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Parfois, les chemins de nos vies se dessinent naturellement, comme une évidence. Claude, né dans une famille de cheminots et passionné de foot depuis l’adolescence, n’a jamais bifurqué de sa route. Pour ce formateur Exploitation aux CFL, qui est également vice-président et entraîneur du club de foot de l’entreprise, les paysages d’une vie passée sur les chemins de fer et sur les terrains sportifs paraissent toujours aussi sublimes, dans une admirable constance année après année. Quand on avance en ligne droite, on ne rate rien des panoramas que l’on chérit.

Sur le terrain, Claude enfile parfois le maillot du joueur, d’autres fois celui d’entraîneur. Dans les deux cas, « chaque minute compte et on ne doit jamais relâcher la discipline et la constance », dit-il. Au travail, c’est pareil que dans la position du coach : ses tâches de formateur le mènent à faire preuve de la même autorité tranquille et des mêmes pratiques andragogiques pour mener les troupes vers une meilleure maîtrise de leurs outils.

« Si le formateur doit donner des réponses, le coach doit plutôt mener le joueur à découvrir les solutions par lui-même. Mais, dans les deux cas, il faut le même niveau d’empathie et de savoir-être, ainsi que le même esprit de camaraderie, sans négliger un esprit de sérieux. » Toujours, les chemins qu’emprunte Claude sont parallèles.

« Si le formateur doit donner des réponses, le coach doit plutôt mener le joueur à découvrir les solutions par lui-même. »

Le grand départ

Au début de la route, il y avait son arrière-grand-père, son grand-père, puis son père. Le premier réparait des locomotives à vapeur dans les années 40. Puis dans les années 50, son fils l’a rejoint à l’atelier comme serrurier, avant que son propre fils entre à son tour aux CFL à la toute fin des années 70, où il fut formateur au service exploitation. C’est également ce poste qu’occupe Claude, cheminot de quatrième génération, après avoir été successivement chef de surveillance, aiguilleur, et chef de circulation.

« Mon père a pris sa retraite en 2017, dit Claude. Mais, à mon arrivée aux CFL, j’ai eu la chance d’être formé par lui et de le voir à l’œuvre au quotidien au travail pendant les premiers mois. Mon grand-père, qui a aujourd’hui 89 ans et que je vois régulièrement, porte en lui tous les souvenirs d’une époque où les trains passaient en laissant derrière eux de grosses volutes de fumée. »

Certes, il n’a pas voulu les suivre dès le plus jeune âge, marchant d’abord à contre-courant et se projetant dans un destin de joueur de football professionnel. « Le foot a pris presque toute la place dans ma vie à l’adolescence », se souvient-il. J’étais gardien de but, et j’adorais ça. Comme tous les jeunes joueurs, j’ai rêvé d’en faire une carrière. C’était un rêve un peu inatteignable pour un garçon du Luxembourg à cette époque : notre petit pays comptait peu de joueurs professionnels, pas du tout comme aujourd’hui et surtout, malgré ma discipline et mon engagement, je n’avais pas le niveau pour entamer une telle carrière. »

Cela n’empêchait pas les jeunes Luxembourgeois d’applaudir le doublé de Zidane en finale de la Coupe du monde de 1998 et de se joindre aux foules en liesse dans les rues. Sauf Claude, qui a vécu là sa première grande déception de sportif : il était supporteur du Brésil et digérait mal la défaite de son équipe lors de ce match légendaire.

« N’empêche, c’était une Coupe du monde passionnante à suivre et, encore aujourd’hui, j’y pense souvent. Voir mon équipe perdre était aussi pour moi une leçon de foot : la frustration que l’on ressent après une défaite se transforme vite en motivation, et on se met en route vers le prochain match et la prochaine victoire. C’est ce qu’ont fait les Brésiliens cette année-là. C’est ce que j’ai toujours fait moi-même en tant que joueur par la suite. »

Une route à voies multiples

Claude n’est pas devenu joueur de foot professionnel. Mais ce qu’il ignorait à l’adolescence, c’est qu’en intégrant les CFL après le lycée, comme l’avaient fait trois générations avant lui, il pourrait jouer au foot avec ses collègues de travail et continuer à faire dialoguer ses deux vocations sur la même route de vie.

Fini le foot dans la rue avec les copains d’enfance, finis aussi les matchs de l’Union Sportive de sa ville, mais Claude enfile fièrement le maillot rouge du FC Eisebunn 97, dont il est aujourd’hui vice-président et entraîneur.

Les clubs fondateurs du FC Eisebunn 97 s’affrontent en toute camaraderie deux fois par an lors de tournois internes, avant de constituer une équipe-étoile qui représentera l’entreprise lors du grand championnat corporatif luxembourgeois opposant des équipes de différentes entreprises du Grand-Duché.

« Il faut se donner à 100% pour courir la chance de remporter la coupe du Football Corporatif Luxembourgeois (FCL) et de décrocher une bonne place dans le classement. Personnellement, je siège aussi au comité du FCL, qui organise le championnat. »

Peu importe la météo, les joueurs du FC Eisebunn 97 sont fidèles au poste. « L’ambiance est toujours bonne. Et bien sûr, ça augmente notre sentiment d’appartenance à l’entreprise, qui est déjà grand. Les CFL, c’est un bon employeur stable, où l’on a tous des occasions multiples de continuer à apprendre et d’occuper différents postes en cours de carrière.»

« L’ambiance est toujours bonne. Et bien sûr, ça augmente notre sentiment d’appartenance à l’entreprise, qui est déjà grand. »

Claude en est un bon exemple : il est entré aux CFL en 2006 en tant que chef de surveillance, puis en tant que chef circulation, avant d’occuper la fonction d’aiguilleur, et de finalement devenir formateur comme son père. « Aujourd’hui je forme les agents du service de l’exploitation technique, c’est-à-dire tous ceux qui s’assurent de la bonne circulation des trains et des mouvements de manœuvre, qui s’occupent des aiguilles et des signaux, qui gèrent les chantiers du point de vue de l’exploitation technique… Mon département ne forme pas spécifiquement les conducteurs de train, mais plutôt tous ceux qui gravitent autour. »

Un chemin partagé

Sur le terrain de foot ou dans la salle de formation où il dispense des cours théoriques aux agents des CFL, une même motivation habite Claude : le devoir de transmission.

« Au fond, j’aime partager mon savoir et mes techniques. Ça prend chaque jour des formes différentes, en fonction de la personne que j’ai devant moi. Je suis autant en contact avec des agents nouvellement embauchés dans l’entreprise qu’avec des cheminots de longue date qui arrivent avec un savoir-faire important. Il faut savoir s’adapter et varier l’approche. »

« Au fond, j’aime partager mon savoir et mes techniques. Ça prend chaque jour des formes différentes, en fonction de la personne que j’ai devant moi. »

Si, comme Claude, vous aimez prendre un chemin droit mais démultiplier les regards et les approches, les CFL vous attendent. Envoyez votre candidature sans plus tarder.


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