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Le nouveau siège social des CFL, devant la gare de Luxembourg fait partie d’un site important dans l’histoire des chemins de fer au Grand-Duché. Il pourra accueillir jusqu’à 1.200 employés dès 2027. Regards sur une opération immobilière d’envergure avec Roxane, directrice chez CFL immo.

Respect du patrimoine, architecture durable et concept énergétique innovant sont trois des grandes caractéristiques du nouveau bâtiment avec lesquelles doit jongler Roxane, au terme d’un processus de sélection architectural archi-rigoureux. Les défis sont nombreux pour cette directrice de projet qui cumule des formations universitaires en génie civil, en urbanisme et en architecture. Un triple profil qui lui assure un regard compétent sur l’ensemble des opérations.

« J’ai une vingtaine de collaborateurs à ma charge, et mon département est appelé à grandir ces prochaines années, assure-t-elle. C’est passionnant d’être au cœur des projets immobiliers des CFL. Je fais le suivi opérationnel des projets, et le lien avec la direction des CFL et les administrations luxembourgeoises. Nos missions ont beaucoup évolué ces dernières années. Nous avons des missions stratégiques et l’envergure des projets en cours n’est pas comparable à ce qu’on faisait avant. »

Une famille d’ingénieurs

Roxane a grandi dans une famille d’ingénieurs, dont notamment son père ingénieur qui a pratiqué ce métier avec passion toute sa vie. Plus tard, lors de ses études universitaires, s’est développé son intérêt pour l’architecture et l’urbanisme, et la maîtrise de ces trois disciplines sœurs ont fait d’elle une spécialiste aux savoirs pointus mais multiples, largement mises à profit en tant que maître d’ouvrage sur les chantiers parisiens pendant de nombreuses années.

Jusqu’à ce qu’elle entre aux CFL. Sa polyvalence fait d’elle une excellente chef d’orchestre, qui « comprend chacun des aspects », comme elle l’explique elle-même. En plus du nouveau siège social, son service pilote en ce moment la construction d’un immeuble de formation pour les ressources humaines et d’un nouvel immeuble administratif, de même que le réaménagement intérieur de nombreux espaces de bureaux. De plus, une grande partie de l’équipe développe des projets de promotion immobilière. En effet, d’ici 2030 le groupe CFL mettra sur le marché plusieurs centaines de logements. On parle ici du développement de plus de 150 000 mètres carrés de surface constructible sur le territoire luxembourgeois.

C’est évidemment le projet du siège social qui constitue la priorité de ses activités. « Le bâtiment actuel était obsolète parce qu’il peinait à loger tout le monde dans une période de forte augmentation des effectifs, explique-t-elle, et parce qu’il ne correspondait plus aux nouveaux modes de travail actuels, dans une ère de travail collaboratif et de partage. Il était également désuet sur beaucoup d’aspects techniques. »

Un projet exceptionnel

Toutefois, pas question de s’installer ailleurs que sur le site original, Place de la Gare « parce que ce site est important pour la mémoire collective des Luxembourgeois », réaffirme Roxane. Le projet combine ainsi le neuf et l’ancien, en conjuguant l’innovation architecturale et le respect du patrimoine, dans une démarche participative réalisée avec la ville de Luxembourg et l’Institut national pour le patrimoine architectural (INPA, anciennement Service des sites et monuments nationaux, NDLR).

« Il fallait intégrer tout le monde, car c’est un projet stratégique et emblématique pour les CFL autant que pour le quartier et pour la ville de Luxembourg, ainsi qu’à l’échelle du pays. ». Et les choses n’ont pas été faites à moitié. Au cours d’un appel d’offres public européen réalisé dans les règles de l’art, en deux phases, les dossiers en provenance de France, d’Italie, de Suisse, d’Allemagne, du Luxembourg et des Pays-Bas ont été analysés « de manière très fine et très cartésienne », confirme Roxane.

Pour se qualifier, les projets devaient respecter 140 critères, « établis en fonction des normes les plus exigeantes actuellement en architecture ». Les exigences étaient notamment élevées en matière de qualité architecturale et urbanistique, ainsi que la qualité des espaces de travail. À ceci s’ajoutent le choix des matériaux (durables et évolutifs), la gestion de l’eau, l’insertion dans l’environnement urbain, la prise en compte d’objectifs environnementaux et l’intégration des façades protégées de l’ancien bâtiment. « Nous avons aussi été exigeants avec les architectes en ce qui a trait au planning de l’exploitation future de l’espace et à la conception architecturale du bâtiment, qui doit correspondre à l’image de marque de l’entreprise. Nous voulions un bâtiment-signature avec une forte identité. Il fallait aussi que tout soit conforme à plusieurs demandes de certification avec des niveaux d’exigence importants », ajoute Roxane.

Un bureau luxembourgeois d’architecture et d’urbanisme ainsi que deux bureaux d’études ont été retenus grâce à leurs soumissions d’une qualité remarquable.

Le défi de la conservation des façades

Non seulement la façade de l’ancien bâtiment sera conservée, mais elle retrouvera son lustre d’antan. « Lors des précédentes rénovations, des couches d’isolation supplémentaires avaient été installées à l’extérieur, faisant perdre au bâtiment ses lignes fines architecturales anciennes, rappelle Roxane. On a prévu de lui redonner son identité ancienne, tout en construisant un bâtiment fonctionnel moderne. »

C’est l’un des défis. De même que celui de respecter toutes les exigences du classement du bâtiment par l’INPA en arrivant tout de même à y associer le niveau de performance énergétique souhaité et créer de l’harmonie avec la façade des nouvelles extensions.

L’escalier et la fresque murale en mosaïque dans le hall d’entrée du bâtiment sont aussi entièrement intégrés dans le nouveau concept.  

Un concept énergétique innovant

Roxane en est fière : le concept énergétique du siège des CFL sera l’un des plus singuliers au Luxembourg, avec des techniques performantes et durables. Comment fonctionne ce système de réchauffement et refroidissement par dalle active ? « Il s’appuie sur de grands réservoirs d’eau et des pompes à chaleur réversibles, explique la directrice. Ces pompes vont puiser leur énergie dans l’eau, qui se refroidit ou se réchauffe en fonction des besoins de chauffage ou de climatisation. Une partie du système est aussi connectée au réseau de chauffage urbain, et il y aura aussi un système de panneaux solaires hybrides qui produit entre autres de l’électricité qui sera directement consommée sur place. »

L’objectif est d’éviter le plus possible l’usage de gaz. Les CFL prévoient d’utiliser seulement 30% de gaz, notamment pour les besoins du futur restaurant du siège, mais les analyses sont en cours afin de réduire au maximum la dépendance au gaz : « Ainsi, on vise le niveau d’excellence en certification BREEAM (pour « Building Research Establishment Environmental Assessment Method », certification environnementale mondialement reconnue) », annonce fièrement Roxane. Le projet prévoit aussi la récupération des eaux pluviales et des eaux grises, utilisées pour alimenter les espaces verts et les sanitaires.

Travailler dans ce nouveau bâtiment en tous points conforme aux plus hauts standards sera un vrai plaisir, Roxane en est convaincue. Relié à la gare centrale grâce à une interface du côté nord, le siège social aura en tout temps une connexion vibrante avec les activités ferroviaires quotidiennes et le ballet des arrivées et des départs.

« Pour nous, c’est également important de participer au renouveau du quartier de la gare, conclut Roxane. Nul n’ignore qu’il y a eu ces dernières années une dégradation du niveau de sécurité, et les CFL tiennent à contribuer au bien-être dans le quartier et à y créer un urbanisme agréable pour toutes les couches de la population et tous les passants. »

Il faudra beaucoup de main d’œuvre qualifiée pour mener à bien ce grand projet. De nouveaux postes sont régulièrement à pourvoir dans l’équipe de Roxane : consultez le site jobscfl.lu pour trouver l’offre qui correspond à votre profil.

En plus d’être écologique et d’évoquer un imaginaire industriel spectaculaire, le transport de marchandises et de matériaux par rail est un écosystème bouillonnant dans lequel interviennent de nombreux métiers passionnants. Chez CFL cargo S.A. au Luxembourg, le directeur de production Max est au cœur de cette activité fourmillante au quotidien.

Quand Max est entré chez CFL cargo S.A. en 2008, la société venait tout juste d’être créée, deux ans plus tôt. Il a tout de suite été séduit par la vitalité et la jeunesse de son nouveau milieu de travail. Aujourd’hui 315 salariés de CFL cargo S.A. se consacrent au quotidien à assurer l’efficacité des services de fret, à partir de Belval, de la gare de triage de Bettembourg et du Terminal de Bettembourg-Dudelange, entre Rumelange et Esch s/Alzette et sur les grands sites industriels d’ArcelorMittal au Luxembourg.  Ces prestations englobent également la maintenance et la gestion des wagons. Un monde foisonnant, où règnent la franche camaraderie mais surtout l’amour du travail bien fait, et un souci constant de la sécurité. C’est LA priorité absolue en transport de marchandises.

Une carrière en constante progression

« Travailler pour CFL cargo m’a permis d’évoluer très rapidement, raconte Max. J’ai occupé différents postes, puis je suis devenu assez vite chef de service managérial, puis cadre, à partir d’un premier poste d’adjoint au responsable de triage à Bettembourg.  Je suis vite devenu passionné du monde ferroviaire, j’ai travaillé avec ardeur et suivi des formations en interne. »

Aujourd’hui, il veille sur le travail des équipes de production affectées au trafic national hors Terminal, au trafic du Terminal de Bettembourg-Dudelange (trafic combiné et de l’autoroute ferroviaire) et au trafic du wagon isolé. Pour le wagon isolé, 3 millions de tonnes sont transportées annuellement en interne chez ArcelorMittal dont 1 250 000 tonnes quittent les sites pour transiter via Bettembourg jusqu’au Port de Mertert entre autres. 500 000 tonnes de ferraille sont acheminées annuellement sur les différents sites d’ArcelorMittal au Luxembourg.     

Les chiffres sont impressionnants. Mais rien qui ne fasse perdre le nord à Max et ses équipes. Toutes les opérations se déroulent selon une mécanique bien huilée. Un spectacle hypnotique, que Max se plaît toujours autant à observer, jour après jour.

Des expertises uniques

Sous la responsabilité de Max, on retrouve l’équipe des conducteurs de ligne, qui regroupe des experts-métier, des formateurs et des conducteurs d’engins-moteur, ainsi que le service technique-visite, où œuvrent les « visiteurs » sur le terrain, ceux qui vérifient l’état des wagons et la conformité des chargements avant le départ.

Au sein de l’unité de production de site, on trouve des conducteurs de manœuvre aux manettes des télécommandes qui font rouler les wagons isolés, et des « dispatcheurs », qui répartissent les commandes sur les locomotives disponibles.

Et enfin, sur l’unité de production de Bettembourg, une dernière équipe, composée d’aiguilleurs, d’agents de formation (c’est-à-dire des responsables de l’élaboration des listes de wagon et des bulletins de freinages), de dirigeants de manœuvre et de conducteurs.

Pour la seule activité du wagon isolé au Luxembourg, 120 personnes et une vingtaine de locomotives sont mobilisées chaque jour. Comme une grande famille.

Le wagon isolé, plaît-il ?

Exploités à travers toute l’Europe, les wagons isolés sont tout simplement des wagons chargés de marchandises, destinés à être envoyés sans faire partie d’un train complet. Ils sont par exemple utilisés lorsque le volume de marchandises commandé pour une destination par un client ne suffit pas à former un train complet. « On assemble à Belval plusieurs wagons isolés, pour constituer un regroupement de wagons ou un train complet, explique Max. Sont regroupés les chargements de plusieurs clients, qui sont d’abord envoyés ensemble vers la gare de triage de Bettembourg, où ils seront réassemblés avant de partir vers leur destination finale. Certains vont vers l’Allemagne, d’autres vers le port d’Anvers, ou encore la Suisse, l’Italie, la France ou le port de Mertert. »

Ils parcourent l’Europe à travers différentes gares de triage, où, chaque fois, des employés des services ferroviaires partenaires les orientent vers la destination finale. Par exemple, des wagons isolés en direction de la Suède, via l’Allemagne, suivront un trajet bien planifié par les équipes luxembourgeoises, et arriveront à bon port grâce à une efficace collaboration internationale.

CFL cargo utilise aussi une interface web permettant de transmettre aux collègues des différentes entreprises ferroviaires partenaires sur le trajet toutes les informations au sujet des wagons : composition du train, caractéristiques du train, tonnage et longueur du convoi, ainsi que des données sur le chargement et la nature des marchandises transportées.

Priorité sécurité

Du travail du dispatcheur, qui reçoit les commandes clients et pilote la formation d’un train, à celui de l’accrocheur, qui « accouple » les wagons, puis celui du visiteur, qui vérifie l’état du wagon et du chargement avant que celui-ci se lance sur les voies et commence son périple, chaque étape est réalisée dans un grand souci de sécurité.

« Chacun de mes collaborateurs suit une formation de base en sécurité par rapport aux risques liés à son métier. Les salariés travaillant sur les sites sidérurgiques participent à une formation spécifique de sécurité portant sur les particularités du site.  Le milieu ferroviaire est très règlementé, et chacun d’entre nous doit bien connaître et savoir appliquer toute cette règlementation. Nous mettons l’accent sur l’échange avec nos salariés pour continuer à rester dans une démarche d’amélioration continue en termes de sécurité ferroviaire et de sécurité et santé au travail. Nous profitons aussi des retours d’expérience – que ce soient les nôtres ou ceux d’entreprises ferroviaires partenaires – pour constamment augmenter la sécurité de notre personnel. »

Le respect de la réglementation et des collaborateurs ainsi qu’une bonne communication sont les clés de la réussite des équipes de Max.   

Si vous rêvez vous aussi, de contribuer chaque jour à cet impressionnant ballet ferroviaire, rejoignez le groupe CFL dès maintenant. On y offre toutes les formations qui feront de vous un professionnel consciencieux.

Le jour où sa grand-mère chérie lui a suggéré d’embrasser sa passion du voyage en envisageant une carrière dans les trains, Patrick n’a pas perdu de temps. « Ma grand-mère avait vu juste; je suis passionné par le monde des transports depuis la petite enfance », raconte-t-il.

Né au Luxembourg et ayant grandi à La Moselle, il est d’abord devenu accompagnateur de trains aux CFL après avoir travaillé quelques années dans le domaine de la coordination des opérations de fret aérien. « Mais, au-delà du monde du transport, dit-il, c’est l’univers grouillant du milieu ferroviaire qui m’attirait. Je suis très sociable, et je savais que ça allait me plaire de passer mes journées dans des trains remplis de monde. »

Il ne s’est pas trompé. Rapidement, son leadership ainsi que sa personnalité joviale et rassembleuse sont remarqués. Il ne lui faudra que quelques années pour être promu responsable d’équipe. Puis, on l’invite de plus en plus souvent à participer au recrutement des nouveaux accompagnateurs et à se joindre aux opérations de contrôles renforcés avec les collègues des sociétés de transport des pays voisins. Les défis sont stimulants et le comblent.

En 2020 : changement de cap. Quand le transport en commun devient entièrement gratuit au Luxembourg, les tâches des accompagnateurs de train sont remaniées – maintenant davantage axées sur la sécurité des passagers et l’information des voyageurs. Les équipes se transforment, et les CFL proposent à Patrick de changer de département pour diriger une patrouille d’employés polyvalents, qui sillonnent le réseau et s’occupent de maintenance et d’affichage divers. Une escouade à tout faire, dont les tâches sont très variées.

L’origine de l’équipe volante

La gratuité des transports au Luxembourg a aussi signé la fin d’une époque pour les 6 agents dévolus depuis 2007 au contrôle des billets dans tous les bus du réseau RGTR. C’est donc en premier lieu pour eux qu’est imaginée l’équipe volante, pour assurer leur reconversion. En collaboration avec le service Qualité, les missions de l’équipe se dessinent : ils seront les yeux du service Qualité sur le terrain et les soutiens logistiques du plus grand nombre.

Ils sont les yeux de la qualité, quand ils mettent à l’épreuve notre niveau de service en passant leurs journées dans les trains, dans les gares, à vérifier que tout fonctionne comme prévu dans nos engagements dans le cadre du contrat de service public (annonces acoustiques, inventaire du matériel…).

Ils sont des soutiens logistiques, quand ils approvisionnent les boîtes de « Packup » dans lesquels leurs collègues peuvent récupérer à tout moment qui, un sifflet, qui une tablette ou une cravate. Soutiens logistiques encore, quand en cas de situation perturbée sur le réseau, ils guident les voyageurs à travers les chantiers, ou acheminent en voiture le courrier interne de gare en gare, quand les trains ne circulent pas. Soutiens logistiques enfin, quand par leurs interventions, ils rendent le travail plus agréable à leurs collègues : « Leur travail est très diversifié, explique Patrick. Si leurs journées sont prioritairement organisées autour de la maintenance des casiers pack-up, ils peuvent tout autant être invités à faire de petits travaux de peinture qu’à installer de nouveaux meubles dans les salles de repos des collaborateurs. En plus de faire des inventaires des besoins en maintenance. » L’inventaire en gare de Luxembourg, par exemple, est réalisé au moins une fois par mois et occupe deux personnes pendant une journée. « On vérifie toutes les affiches ainsi que l’état des boîtes d’affichage et autres anomalies ou défauts, par exemple des bris des distributeurs de billets, des ascenseurs en panne, des panneaux à l’affichage obsolète. »

Dans la boîte à outils de l’employé de l’équipe volante se trouvent des trousseaux de clé pour ouvrir tous les casiers et les boîtes d’affichage : la bonne manutention et la gestion de cet arsenal de clés n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air. L’équipe volante doit aussi faire l’inventaire du matériel utilisé par les accompagnateurs de train (sifflets, clés et autres) et retrouver les pièces qui, parfois, se perdent en chemin. « Une partie de la gestion des casiers de packup est informatisée, mais les yeux de l’équipe volante sont encore bien souvent les seuls outils auxquels on peut se fier! », assure Patrick.

L’affichage des informations au sujet des chantiers et des travaux est également une opération plus complexe qu’elle n’en a l’air. « On reçoit les planifications de chantiers et de perturbations des différentes lignes par le bureau des chantiers et le service des communications. Notre travail implique d’abord de collaborer avec la cellule en charge de la publication des horaires, avec le rédacteur des informations client et le service qui coordonne les dessertes pour valider le contenu des affiches. Puis, elles sont imprimées selon nos différents standards, en fonction de là où elles seront affichées. Nos agents vont ensuite les mettre en place dans les gares et dans les casiers concernés. »

Une équipe aux profils hétéroclites

En plus de son staff permanent, l’équipe de Patrick est renforcée par des troupes supplémentaires, souvent constituées d’agents en reconversion, en attente de réaffectation.

« Parfois, j’ai une équipe de 15, parfois de 5, explique Patrick. Mais c’est toujours stimulant de travailler avec des gens qui ont des vécus professionnels différents et qui arrivent avec des compétences spécifiques qui nous sont toujours bien utiles. »

Des missions qui évoluent, une équipe qui fait des petits

Au fil du temps, les missions vraiment axées sur la qualité ont donné lieu à la création d’une cellule dédiée, indépendante de l’équipe volante. Cette dernière s’est quant à elle vraiment recentrée sur l’affichage et le côté facilitateur : une équipe entièrement dévouée aux clients et aux agents.

Pour l’équipe volante, les challenges ne manqueront pas ces prochains mois et ces prochaines années. « Nous traversons une période d’importants travaux de rénovation des gares, explique Patrick. Certains chantiers sont déjà bien avancés, et d’autres prendront la suite, nous investissons beaucoup pour le confort des voyageurs. »

Patrick et son équipe sont prêts à relever le défi ! Vous aussi, venez contribuer à améliorer le service aux clients : nous recrutons, dans (presque) tous les domaines.

Passage obligé pour toute nouvelle recrue aux CFL, la phase de recrutement est un processus bien rôdé pour le 2ème plus grand employeur du pays que nous sommes. De la définition d’un profil de poste aux tests de sélection, les étapes s’enchaînent et se répètent pour chaque poste à pourvoir avant d’aboutir à chaque fois au recrutement du meilleur candidat.

Découvrez les coulisses du recrutement aux CFL

L’offre de vos rêves vient de paraître sur www.jobscfl.lu, vous postulez… et attendez fébrilement une réponse. N’ayez crainte, cette réponse finira par arriver, quelle qu’elle soit : les CFL mettent un point d’honneur à traiter et répondre à toutes les candidatures reçues. Un travail titanesque si l’on considère l’engouement pour les métiers proposés et les près de 400 recrutements ouverts chaque année.

Structure

Aux CFL, chacun des près de 5000 employés participe à son niveau à la fourniture d’un service public de qualité. Monitorer les ressources en place et anticiper les besoins à court et moyen termes est absolument essentiel au bon fonctionnement de la compagnie pour que chacun de ces postes soit pourvu en temps utile. Pour ce faire, le Service Recrutement s’appuie sur les différents relais RH et responsables au sein des 5 directions et 33 divisions que compte la Maison-Mère et fait régulièrement le point avec chacun sur les besoins planifiés (en prévision d’un départ en retraite par exemple) ou avérés (création d’un poste).

Qui fait quoi ?

Le recrutement est du ressort de la division éponyme. Composée de 9 personnes, dont 6 recruteurs, la division Recrutement met en relation les services exprimant un besoin de main d’œuvre et une sélection de candidats au poste proposé. Mais pas que…

L’expression et la qualification du besoin

La division Recrutement est sollicitée par les services ayant besoin de recruter. Leur recruteur de référence les accompagne dans la définition des contours du poste : compétences techniques et interpersonnelles sont alors identifiées pour ébaucher l’offre d’emploi, mais pas seulement… La bonne connaissance des personnes, et donc des forces et faiblesses en présence dans les différents services, permet de cibler des candidats qui seront complémentaires de leurs collègues.

« C’est là tout l’enjeu d’un bon recrutement : chercher au-delà d’une fiche de poste les hard skills et soft skills qui renforceront tout un service. Ambitieux n’est-ce-pas ? »

Annonce de recrutement

Une fois l’annonce rédigée, à base de missions, de qualités et de compétences bien précises, le recruteur passe la main au service Marketing RH en charge de la diffusion des offres d’emploi. Site carrière, partenariats avec les sites spécialisés, relais sur les réseaux sociaux… les canaux utilisés sont à l’image de nos besoins de recrutement : nombreux et variés.

Réception des candidatures et 1er tri

Une fois les annonces publiées, les candidatures – électroniques pour l’immense majorité – commencent à affluer. Un premier tri est effectué par le recruteur : d’un côté les candidats qui répondent à tous les critères impératifs exigés (niveau d’études, expérience, maîtrise des langues, ressortissant de l’Union Européenne), et de l’autre ceux qui ne remplissent pas un ou plusieurs de ces critères. Pour ces derniers, un courrier de refus sera adressé au candidat.

Les dossiers des candidats « éligibles » sont transmis au fur et à mesure de leur réception au service demandeur qui va sélectionner avec le recruteur ceux qui seront reçus en entretien. Les postes sont ouverts aux candidatures pour 4 semaines, et toutes les candidatures transmises pendant cette période seront étudiées, mais la sélection et les sessions d’entretien commencent rapidement.

Un entretien aux CFL, comment ça se passe ?

Vous avez postulé et avez été convoqué à un premier entretien. Passé l’euphorie de cette première bonne nouvelle, vous vous demandez ce qui vous attend ? Voici globalement comment cela se passe.

Les entretiens sont systématiquement menés par un binôme composé du recruteur et du représentant du service concerné, qui recevront et évalueront tous les candidats à un même poste dans les mêmes conditions et sur les mêmes critères.

Il vous sera généralement demandé de vous soumettre à une épreuve technique / pratique, à l’écrit ou à l’oral, pour vérifier l’une ou l’autre compétence. En fonction des exigences du poste que vous convoitez, votre niveau de maîtrise des langues sera également évalué.

Si votre entretien se passe bien, vous serez dans les jours qui suivent convoqué à vous présenter devant le médecin du travail des CFL qui statuera sur votre aptitude à occuper le poste. Certains critères évoqués dans l’annonce peuvent là encore être éliminatoires : il vérifiera par exemple que vous ne souffrez pas de daltonisme si une vision normale des couleurs est exigée pour le poste. Pour certains profils de poste à risques, les candidats sont également soumis à un bilan psychologique auprès de notre service Psychologie avant le passage chez le médecin du travail.

À ce stade, vous êtes toujours plusieurs candidats en lice, et c’est parmi ceux d’entre vous que le médecin aura déclarés aptes que sera choisi l’heureux élu.

« Si c’est vous qui recevez le providentiel coup de fil, félicitations et welcome aboard ! »

Une variante : les recrutements de classe

Il est certains métiers aux CFL pour lesquels les besoins sont tels que leur recrutement se fait collectivement, c’est le cas des chauffeurs de bus, des conducteurs ou des accompagnateurs de trains par exemple. Les candidats sélectionnés sur dossier sont alors tous convoqués à une journée complète de recrutement, au cours de laquelle ils assisteront à une présentation de la compagnie, puis ils passeront un entretien individuel avec le recruteur et un représentant du service, et seront soumis à un test écrit (sur ordinateur). Durant ces journées, plusieurs dizaines de personnes sont ainsi reçues : on parle de recrutement par classe.

Maintenant que vous savez à quoi vous attendre, il ne vous reste plus qu’à entamer votre propre parcours de candidature pour essayer de décrocher le job de vos rêves, et tout commence sur notre site carrière !

Dans le bureau de Gilles, d’immenses écrans de modélisation 3D dominent l’espace. Il est le spécialiste de la modélisation des données du bâtiment, ou Building Information Modeling (BIM). Avant de se lancer dans la construction de nouvelles infrastructures, les CFL produisent des maquettes 3D qui intègrent toutes les données possibles et facilitent ensuite le travail de chantier. Explications.

Sur l’écran s’affiche une reconstitution à l’échelle en 3D du Viaduc de Pulvermühle, sa structure ancienne de pierre complétée par une toute nouvelle charpente métallique tubulaire. Gilles s’amuse à zoomer sur un élément précis et fait s’afficher les données volumétriques. Le BIM, c’est son terrain de jeu. « Il n’y a qu’aux CFL que je peux en faire ma pratique sur des projets d’aussi grande ampleur, aussi complexes et innovants, dit-il. Ici, je peux mettre à profit tout à la fois mes compétences d’architecte et d’ingénieur, ainsi que mon côté geek informatique. »

Architecte un jour, architecte toujours

Dans sa bibliothèque, notre œil remarque de nombreux livres d’architecture et de génie, témoignant de son passé d’architecte touche-à-tout. Après un baccalauréat technique en génie civil, il a intégré le Master « Architecture et Complexité » à l’École d’architecture de Strasbourg, où il s’est intéressé aux architectures façonnées par les guerres du passé. Un choix tout naturel : il s’intéressait à l’architecture depuis l’enfance, sa famille travaillant en partie dans les travaux publics.

On aperçoit un casque de chantier sur une étagère. Gilles a toujours aimé faire un travail d’architecte polyvalent, se plaisant autant à travailler sur les logiciels de modélisation que directement sur le terrain. En agence à Mulhouse, il s’assurait de prendre en charge tous les aspects d’un projet, de la table à dessin jusqu’à la coordination du chantier.

Homme de terrain

« J’adore être sur le terrain. C’est passionnant de voir s’édifier les projets qu’on a dessinés et de mesurer concrètement le savoir-faire de chaque artisan », dit Gilles. Aux CFL, il ne déroge pas à cette bonne habitude de fréquenter les chantiers, autant que faire se peut. « On ne peut pas faire de modélisation sans une compréhension intime et concrète des métiers de la construction et du bâtiment », tranche-t-il.

Sur le coin du bureau traîne le guide d’application du BIM au Luxembourg, dont Gilles est l’un des rédacteurs. Au fil des ans et de ses expériences de BIM Manager en France et au Luxembourg, Gilles s’est passionné pour ces maquettes numériques aux possibilités infinies, contenant de nombreuses données et transformant profondément les façons de travailler. « Je suis passionné depuis l’université par l’amélioration des processus, et le BIM est ce qui se rapproche le plus d’un processus idéal. »

Le BIM pour les nuls

Pour mieux nous expliquer en quoi consiste le processus BIM, Gilles nous fait le récit d’un grand projet sur lequel il a récemment travaillé : la conception du bâtiment Park&Rail Bascharage-Sanem. Prévu pour 2023, ce gros bâtiment de parking situé à côté de la gare routière est l’un des premiers ouvrages conçus en utilisant le processus BIM aux CFL depuis l’entrée en poste de Gilles en 2018.

Unis dans un grand processus collaboratif de conception et de planification de la construction de l’infrastructure, les architectes, ingénieurs électricité, ingénieurs stabilité et autres intervenants ont fusionné leurs maquettes et travaillé sur la même plateforme. « C’était comme construire le bâtiment en 3D avant de le construire sur le chantier », résume Gilles.

Plus qu’une simple maquette

Il ne s’agit pas simplement de modélisation 3D. « C’est un processus plus complet qui permet de créer un objet virtuel représentatif de la construction, de ses caractéristiques géométriques et des propriétés de comportement», précise notre expert BIM. La maquette renseigne par exemple sur les propriétés physiques et mécaniques des infrastructures. Les données et calculs intégrés permettent de générer des designs d’une grande exactitude, notamment par « design génératif ».

« La vision en 3D des éléments nous permet de voir de nombreuses choses qui nous échapperaient sur un plan en 2D, et d’ainsi éviter des erreurs de conception qui ont des conséquences très fâcheuses sur le chantier », résume Gilles.

Le projet Park&Rail Bascharage a permis de tester un processus BIM de « niveau 3 », c’est-à-dire que les équipes ont travaillé en temps réel sur une seule et même maquette 3D, plutôt que de fusionner les maquettes individuelles de chacun comme on le ferait dans un projet BIM de niveau 2. « Ça démultiplie les communications, qui sont alors plus efficaces, en simultané et en direct. »

Le jumeau numérique

Le BIM peut aussi avoir d’autres usages et être utilisé pendant tout le cycle de vie de l’infrastructure, comme dans le cas du Viaduc de Pulvermühle. Après la rénovation du viaduc, l’équipe de Gilles en a reconstitué la maquette 3D pour conserver les données, créant un « jumeau numérique » dans lequel sont stockées toutes les informations techniques pouvant servir lors de futures interventions sur l’infrastructure. La maquette inclut les voies ferroviaires adjacentes, les caténaires et les poteaux : il ne s’agit plus seulement de bâtiment.

« Les jumeaux numériques, c’est l’avenir », lance Gilles avec enthousiasme. À long terme, toutes les voies ferroviaires du réseau luxembourgeois auront leurs jumeaux numériques. « Je ne manquerai pas de travail, la création des jumeaux numériques est un vaste et passionnant projet ! »

Dessiner le paysage

Avec ses maquettes numériques sophistiquées, Gilles dit s’amuser comme un enfant avec ses trains miniatures. Littéralement. « C’est cliché, mais, quand j’étais petit, je faisais des maquettes ferroviaires. Je pense que, déjà, ce qui m’intéressait, au-delà des wagons et des locomotives, c’était l’entièreté des infrastructures, le caractère hors échelle de tout cela. J’aime comment le train dessine un paysage industriel et façonne tout un réseau d’infrastructures. »

Si vous êtes comme Gilles et rêvez de contribuer à dessiner le paysage luxembourgeois, n’hésitez pas à envoyer votre candidature : www.jobscfl.lu.

Chaque jour dans les trains des CFL circule une quantité phénoménale d’informations à l’intention des voyageurs, sous forme d’annonces acoustiques et de téléaffichage. Derrière ce système d’information fluide et automatisé se cache une machinerie complexe que nous dévoile Tom, l’un des grands orchestrateurs de cette imposante chorégraphie de données.