans cliquer, sa souris sur un lien suspect pour qu’apparaisse l’URL de destination.

Est-ce que ça marche ?

Dans la majorité des cas. Pour mesurer les progrès, nous menons nous-mêmes de fausses campagnes de phishing : on envoie de faux emails d’hameçonnage à nos collaborateurs, pour tester leurs réflexes. Puis on leur communique leur score. Le tout en restant dans la communication positive : le but n’est pas de les culpabiliser ! Depuis qu’on sensibilise, la vigilance a augmenté.

Une attention de tous les instants

À t’entendre, j’imagine que ton métier demande une vraie réactivité…

Tout à fait. Nous effectuons pour cela notre propre veille sur les sites spécialisés, et nous écoutons les alertes lancées par nos différentes sources (collaborateurs sur le terrain, gouvernement, etc.).

En cas d’alerte, la priorité est de vérifier l’information : sommes-nous directement concernés par la menace ? La version logicielle qu’on utilise est-elle vulnérable ? Le cas échéant, il faut prévenir les équipes informatiques concernées ou les éditeurs de logiciels, pour qu’ils lancent rapidement une mise à jour.

Avant de conclure, peux-tu nous dire comment tu es arrivé jusqu’à ce poste si stratégique ?

En termes d’études, j’ai d’abord suivi un BTS informatique de gestion en France (Metz), puis j’ai enchainé sur des formations spécialisées dans la sécurité. S’agissant de mon parcours professionnel, j’ai longtemps été consultant dans une institution européenne, sur le volet sécurité du système d’information, avant de rejoindre les CFL il y a maintenant 2 ans.

Et tu n’as pas l’air de regretter ce choix…

En effet ! Aux CFL, le temps passe vite, il y a toujours plein de projets. Et puis j’aime, dans ce job, le fait de continuer à apprendre jour après jour. L’informatique évolue très vite, on découvre donc toujours de nouvelles méthodologies. Ça rend le métier vraiment passionnant.

Vous avez envie de vous engager pour une tâche exigeante au sein des CFL ? Envoyez-nous votre candidature !

Après avoir peaufiné son expertise dans le secteur privé, Marc a rejoint les CFL il y a cinq ans. Au menu de son nouveau poste: coordonner les efforts pour diminuer l’empreinte écologique du Service Trains et Matériel. Gestion des déchets, recyclage et réemploi, réduction de la consommation d’eau, baisse des émissions de CO2, … Les défis sont nombreux et complexes.

Mais les efforts paient, et les belles performances s’enchaînent. Rencontre avec Marc, qui nous raconte comment les CFL s’y prennent pour faire mieux en consommant moins.

Bonjour Marc. Pour commencer, peux-tu nous dire en quoi consiste ton métier ?

Je suis coordinateur Sécurité et Environnement au Service Trains et Matériel (TM) des CFL. Comme son nom l’indique, mon poste comprend deux volets : sécurité et santé au travail ; et environnement. Le but, des deux côtés, est de veiller à ce que nos activités soient en conformité avec la législation, et de promouvoir des bonnes pratiques au sein de l’entreprise. Quant au périmètre, il est large : le Service TM regroupe près de 850 collaborateurs et gère des dizaines d’engins voyageurs (électriques) et assure aussi la maintenance des engins du Gestionnaire d’Infrastructure (diesel).

Sur ce second volet – l’environnement -, quels sont les principaux défis ?

L’objectif global est de réduire l’empreinte écologique du service. Pour cela, il faut agir sur plusieurs fronts. D’abord sur notre consommation : le but est d’utiliser le moins de ressources possible, qu’il s’agisse de l’eau, de l’électricité ou du fuel. Ensuite, il y a la gestion des déchets. On cherche ici à en produire de moins en moins, et à traiter de mieux en mieux ceux qui subsistent malgré tout. Plus on recycle et plus on réemploie, moins on envoie de déchets à l’incinération.

Plus on recycle et plus on réemploie, moins on envoie de déchets à l’incinération.

De quel type de déchets parle-t-on exactement ?

Nous produisons et traitons un total de 54 types de déchets, selon la classification établie par la Commission Européenne dans le Catalogue européen des déchets.

La catégorie « déchets ménagers » est celle qui pèse le plus lourd dans notre bilan. Ils sont issus de l’entretien et du nettoyage de nos trains, mais aussi de la collecte des poubelles mises à disposition des voyageurs à bord. D’autres déchets sont plus typiques de notre activité ferroviaire : des accumulateurs, des filtres à huile, de l’huile de lubrification, des câbles, etc.

Comment fait-on pour réduire ces déchets ?

On peut d’abord développer le réemploi. C’est, par exemple, ce que nous avons mis en place avec les chiffons (que nous consommons en grande quantité à l’atelier). Avant, ils étaient jetables et partaient à la poubelle une fois souillés. Il y a trois ans, on a décidé d’arrêter ce gâchis… Une société allemande nous fournit désormais des chiffons réutilisables et de bonne qualité.

Chaque mois, les chiffons souillés sont récupérés, nettoyés et reviennent propres pour un nouvel usage.

Autre manière de réduire les déchets : le tri. Pour le coup, nous le pratiquons de longue date aux CFL. Ainsi, à l’atelier, des bacs séparés permettent de récupérer les accumulateurs, les néons et autres filtres à huile pour un traitement différencié et un recyclage quand cela est techniquement possible.

En parlant de tri, justement, les CFL se sont dotés d’un nouvel outil cet année…

C’est exact ! Nous venons de construire une toute nouvelle station de tri. Etant donné la montée en puissance de cette activité, il était important de redimensionner à la hausse notre équipement. Les cinq collaborateurs qui l’animent disposent ainsi d’une infrastructure fonctionnelle et moderne : cuves et bassins de rétention en cas de fuite, espace de stockage pour les consommables, accessibilité facilitée pour les transporteurs agréés, etc. Par ailleurs, le Service TM partage désormais la station de tri avec le service des autobus (60 véhicules).

Quel est le bilan de ces efforts en matière de gestion des déchets ?

Il est ultra positif. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : alors que nous produisions en 2016 un total de 305 tonnes de déchets, nous n’en générions plus que 123,5 tonnes en 2019. Soit une baisse de… 60%.

Il faut noter que ces efforts n’engendrent pas de surcoût. C’est même l’inverse, on dépense moins : le gain est donc écologique et financier.

Nous sommes passés de 305 tonnes de déchets en 2016 à 123,5 en 2019, soit une baisse de 60% en 3 ans.

Une autre ressource clé est l’eau. Peux-tu nous dire ce qui a été fait en la matière ?

Absolument. Je vais parler ici de mes collègues de la station de lavage, car ce qu’ils ont réalisé est extra. Pour faire court, la station de lavage, c’est comme un « car-wash », mais pour les trains. Autant dire que c’est traditionnellement une grosse consommatrice d’eau… C’est de moins en moins le cas : entre 2018 et 2020, la consommation par mètre de train lavé est passée de 12,1 à 4,8 litres, soit une baisse de 60%. La consommation annuelle globale est ainsi passée de 1 754 m3 d’eau par an, à 639 m3.

C’est effectivement impressionnant… Et ces 639 m3 d’eau usée, que deviennent-ils ?

Eh bien, depuis peu, ils sont entièrement récupérés et épurés ! Jusqu’en 2019, près de la moitié de l’eau consommée par la station de lavage partait, souillée, vers les eaux usées. Depuis lors, nous avons mis en place, avec une société allemande spécialisée, un système de nettoyage de l’eau par bactéries. Résultat : la station ne rejette plus le moindre litre d’eau usée. La seule eau véritablement « perdue », c’est celle qui s’évapore.

Plus personnellement, qu’est-ce qui te plaît dans ce métier ?

Je le trouve très motivant parce que rien n’est jamais acquis. Pour avoir la meilleure performance écologique possible, il faut rester en veille, guetter les technologies disponibles, déterminer celles qui sont pertinentes pour nos besoins, évaluer les marges de progression, etc. C’est un défi permanent ! Et puis, humainement, j’ai la chance de compter sur une belle équipe de collaborateurs, ce qui est précieux.

Pour avoir la meilleure performance écologique possible, il faut rester en veille […] C’est un défi permanent !

La dernière question sera sur l’avenir… : qu’ont prévu les CFL pour continuer à réduire leur empreinte écologique ?

On s’active sur deux grands axes de travail : l’économie circulaire, et les émissions de gaz à effet de serre (GES). Sur l’économie circulaire, il s’agit d’acheter mieux et de meilleure qualité. C’est-à-dire d’investir dans des équipements que l’on peut réparer, réutiliser, et faire durer.

Pour les gaz à effet de serre, l’objectif est évident : réduire nos émissions. Une première étape a été franchie cette année avec la mise en place d’un inventaire de toutes nos sources d’émission de GES, grâce à une vaste collecte de données service par service. La prochaine étape vise à affiner cet inventaire. En installant des compteurs intermédiaires, on pourra bientôt mesurer plus précisément les dépenses d’énergie de chaque activité, et ainsi mieux cibler nos efforts futurs.

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