Tag

Formation

Browsing

Il est des parcours qu’on remarque, tant ils sont exemplaires et évidents, et il y a ceux qui surprennent, choisissant de franchir les obstacles au lieu de les contourner, traçant ainsi leur propre voie. Tel est le chemin de Serge, entré dès sa sortie du lycée aux CFL comme conducteur de trains, aujourd’hui à la tête d’un service de près de 500 personnes.

Comment es-tu entré aux CFL ?

C’est parti d’une blague ! En dernière année de lycée, des copains et moi avons vu dans le journal que les CFL recrutaient des conducteurs de trains. On s’est lancé le défi de postuler pour voir en quoi consistait le recrutement, sans aucune intention sérieuse. Je me suis pris au jeu au fur et à mesure que je passais les étapes avec succès. C’est seulement quand j’ai eu mon contrat entre les mains que j’ai réellement compris que j’avais trouvé un travail. Je n’avais pas envie de faire des études supérieures, je n’avais pas non plus de rêve de gosse à poursuivre pour un métier en particulier : c’est comme ça que j’ai signé en 1998 pour devenir conducteur de trains.

La formation des conducteurs de trains durait 24 mois à l’époque (contre 12 aujourd’hui) : cela ne t’a pas effrayé, toi qui ne voulais justement plus étudier ?

Au bout d’un an, j’ai voulu arrêter : ça n’allait pas assez vite pour moi, je voulais de l’action, et toutes les réglementations à apprendre, ça m’ennuyait, même si je savais que c’était indispensable. J’ai démissionné, mais mes chefs m’ont convaincu de rester, et de terminer la formation, en me disant que j’aurai des opportunités par la suite telles que planificateur, formateur. Ça correspondait aussi au moment où on pouvait commencer à faire des manœuvres avec les locomotives et à entrer dans la conduite, alors je me suis accroché.

À l’issue de ta formation, tu as passé 4 ans à conduire des trains, avant de devenir planificateur en 2004 : tu as finalement préféré le bureau à l’action ?

J’avais l’action oui, mais je n’avais plus cette excitation de la nouveauté, j’avais besoin de faire fonctionner mes méninges : arranger les plannings pour les conducteurs intègre tellement de variables et d’imprévus que ça relève souvent du casse-tête, c’était exactement ce qu’il me fallait. Puis dans la foulée de la création de CFL cargo, j’ai été détaché en 2006 auprès de la filiale pour mettre en place la planification de leurs conducteurs. C’était une page blanche, tout était à faire, c’était un challenge très satisfaisant pour moi, et ça m’a conforté dans l’idée que mon épanouissement personnel allait de pair avec des réalisations concrètes au travail. Dans cette optique, j’ai passé l’examen pour faire un changement de carrière et m’ouvrir de nouvelles portes dans l’entreprise.

C’était en 2007, et ce changement de carrière te permet de monter en grade pour devenir responsable du poste de commande et de la trentaine de personnes en charge de la planification : c’était le début d’un nouveau défi ?

Oui, et j’ai eu cette chance de prendre mes fonctions en même temps que mon binôme, qui lui était en charge de la formation continue , on s’est beaucoup soutenus. En 2010, j’ai proposé de reprendre la formation continue, et c’est au même moment que mon chef de l’époque m’a proposé de suivre une formation en management et coaching.

C’était une formation en école de commerce, sur une année à raison de 2 jours par mois. J’ai soutenu mon projet de fin de formation avec succès, le fondateur de l’école m’a à cette occasion encouragée à reprendre mes études. À l’époque j’avais déjà plus de dix ans d’expérience du monde du travail, et je voyais très bien l’intérêt de me lancer dans des études, même si j’étais moins disponible qu’à la sortie du lycée : j’avais une famille et un travail à temps plein.

Tu t’es quand même lancé dans des études à 30 ans passés ?

Même un peu plus tard, ça a pris du temps pour que je me lance, mais je l’ai fait. J’ai entrepris les démarches pour une validation des acquis de l’expérience qui m’a permis de m’inscrire dans un MBA à l’université de Nancy. J’avais les cours le soir et le samedi, j’ai utilisé le congé de formation pour préparer mes examens, pendant 2 ans. Ce fut dur par moment, mais ça a payé, j’ai réussi à concilier de nouvelles responsabilités au travail – j’étais entre temps devenu responsable du centre opérationnel – et à décrocher mon diplôme.

Qu’est-ce que ça a changé pour toi ce diplôme ?

Ça m’a apporté une très grande fierté, et ça m’a aussi rendu conscient de la confiance qu’on m’accordait aux CFL. Je pense aujourd’hui que si j’avais travaillé ailleurs, j’aurais franchi les mêmes étapes, mais j’aurais probablement dû changer d’entreprise plusieurs fois pour m’accomplir professionnellement : j’ai eu cette chance que tous mes chefs m’ont soutenu dans mon cheminement.

Aujourd’hui tu es Chef du Service Activités Voyageurs qui compte près de 500 personnes. Qu’est-ce que tu retiens de ton parcours, depuis ta sortie de lycée ?

Je suis heureux d’avoir saisi toutes les opportunités qui se présentaient, et d’avoir écouté les gens qui croyaient en moi. Ça a représenté énormément de travail et d’investissement personnel, mais c’est aussi assez fou que j’aie pu faire tout ça en restant chez le même employeur. J’ai la conviction que cette chance peut se présenter à ceux qui s’en donnent les moyens : si vous restez animé par l’envie d’apprendre, de vous rendre utile, et que vous êtes ouverts aux opportunités, vous pouvez tracer votre propre chemin aux CFL.

Que peut-on te souhaiter pour l’avenir ?

Quelle que soit la fonction, j’ai besoin de savoir que j’apporte quelque chose à l’entreprise, d’occuper un poste où j’ai une vraie valeur ajoutée, et dans lequel je ne m’ennuie pas. Je sais qu’aux CFL ce sera toujours possible.

Si comme Serge vous cherchez vraiment votre voie, jetez un œil à notre site carrière : premier emploi ou reconversion, quel que soit votre profil, nous avons un poste pour vous.

Marc, 23 ans, a toujours rêvé de devenir conducteur de trains. Pour y parvenir, le jeune homme a postulé (et a été admis) en 2020 en stage aux CFL. Pendant un an, il a appris ce métier aussi passionnant qu’exigeant, où prévaut une priorité absolue : la sécurité. Avec son coach Cyrille, lui-même ancien conducteur de trains, il nous raconte cette riche aventure humaine et professionnelle.

Un savant mélange de théorie et de pratique

Marc, tu as 23 ans et tu seras bientôt conducteur de trains aux CFL. Peux-tu nous dire, d’abord, pourquoi tu as choisi cette voie ?

Marc : Parce que c’est un métier génial ! Il me fait rêver depuis que je suis tout petit. Ma passion numéro 1 a d’ailleurs toujours été les trains miniatures. C’est donc assez naturellement que j’ai décidé, pour mon métier, de passer aux choses sérieuses : la conduite des vrais trains.

Comment as-tu rejoint les CFL ?

Marc : J’ai postulé au stage à la fin de ma 12ème, en 2020. Pour être sélectionné par les CFL, il m’a fallu valider plusieurs étapes, notamment un test de langue et un entretien de motivation, mais aussi un contrôle médical et psychologique, pour obtenir un certificat de sécurité validant mon aptitude à la conduite.

Une fois admis au stage de conduite de trains, que se passe-t-il ?

Marc : Eh bien… l’aventure commence ! Les premiers jours sont intenses : on nous présente le programme d’étude, on reçoit son équipement de sécurité (sac à dos, gilet orange et chaussures de sécurité), ses livres, puis on visite le Centre de formation interne aux CFL, à Luxembourg-ville. C’est beaucoup d’infos à absorber mais l’ambiance est bienveillante. Une fois cette introduction passée, on passe aux choses sérieuses.

Justement, qu’apprend-on exactement ?

Marc : Il y a d’abord la partie théorique : on s’intéresse bien sûr au matériel, les locomotives, et à leur fonctionnement, on étudie l’électronique et la physique, on apprend l’infrastructure et ses règles, les conditions de freinage, etc. C’est assez dense ! Ensuite, il y a le volet pratique, la conduite à proprement parler. On sort alors de la salle de classe pour entrer en cabine de conduite.

La sécurité, priorité numéro 1 des CFL

Vous êtes donc très vite plongés dans le grand bain…

Marc : Absolument. C’est ce qui est chouette : on commence tout de suite sur des trains réguliers, avec passagers et en conditions réelles. Nos premiers pas sont évidemment très encadrés et sécurisés. Durant tout le stage, on est accompagnés d’un conducteur-tuteur expérimenté.

Quel souvenir gardes-tu de ta toute première conduite ?

Marc : Conduire un train, la première fois, est assez bizarre (rires)… C’est très différent d’une voiture ! J’étais forcément un peu nerveux, bien sûr, mais ravi, et rassuré par la présence du conducteur-tuteur à mes côtés.

En plus de vos formateurs, vous avez aussi chacun un coach attitré. En quoi est-ce utile ?

Marc : Cyrille, mon coach cette année, est quelqu’un à qui je peux poser des questions techniques, revenir sur les points que je n’ai pas totalement saisis, et même confier mes soucis personnels. C’est un vrai soutien humain. On découvre d’ailleurs pendant le stage que les CFL sont une grande famille. On s’y sent vite chez soi.

Conduire un train n’est pas une chose anodine. Quelle place occupe la sécurité dans l’apprentissage ?

Marc : C’est simple : elle est le fil rouge du stage, et ce dès le premier jour. La sécurité est au cœur de ce métier. Concrètement, il s’agit de maîtriser les systèmes de sécurité à bord mais aussi sur l’infrastructure, à l’image du Système de sécurité européen (ETCS, pour European Train Control System). Ce système contrôle la vitesse et évite les accidents et dépassements des signaux rouges. On apprend aussi l’importance de bien utiliser son équipement personnel (gilet, chaussures de sécurité, etc.) ou encore à gérer des situations exceptionnelles sur un simulateur de conduite. Les CFL sont très très exigeants sur la sécurité.

La preuve, c’est que le stage est jalonné d’examens…

Marc : C’est vrai. Nous sommes évalués de manière continue, pour ne rien laisser au hasard. Outre la licence (permis de conduire ferroviaire) et la maîtrise de l’infrastructure, il y a, pour valider le stage, un examen de dépannage, un oral, un test sur simulateur et une conduite d’un train commercial avec examinateur.

Aux CFL, une carrière durable et dynamique

Côté rythme, à quoi ressemble la vie quotidienne d’un stagiaire en conduite de trains ?

Marc : À celle… d’un conducteur de trains ! En effet, si pour la théorie les horaires sont assez classiques (7h – 15h), ils sont flexibles dès qu’on entre dans la pratique. On peut rouler très tôt le matin, tard le soir, en pleine nuit et bien sûr le week-end et les jours fériés. Pas de routine, donc. Personnellement j’aime bien cette flexibilité. Elle fait partie intégrante du métier et donne beaucoup de temps libre.

Cyrille, tu es le coach de Marc. Selon toi, quelles sont les qualités requises pour devenir conducteur de trains ?

Cyrille : Il faut être ponctuel, rigoureux et, comme l’a bien dit Marc, se montrer très attentif à la thématique sécurité. Et puis il faut être motivé : ce stage, condensé en un an, demande d’étudier pas mal de matières. Côté physique, il est demandé d’avoir une bonne vue, une bonne ouïe et un cœur en bonne santé.

Et quid du niveau de formation demandé à l’entrée ?

Cyrille : Nous demandons aux candidats d’avoir validé un CATP artisan (serrurier, électricien, électronicien, mécanicien), un diplôme de technicien ou d’avoir passé leur 2ème technique ou 3ème classique.

Par ailleurs, la connaissance (niveau B1) des langues luxembourgeoise, allemande et française est requise.

Combien de candidats sont retenus ?

Cyrille : Nous recevons près de 300 candidatures chaque année, pour 24 embauches. Les recrues sont réparties en deux classes, l’une commençant son stage au printemps et l’autre à l’automne. C’est sélectif, donc, mais le jeu en vaut la chandelle : une fois cette étape passée, le stage est rémunéré et est confirmé en CDI dès lors que les examens se passent bien !

Marc, j’imagine que tu es pressé de rouler en tant que titulaire…

Marc : Oui, j’ai hâte… Ce sera en septembre si tout se passe bien et je me réjouis de rouler sur la ligne de Troisvierges, ma ligne préférée, qui va vers le nord du pays : les paysages et la nature qui la bordent sont magnifiques !

Comme Marc, prenez les commandes de votre prochaine carrière aux CFL, et venez découvrir un métier hors du commun.

Parfois, les chemins de nos vies se dessinent naturellement, comme une évidence. Claude, né dans une famille de cheminots et passionné de foot depuis l’adolescence, n’a jamais bifurqué de sa route. Pour ce formateur Exploitation aux CFL, qui est également vice-président et entraîneur du club de foot de l’entreprise, les paysages d’une vie passée sur les chemins de fer et sur les terrains sportifs paraissent toujours aussi sublimes, dans une admirable constance année après année. Quand on avance en ligne droite, on ne rate rien des panoramas que l’on chérit.

Sur le terrain, Claude enfile parfois le maillot du joueur, d’autres fois celui d’entraîneur. Dans les deux cas, « chaque minute compte et on ne doit jamais relâcher la discipline et la constance », dit-il. Au travail, c’est pareil que dans la position du coach : ses tâches de formateur le mènent à faire preuve de la même autorité tranquille et des mêmes pratiques andragogiques pour mener les troupes vers une meilleure maîtrise de leurs outils.

« Si le formateur doit donner des réponses, le coach doit plutôt mener le joueur à découvrir les solutions par lui-même. Mais, dans les deux cas, il faut le même niveau d’empathie et de savoir-être, ainsi que le même esprit de camaraderie, sans négliger un esprit de sérieux. » Toujours, les chemins qu’emprunte Claude sont parallèles.

« Si le formateur doit donner des réponses, le coach doit plutôt mener le joueur à découvrir les solutions par lui-même. »

Le grand départ

Au début de la route, il y avait son arrière-grand-père, son grand-père, puis son père. Le premier réparait des locomotives à vapeur dans les années 40. Puis dans les années 50, son fils l’a rejoint à l’atelier comme serrurier, avant que son propre fils entre à son tour aux CFL à la toute fin des années 70, où il fut formateur au service exploitation. C’est également ce poste qu’occupe Claude, cheminot de quatrième génération, après avoir été successivement chef de surveillance, aiguilleur, et chef de circulation.

« Mon père a pris sa retraite en 2017, dit Claude. Mais, à mon arrivée aux CFL, j’ai eu la chance d’être formé par lui et de le voir à l’œuvre au quotidien au travail pendant les premiers mois. Mon grand-père, qui a aujourd’hui 89 ans et que je vois régulièrement, porte en lui tous les souvenirs d’une époque où les trains passaient en laissant derrière eux de grosses volutes de fumée. »

Certes, il n’a pas voulu les suivre dès le plus jeune âge, marchant d’abord à contre-courant et se projetant dans un destin de joueur de football professionnel. « Le foot a pris presque toute la place dans ma vie à l’adolescence », se souvient-il. J’étais gardien de but, et j’adorais ça. Comme tous les jeunes joueurs, j’ai rêvé d’en faire une carrière. C’était un rêve un peu inatteignable pour un garçon du Luxembourg à cette époque : notre petit pays comptait peu de joueurs professionnels, pas du tout comme aujourd’hui et surtout, malgré ma discipline et mon engagement, je n’avais pas le niveau pour entamer une telle carrière. »

Cela n’empêchait pas les jeunes Luxembourgeois d’applaudir le doublé de Zidane en finale de la Coupe du monde de 1998 et de se joindre aux foules en liesse dans les rues. Sauf Claude, qui a vécu là sa première grande déception de sportif : il était supporteur du Brésil et digérait mal la défaite de son équipe lors de ce match légendaire.

« N’empêche, c’était une Coupe du monde passionnante à suivre et, encore aujourd’hui, j’y pense souvent. Voir mon équipe perdre était aussi pour moi une leçon de foot : la frustration que l’on ressent après une défaite se transforme vite en motivation, et on se met en route vers le prochain match et la prochaine victoire. C’est ce qu’ont fait les Brésiliens cette année-là. C’est ce que j’ai toujours fait moi-même en tant que joueur par la suite. »

Une route à voies multiples

Claude n’est pas devenu joueur de foot professionnel. Mais ce qu’il ignorait à l’adolescence, c’est qu’en intégrant les CFL après le lycée, comme l’avaient fait trois générations avant lui, il pourrait jouer au foot avec ses collègues de travail et continuer à faire dialoguer ses deux vocations sur la même route de vie.

Fini le foot dans la rue avec les copains d’enfance, finis aussi les matchs de l’Union Sportive de sa ville, mais Claude enfile fièrement le maillot rouge du FC Eisebunn 97, dont il est aujourd’hui vice-président et entraîneur.

Les clubs fondateurs du FC Eisebunn 97 s’affrontent en toute camaraderie deux fois par an lors de tournois internes, avant de constituer une équipe-étoile qui représentera l’entreprise lors du grand championnat corporatif luxembourgeois opposant des équipes de différentes entreprises du Grand-Duché.

« Il faut se donner à 100% pour courir la chance de remporter la coupe du Football Corporatif Luxembourgeois (FCL) et de décrocher une bonne place dans le classement. Personnellement, je siège aussi au comité du FCL, qui organise le championnat. »

Peu importe la météo, les joueurs du FC Eisebunn 97 sont fidèles au poste. « L’ambiance est toujours bonne. Et bien sûr, ça augmente notre sentiment d’appartenance à l’entreprise, qui est déjà grand. Les CFL, c’est un bon employeur stable, où l’on a tous des occasions multiples de continuer à apprendre et d’occuper différents postes en cours de carrière.»

« L’ambiance est toujours bonne. Et bien sûr, ça augmente notre sentiment d’appartenance à l’entreprise, qui est déjà grand. »

Claude en est un bon exemple : il est entré aux CFL en 2006 en tant que chef de surveillance, puis en tant que chef circulation, avant d’occuper la fonction d’aiguilleur, et de finalement devenir formateur comme son père. « Aujourd’hui je forme les agents du service de l’exploitation technique, c’est-à-dire tous ceux qui s’assurent de la bonne circulation des trains et des mouvements de manœuvre, qui s’occupent des aiguilles et des signaux, qui gèrent les chantiers du point de vue de l’exploitation technique… Mon département ne forme pas spécifiquement les conducteurs de train, mais plutôt tous ceux qui gravitent autour. »

Un chemin partagé

Sur le terrain de foot ou dans la salle de formation où il dispense des cours théoriques aux agents des CFL, une même motivation habite Claude : le devoir de transmission.

« Au fond, j’aime partager mon savoir et mes techniques. Ça prend chaque jour des formes différentes, en fonction de la personne que j’ai devant moi. Je suis autant en contact avec des agents nouvellement embauchés dans l’entreprise qu’avec des cheminots de longue date qui arrivent avec un savoir-faire important. Il faut savoir s’adapter et varier l’approche. »

« Au fond, j’aime partager mon savoir et mes techniques. Ça prend chaque jour des formes différentes, en fonction de la personne que j’ai devant moi. »

Si, comme Claude, vous aimez prendre un chemin droit mais démultiplier les regards et les approches, les CFL vous attendent. Envoyez votre candidature sans plus tarder.


Rendez-vous aussi dans notre rubrique PEOPLE pour découvrir d’autres histoires intéressantes sur nos ambassadeurs

À l’atelier, la théorie est immédiatement mise en pratique. Pendant leurs 3 ans d’apprentissage, les apprentis – des adolescents fraîchement sortis du lycée ou des adultes en reconversion professionnelle – vont alterner cours théoriques et application pratique : de quoi être rapidement dans le vif du sujet. Un parcours idéal pour les esprits pratiques qui aiment les choses concrètes et veulent se diriger vers une carrière au cœur des chemins de fer.

Rick est maintenant dans sa deuxième année d’apprentissage en mécatronique, où il s’est réjoui d’expérimenter son métier dès les premières semaines. Le voilà dans l’Atelier central, en train de s’affairer à changer les joints des conduites de freins. Déjà opérationnel dans cette tâche très technique après quelques mois d’apprentissage, l’apprenti se félicite de s’être inscrit à une formation à ce point concrète, qui lui permet une douce transition entre l’école et la vie active. « J’alterne six semaines de cours et trois semaines dans l’entreprise. Nous essayons toujours de passer du temps au sein de chaque équipe : nous voyons la voiture, nous voyons les machines électriques et nous voyons les machines diesel. »

Vers une carrière stimulante

Les trains et la mécatronique ferroviaire n’auront bientôt plus de secret pour lui. Lui et ses collègues apprentis, en mécatronique ou en techniques de réfrigération, suivent d’abord des cours généralistes avant de rentrer dans le détail de leur spécialité. Si plusieurs apprentis se côtoient dans l’atelier, ils ne se préparent pas pour autant au même métier.

Ainsi, d’autres métiers pourraient aussi être au programme au cours des prochaines années : les formations sont offertes en fonction des besoins des CFL et peuvent ainsi mener directement à une carrière dans l’entreprise. Un autre avant-goût appréciable de la vie active passe également par une forme de rémunération, puisque les apprentis touchent une indemnité d’apprentissage dès le début de leur formation.

Nulle autre formation n’est aussi précise. Le monde du transport ferroviaire est un univers complexe et très spécifique, que la pratique et les formations supplémentaires dispensées par le Campus CFL leur rendront peu à peu limpide et accessible.

Un suivi personnalisé

Actuellement une douzaine d’apprentis sont admis chaque année dans les programmes du Campus CFL. Chacun fait ainsi l’objet d’un suivi individuel au quotidien par les deux « experts » en charge de l’apprentissage et le responsable du Campus. En plus de dispenser leurs précieux savoirs lors de sessions de cours axées sur les particularités du ferroviaire, ces formateurs chevronnés s’assurent du bon déroulement de la formation, planifient les semaines de cours et les semaines de travail et soutiennent les apprentis en cas de difficultés scolaires. Ils offrent même un accompagnement administratif, notamment en ce qui concerne la gestion des horaires et des congés maladie. Ils interviennent aussi à l’étape du placement en interne par recommandation ou fournissent de l’aide à la recherche d’emploi.

Les experts Campus sont appuyés par le personnel encadrant sur le terrain, chacun spécialiste d’un métier ou d’un aspect précis du travail : électricité, mécanique industrielle, maintenance des systèmes énergétiques. Au bout de trois ans de formation, les apprentis en auront percé tous les secrets. Et si jamais, à l’issue de cette formation, ils étaient plutôt tentés par le métier de conducteur de train ou souhaitaient occuper une autre fonction dans l’entreprise, les possibilités sont nombreuses.

Un monde bouillonnant

Dans une ambiance intimiste, où tout le monde se connaît et collabore joyeusement, la formation reflète le climat de travail à la fois convivial et rigoureux des CFL. Les apprentis sont aussi en contact étroit avec les employés de l’entreprise, qui pourraient bien devenir de futurs collègues.

C’est l’un des aspects qui plaît le plus à Katy, une jeune passionnée de mécanique depuis l’enfance. « Je change d’équipe toutes les deux à trois semaines au sein de l’entreprise », se réjouit-elle. Elle est l’une des rares filles de la cohorte, mais elle s’y sent parfaitement intégrée : les CFL sont connus depuis longtemps pour leur traitement égal des employés, peu importe leur genre, et pour les conditions idéales offertes aux filles attirées par des métiers traditionnellement masculins.

Régulièrement, les apprentis ont la possibilité de faire un échange Erasmus en collaboration avec des entreprises ferroviaires des pays voisins, où ils découvrent le travail dans le contexte d’une entreprise à bien plus grande échelle.

Le recrutement en quelques étapes

Si vous avez plus de 15 ans, vous parlez français, allemand et/ou luxembourgeois et vous avez atteint le niveau scolaire de la 5ème G, vous pourriez être l’un de nos prochains apprentis.

Première étape : prendre la plume et rédiger une lettre de motivation dans laquelle vous tenterez de convaincre nos experts que vous êtes la recrue idéale. Il faudra y joindre votre CV, et vos derniers bulletins de notes ainsi qu’un avis d’orientation du Lycée.

Deuxième étape : si votre candidature séduit nos experts, vous serez invité(e) à une journée de recrutement. Ce sera pour vous l’occasion d’apprendre à vous connaître davantage et de mesurer vos capacités de travail en équipe et vos connaissances théoriques. Ce sera aussi le moment pour vous d’explorer un peu les CFL et de découvrir le monde de possibilités qu’on vous y offre. Préalablement, vous aurez été invité(e) à un test linguistique en ligne.

Troisième étape : vous avez été retenu(e) comme candidat(e) potentiel(le) et devez vous soumettre à l’épreuve du stéthoscope. Pas de panique : nos médecins vous font passer un examen simple pour connaître votre état de santé et s’assurer qu’il n’y ait pas de contre-indication pour vous à rejoindre l’aventure CFL.

Quatrième étape : félicitations, vous recevez une promesse d’embauche, sous condition de réussite de l’année scolaire en cours. Il y aura alors quelques formalités à accomplir : inscription à l’Agence pour le développement de l’emploi (ADEM), signature du contrat d’apprentissage préparé par la Chambre des métiers ou la Chambre de commerce, et enfin, en fonction de votre âge et de votre filière d’apprentissage : signature de documents par vos parents et essayage de vos vêtements de travail.

Ça y est, votre entrée dans la grande famille CFL est imminente. Vous êtes fin prêt(e) pour la journée d’accueil en septembre. Les portes du monde ferroviaire vous sont grandes ouvertes. Les experts et les tuteurs vous attendent.

Pour en savoir plus sur l’apprentissage aux CFL, rendez-vous sur www.jobscfl.lu/apprentissage !


Jetez également un coup d’œil à notre rubrique BEHIND THE SCENES pour découvrir les coulisses des CFL.