Tag

Chemins de Fer Luxembourgeois

Browsing

À l’atelier, la théorie est immédiatement mise en pratique. Pendant leurs 3 ans d’apprentissage, les apprentis – des adolescents fraîchement sortis du lycée ou des adultes en reconversion professionnelle – vont alterner cours théoriques et application pratique : de quoi être rapidement dans le vif du sujet. Un parcours idéal pour les esprits pratiques qui aiment les choses concrètes et veulent se diriger vers une carrière au cœur des chemins de fer.

Rick est maintenant dans sa deuxième année d’apprentissage en mécatronique, où il s’est réjoui d’expérimenter son métier dès les premières semaines. Le voilà dans l’Atelier central, en train de s’affairer à changer les joints des conduites de freins. Déjà opérationnel dans cette tâche très technique après quelques mois d’apprentissage, l’apprenti se félicite de s’être inscrit à une formation à ce point concrète, qui lui permet une douce transition entre l’école et la vie active. « J’alterne six semaines de cours et trois semaines dans l’entreprise. Nous essayons toujours de passer du temps au sein de chaque équipe : nous voyons la voiture, nous voyons les machines électriques et nous voyons les machines diesel. »

Vers une carrière stimulante

Les trains et la mécatronique ferroviaire n’auront bientôt plus de secret pour lui. Lui et ses collègues apprentis, en mécatronique ou en techniques de réfrigération, suivent d’abord des cours généralistes avant de rentrer dans le détail de leur spécialité. Si plusieurs apprentis se côtoient dans l’atelier, ils ne se préparent pas pour autant au même métier.

Ainsi, d’autres métiers pourraient aussi être au programme au cours des prochaines années : les formations sont offertes en fonction des besoins des CFL et peuvent ainsi mener directement à une carrière dans l’entreprise. Un autre avant-goût appréciable de la vie active passe également par une forme de rémunération, puisque les apprentis touchent une indemnité d’apprentissage dès le début de leur formation.

Nulle autre formation n’est aussi précise. Le monde du transport ferroviaire est un univers complexe et très spécifique, que la pratique et les formations supplémentaires dispensées par le Campus CFL leur rendront peu à peu limpide et accessible.

Un suivi personnalisé

Actuellement une douzaine d’apprentis sont admis chaque année dans les programmes du Campus CFL. Chacun fait ainsi l’objet d’un suivi individuel au quotidien par les deux « experts » en charge de l’apprentissage et le responsable du Campus. En plus de dispenser leurs précieux savoirs lors de sessions de cours axées sur les particularités du ferroviaire, ces formateurs chevronnés s’assurent du bon déroulement de la formation, planifient les semaines de cours et les semaines de travail et soutiennent les apprentis en cas de difficultés scolaires. Ils offrent même un accompagnement administratif, notamment en ce qui concerne la gestion des horaires et des congés maladie. Ils interviennent aussi à l’étape du placement en interne par recommandation ou fournissent de l’aide à la recherche d’emploi.

Les experts Campus sont appuyés par le personnel encadrant sur le terrain, chacun spécialiste d’un métier ou d’un aspect précis du travail : électricité, mécanique industrielle, maintenance des systèmes énergétiques. Au bout de trois ans de formation, les apprentis en auront percé tous les secrets. Et si jamais, à l’issue de cette formation, ils étaient plutôt tentés par le métier de conducteur de train ou souhaitaient occuper une autre fonction dans l’entreprise, les possibilités sont nombreuses.

Un monde bouillonnant

Dans une ambiance intimiste, où tout le monde se connaît et collabore joyeusement, la formation reflète le climat de travail à la fois convivial et rigoureux des CFL. Les apprentis sont aussi en contact étroit avec les employés de l’entreprise, qui pourraient bien devenir de futurs collègues.

C’est l’un des aspects qui plaît le plus à Katy, une jeune passionnée de mécanique depuis l’enfance. « Je change d’équipe toutes les deux à trois semaines au sein de l’entreprise », se réjouit-elle. Elle est l’une des rares filles de la cohorte, mais elle s’y sent parfaitement intégrée : les CFL sont connus depuis longtemps pour leur traitement égal des employés, peu importe leur genre, et pour les conditions idéales offertes aux filles attirées par des métiers traditionnellement masculins.

Régulièrement, les apprentis ont la possibilité de faire un échange Erasmus en collaboration avec des entreprises ferroviaires des pays voisins, où ils découvrent le travail dans le contexte d’une entreprise à bien plus grande échelle.

Le recrutement en quelques étapes

Si vous avez plus de 15 ans, vous parlez français, allemand et/ou luxembourgeois et vous avez atteint le niveau scolaire de la 5ème G, vous pourriez être l’un de nos prochains apprentis.

Première étape : prendre la plume et rédiger une lettre de motivation dans laquelle vous tenterez de convaincre nos experts que vous êtes la recrue idéale. Il faudra y joindre votre CV, et vos derniers bulletins de notes ainsi qu’un avis d’orientation du Lycée.

Deuxième étape : si votre candidature séduit nos experts, vous serez invité(e) à une journée de recrutement. Ce sera pour vous l’occasion d’apprendre à vous connaître davantage et de mesurer vos capacités de travail en équipe et vos connaissances théoriques. Ce sera aussi le moment pour vous d’explorer un peu les CFL et de découvrir le monde de possibilités qu’on vous y offre. Préalablement, vous aurez été invité(e) à un test linguistique en ligne.

Troisième étape : vous avez été retenu(e) comme candidat(e) potentiel(le) et devez vous soumettre à l’épreuve du stéthoscope. Pas de panique : nos médecins vous font passer un examen simple pour connaître votre état de santé et s’assurer qu’il n’y ait pas de contre-indication pour vous à rejoindre l’aventure CFL.

Quatrième étape : félicitations, vous recevez une promesse d’embauche, sous condition de réussite de l’année scolaire en cours. Il y aura alors quelques formalités à accomplir : inscription à l’Agence pour le développement de l’emploi (ADEM), signature du contrat d’apprentissage préparé par la Chambre des métiers ou la Chambre de commerce, et enfin, en fonction de votre âge et de votre filière d’apprentissage : signature de documents par vos parents et essayage de vos vêtements de travail.

Ça y est, votre entrée dans la grande famille CFL est imminente. Vous êtes fin prêt(e) pour la journée d’accueil en septembre. Les portes du monde ferroviaire vous sont grandes ouvertes. Les experts et les tuteurs vous attendent.

Pour en savoir plus sur l’apprentissage aux CFL, rendez-vous sur www.jobscfl.lu/apprentissage !


Jetez également un coup d’œil à notre rubrique BEHIND THE SCENES pour découvrir les coulisses des CFL.

La transition numérique est aujourd’hui un enjeu de société indéniable. Les CFL ont toujours intégré le digital dans leurs stratégies. Elisa, administratrice des objets connectés au sein du groupe, nous en parle.

L’internet des objets, un métier multiple

Bonjour Elisa, peux-tu nous parler de ton rôle au sein des CFL ?

Bonjour ! Je suis informaticienne, ou plus exactement administratrice des objets connectés. Mon travail au sein des CFL consiste à les surveiller, configurer, améliorer… Je suis responsable d’une plateforme qui se charge de collecter toutes les données émises par ces objets.

Je suis également en charge de l’analyse et de la définition des besoins selon chaque service, et enfin de tout ce qui concerne la recherche, l’installation, les tests et évaluations des nouvelles technologies dans ces domaines. Je surveille aussi l’évolution du marché. Bref, j’ai un métier très varié (rires) !

Depuis quand travailles-tu dans les objets connectés, et plus particulièrement pour les CFL ?

Je suis arrivée à ce poste au printemps, c’est donc tout récent. Je suis seulement diplômée depuis septembre dernier, après avoir suivi des études d’ingénierie en réseaux et télécommunications.

J’ai fait ma scolarité en France, où après un bac scientifique je me suis orientée vers une classe préparatoire aux grandes écoles, avant d’intégrer une école d’ingénieurs spécialisée en internet des objets.

Mais avant d’être en poste, j’étais déjà consultante pour les CFL, depuis l’obtention de mon diplôme.

“Contente de pouvoir apporter mon savoir-faire.”

Quand on gère des objects connectés, c’est dans le cadre de quels types de projets ? Peux-tu préciser ?

J’ai déjà eu l’occasion de travailler sur plusieurs concepts, en tant que consultante puis dans mon poste actuel. Pour te donner un exemple, je planche actuellement sur les “parkings intelligents”. Grâce à une technologie de détection de places, nous voulons informer ceux qui viennent se garer dans les parkings des CFL quant au nombre de places disponibles.

Comment se déroulent tes journées ?

Je n’ai pas vraiment de routine. Le service dans lequel je travaille est récent, nous devons toujours être formés aux innovations technologiques.

Je peux donc passer des journées à rechercher des capteurs qui pourraient répondre aux besoins de certains projets. Quand je sélectionne un capteur, je contacte alors le fournisseur, pour ensuite étudier son offre. Et organiser un test produit.

Je vais rarement sur le terrain, en fait. J’ai dû y aller une ou deux fois, pour voir comment on allait installer les capteurs. Je voulais vérifier que l’endroit indiqué soit bien compatible.

Pendant mes études, j’ai surtout travaillé sur des projets en lien avec l’innovation, et l’internet des objets. Je suis passionnée par le sujet. La transformation digitale des CFL a attisé ma curiosité, et j’ai voulu aller voir de plus près (rires).

Je suis contente de pouvoir apporter mon savoir-faire. Et de mon côté, cela me permet de gagner en expérience.

La transition numérique, un défi qui demande adaptation et passion

« Les clients ont toujours été la priorité des CFL. Ils bénéficieront d’une expérience toujours plus agréable sur le réseau. »

Comme tu viens de l’évoquer, la transformation digitale des CFL couvre plusieurs projets. Quel est l’intérêt selon toi ?

On va pouvoir automatiser des tâches répétitives, fournir une optimisation toujours plus poussée du temps de travail… Mais cela permet aussi — surtout — de gérer plus facilement les anomalies : les repérer et donc les corriger plus rapidement.

La transition numérique, ça prend du temps à mettre en place, mais elle apporte une vraie valeur ajoutée.

Les clients ont toujours été la priorité des CFL. On va pouvoir leur fournir une expérience plus agréable quand ils vont circuler sur le réseau. Rien qu’avec le “parking intelligent”, ils vont gagner du temps, pouvoir mieux s’organiser en fonction des informations données…

Peut-on dire que ton travail demande beaucoup d’adaptation, et de diversité ?

Oui, complètement. Je dois constamment m’adapter aux besoins de notre métier. Et découvrir de nouvelles choses. Dans l’internet des objets et les objets connectés, nous devons gérer plusieurs situations : cela peut aller du simple monitoring de température à la géolocalisation d’un train.

Je suis aux CFL depuis quelques mois seulement, mais j’ai déjà suivi deux formations de plusieurs jours.

Quels sont les prochains défis à venir, pour toi et ton service ?

La donnée, sans conteste. À ce jour, on se concentre sur l’administration de notre plateforme, et de la récolte des données issues de l’internet des objets. Par la suite, on aimerait se baser sur l’historique, et intégrer une intelligence artificielle. L’intérêt sera de pouvoir faire de la prédiction. Par exemple, anticiper les maintenances à faire sur le matériel roulant.

“La digitalisation prend plus d’importance que l’on ne pense.”


Peux-tu nous décrire le déroulement d’un projet, de l’idée à la mise en service ?

Généralement, soit on a une idée, soit le client vient vers nous avec une demande précise et c’est à nous d’étudier des solutions susceptibles de les intéresser. Et plus l’idée est complexe, plus ça va prendre du temps.

Nous sommes deux au service IOT (Internet Of Things) mais beaucoup d’acteurs, internes comme externes, sont impliqués dans chacun de nos projets.

Il faut donc d’abord synchroniser toutes les informations. On va ensuite chercher les capteurs adaptés, les tester de notre côté, avant de les soumettre à des tests sur le terrain. Nous travaillons en collaboration avec une autre équipe du service informatique, qui va se charger de la partie informations et traitement des données.

Pour travailler dans ce domaine, il faut à la fois de la compétence et de la passion, non ?

J’ai toujours souhaité évoluer dans ce domaine, pour ma part. Pendant mes études j’ai beaucoup travaillé sur des projets qui concernaient les objets connectés, j’ai effectué des stages qui m’ont confortée dans cette idée. C’est un univers dans lequel je me sens bien, on y apprend tous les jours, il y a tout le temps des nouveautés à découvrir et à tester !

Quand je suis arrivée aux CFL, j’ai été heureuse de voir que la digitalisation prend plus d’importance qu’on ne le pense, au sein de l’entreprise. Pour l’instant, nous sommes à plus d’une centaine au sein du service informatique. Nous sommes une “grande famille” !

Comment te vois-tu dans dix ans, au sein des CFL ?

Je me vois dans une équipe grandie, en constante évolution. J’espère de mon côté que j’aurai gagné en expérience et que j’aurai contribué à faire évoluer mon équipe. Et à porter toujours aussi activement la digitalisation des CFL.

Vous souhaitez rejoindre les CFL ? Le métier qui vous intéresse n’attend peut-être plus que vous : www.jobscfl.lu

Chaque jour dans les trains des CFL circule une quantité phénoménale d’informations à l’intention des voyageurs, sous forme d’annonces acoustiques et de téléaffichage. Derrière ce système d’information fluide et automatisé se cache une machinerie complexe que nous dévoile Tom, l’un des grands orchestrateurs de cette imposante chorégraphie de données.

Répondre aux besoins actuels, sans compromettre l’avenir des générations futures : tel est le grand défi du développement durable. Depuis des années, les CFL ont mis en place une politique ayant pour but d’agir sur leur impact social et environnemental, en travaillant notamment sur l’offre, la qualité, la sécurité, la santé, la bonne gestion des ressources humaines, le respect de l’environnement et, plus généralement, le dialogue. Pour superviser l’ensemble de ces actions, un poste a été créé en 2019. Et c’est Florian qui l’occupe. Il nous fait découvrir sa fonction de Responsable de la Cellule Développement Durable. 

La digitalisation au sein des CFL est un enjeu crucial, à l’heure où les notions de fiabilité et de sécurité sont demandées par les usagers. Amel est Ingénieur – Chef de projet dans la transformation digitale. Il fait partie de ces hommes de l’ombre, qui œuvrent à la supervision digitale de plus de 400 aiguillages dans tout le pays. Il raconte avec enthousiasme son quotidien d’aujourd’hui, et imagine celui de demain.

Tenter de mener une vie plus respectueuse de la nature : si l’idée a de quoi séduire nombre d’entre nous, sa concrétisation n’est pas forcément simple, notamment sur le plan professionnel. Au département Études et projets caténaires des CFL, nous avons pourtant trouvé un ingénieur qui semble tenir l’équilibre tant au travail que dans le privé. En faisant la part belle à la nature dans le cadre de ses fonctions aux CFL comme dans l’exercice de l’apiculture, Fred s’est mis au vert à la ville comme à la campagne et est en phase avec ses valeurs.