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Même si elle a découvert son appétence pour le numérique plus tard dans sa vie professionnelle, Frédérique accompagne aujourd’hui la transition numérique au Centre de Maintenance du service trains et matériel. Elle conjugue cela avec les autres grandes passions de sa vie : le trek et la randonnée. Entre les deux, il y a une infinité de correspondances, nous dit-elle.

Quand elle est arrivée aux CFL il y a peu de temps, Frédérique ne connaissait l’univers ferroviaire qu’en tant qu’usagère. Des trains, elle en a pris beaucoup dans sa vie. Née en Suisse de parents français, elle a grandi en France et a vécu en Allemagne pour ses études, avant d’atterrir au Luxembourg pour y faire grandir sa vie professionnelle. Aujourd’hui, les processus de maintenance et de réparation de trains n’ont plus de secret pour elle. Elle a dû apprendre tout ça pour mieux accompagner les équipes métiers dans la transition digitale de leur travail. Elle est le trait d’union entre les équipes métiers et les équipes techniques et informatiques.

Pourtant, jeune, elle ne se serait probablement pas doutée qu’elle serait un jour aussi à l’aise avec ce qui à trait aux nouvelles technologies. Née dans une famille qui valorise les activités de plein air et qui lui a transmis le goût de la randonnée, elle n’était pas du genre à étirer le temps passé devant la télévision ou l’ordinateur. « D’ailleurs, je suis loin d’être une « digital native » ! », informe-t-elle.

« J’ai eu mon premier ordinateur à la toute fin de mon parcours universitaire en commerce international à Sarrebruck. Mais, de fil en aiguille, la vie m’a menée sur la piste du numérique, après un parcours très diversifié. »

Gravir des sommets en variant les plaisirs

Elle n’a jamais – ou presque – abandonné la pratique de la randonnée. De la simple rando, elle a évolué vers le trek, puis l’alpinisme, dans des environnements de plus en plus vertigineux où elle a manié le piolet et dompté le froid. Dans sa vie professionnelle, rebelote : elle est passée du secteur de la finance et des banques, où elle a occupé autant de postes en gestion organisationnelle qu’en accompagnement clientèle, jusqu’à l’univers des PME et de la création d’entreprises, puis au monde naissant des startups. À mesure que le monde se numérise, que le digital embrase tout, que les mots « intelligence artificielle » et « biotechnologie » se démocratisent, la carrière de Frédérique prend ce nouveau chemin naturellement.

Aujourd’hui, ses qualités de gestionnaire de projets autant que ses connaissances du digital en font une collaboratrice idéale pour le service de maintenance des CFL Elle sait comprendre rapidement les processus de travail de ses collègues des équipes métiers et identifier comment les améliorer. Invitez-la à dialoguer avec un ingénieur ou un planificateur de la maintenance, et la voici comme un poisson dans l’eau.

La montagne, arrière-plan apaisant d’une vie frénétique

Il y a les Alpes, toujours et encore. Les montagnes de Corse, traversées par le célèbre sentier GR20. Les canyons du sultanat d’Oman. Et tant d’autres. Pour Frédérique, la randonnée est une façon de se ressourcer et de se déconnecter de la technologie. Même si elle fait parfois des entorses à la règle : après tout, les montres GPS et les applications de cartographie pour la randonnée sont aujourd’hui de grands atouts pour les randonneurs.

Elle les utilise avec parcimonie, assure-t-elle. Surtout lors des treks – ces randonnées de plusieurs jours, où l’on dort dans des tentes ou des refuges en cours de route, traversant souvent plusieurs frontières à pied et « se laissant complètement immerger par la beauté sauvage et un autre rapport au temps ».

Sa voix s’emballe lorsqu’elle nous raconte un trek de deux semaines au Cap-Vert, en groupe. « On a traversé toute une île, rencontré des populations locales, plongé dans le mode de vie insulaire en dormant chez l’habitant. Bien que ce fût physiquement difficile et que la promiscuité entre nous pouvait être par moments éprouvante, j’ai tout aimé de cette aventure loin du cadre aseptisé de la vie moderne. »

Sans oublier les paysages d’une beauté sidérante. « D’un côté de l’île, une certaine aridité, de l’autre, une verdure luxuriante. C’est fascinant d’observer l’évolution des paysages, la manière dont la nature évolue en fonction des vents, des pluies, de l’humidité. Ce genre d’expériences nous fait grandir en tant que personne parce qu’on s’y connecte avec les fondamentaux de la vie. »

Équilibre travail-nature

Pour autant, Frédérique ne considère pas le trek comme l’antithèse de son emploi aux CFL, où elle est en contact avec des technologies toujours changeantes et où le rythme est toujours soutenu.

« Ce qui est magnifique, c’est que la complémentarité entre ces deux espaces de ma vie est tout à fait naturelle, assure-t-elle. Il y a un équilibre parfait – et d’ailleurs je remercie les CFL qui me permettent de conserver cet équilibre en aménageant des conditions de travail qui permettent les voyages de trek. »

Le trek a aussi fait grandir en elle des qualités qui lui servent au quotidien au travail : discipline, endurance, optimisme. « Ce qui est important dans mon métier, précise-t-elle, c’est d’essayer de voir le côté positif des choses. Les projets numériques se construisent par étapes, avec des hauts et des bas. C’est un peu comme les montagnes. Ça monte, ça descend. Il y a des jours plus faciles que d’autres. Et ça, c’est ma vie au quotidien. Il faut pouvoir gérer le projet, quelles que soient les conditions du moment, et motiver les équipes à garder le cap même dans les moments les plus tourmentés. L’idée de garder l’objectif en vue, c’est fondamental en trek comme dans mon travail au quotidien, parce que c’est ce qui permet d’affronter les obstacles. » 

Et quand la pression est trop forte, Frédérique a la chance de retrouver des collègues issus de différents départements, membres comme elle, de la section athlétisme des CFL pour partager une bonne course dans une ambiance de franche camaraderie. Cette implication au sein de l’Association sportive des CFL lui permet aussi de participer chaque année à des courses au Luxembourg ou en Europe, lors de rencontres internationales de cheminots.

« Par contre, je suis quasiment la seule femme qui court ! Si mes collègues féminines se sentent interpellées, qu’elles se joignent à moi ! Je serai ravie de partager cette passion avec elles. »

Et si, vous aussi, vous cherchez un environnement de travail qui vous permette de conjuguer sereinement vie privée et vie professionnelle, lancez-vous dans l’exploration de notre site carrière : on recrute !

Quand créativité rime avec chemins de fer, voici l’histoire des « Dëppegéisser », (les « rétameurs de marmites »), deux frères qui ont choisi la voie des CFL à travers des métiers différents qui leur permettent de jongler, en parfait équilibre, entre vie professionnelle et carrière musicale.

Michel, avec sa formation de technicien énergétique en poche, s’est naturellement présenté aux CFL en 2008. Il s’occupe depuis de l’alimentation en électricité du réseau ferroviaire luxembourgeois. Une tâche qui n’est pas tout à fait étrangère à son frère Luc, aux commandes des chantiers. Celui-ci a été séduit par l’environnement professionnel que son frère lui avait présenté.

« En discutant avec Michel, j’ai rapidement compris que je devais répondre à cette petite annonce lorgnée dans le journal. Tout était parfait : horaires, qualité de vie au travail, et même le salaire ! Les CFL sont tellement variés en terme de métiers que tous les profils sont recherchés, de l’administratif à l’informaticien ou l’ingénieur, en passant par des travaux plus manuels sur le terrain. De plus nous avons, depuis quelques années, notre propre centre de formation pour les futurs collaborateurs qui souhaitent apprendre ici, dans l’atelier des CFL. »

Les CFL n’oublient pas non plus de proposer des nouveaux challenges aux employés ou de leur offrir de nouvelles perspectives, un aspect hyper positif pour nos Dëppegéisser.

« Au début, j’ai commencé comme chef de circulation au poste d’aiguillage »,explique Luc .« Et au bout d’un moment, j’ai eu envie de changement. Je m’occupe à présent de la planification des travaux. C’est un job qui se fait presque entièrement au bureau et cela me convient à 100%. »

Depuis ce changement, Luc planifie, organise et prépare tous les grands chantiers des CFL devant plusieurs écrans qui lui permettent de programmer chaque intervention avec précision. Le réseau des chemins de fer luxembourgeois est en constante évolution et doit parfois être mis à l’arrêt sur certains tronçons, afin de permettre la mise en oeuvre de travaux. Même si leurs missions sont différentes, nos deux frères sont amenés à collaborer sur différents chantiers. Michel préviendra Luc qu’un tronçon doit être mis hors tension afin de pouvoir intervenir sur une caténaire. C’est alors un ballet organisationnel qui démarre afin de permettre à chacun de travailler en toute sécurité.

Bien que l’ambiance soit conviviale, les deux frères prennent leur travail très au sérieux. Ils sont conscients de leurs responsabilités respectives comme par exemple gérer les 590 kilomètres du réseau électrique. Un chiffre impressionnant qui ne leur fait pas peur.

« Quand on se sent bien au boulot, on a envie qu’il soit bien fait. C’est logique, et ça, les CFL l’ont très bien compris en instaurant un climat de confiance à tous les étages », se réjouit Michel.

Avec leurs carrières de musiciens, les deux frères ont également un emploi du temps très chargé en dehors du travail. Une contrainte parfaitement prise en compte par les CFL.

« Ma fonction m’autorise à travailler de 7h à 15h, ou de 6h à 14h. Cela me permet de profiter pleinement de mes deux vies après le travail, que ce soit à la maison ou sur scène. Même si nous devons parfois travailler de nuit ou d’astreinte, s’il faut intervenir en urgence pour un dépannage, cela fait partie de notre mission car la vie ne s’arrête jamais sur les rails. C’est un petit effort qui nous est demandé, mais largement compensé par tous les bons côtés du métier » confie Michel.

Luc acquiesce en précisant que, grâce à une bonne organisation interne, l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle est tout à fait respecté. Il bénéficie de son côté d’un horaire flexible lui permettant de quitter son bureau parfois plus tôt que d’habitude : « certains soirs de concert par exemple, si le travail est fait, je dois simplement en parler à mon responsable et je peux partir plus tôt, car ils sont au courant de notre deuxième vie, et cela ne leur pose aucun problème. »

La musique a toujours fait partie des CFL avec les chansons « Charel » ou « Jangeli » bien ancrées dans le folklore luxembourgeois. L’une des chansons des Dëppegéisser, « Tun vun der Bunn », qui reprend certains vieux clichés des CFL, a été envoyée à toute la direction de la société qui semble avoir été conquise puisque les deux frères n’ont reçu que des retours positifs, une belle preuve de tolérance et d’humour de la part de leurs dirigeants.

« Nous avons eu l’honneur de jouer en concert pour les 75 ans des CFL l’année dernière au funiculaire. C’est une véritable reconnaissance de la part de notre direction qui nous montre également qu’elle est fière de ses collaborateurs et de ce qu’ils font en dehors de leur travail au sein de l’entreprise. »

Une fierté que l’on retrouve chez nos deux frères. Pour eux, c’est l’aspect humain qui prime et ce, à travers leur relation avec des collègues qu’ils apprécient pour leur loyauté, leur honnêteté et auxquels ils font confiance en toute situation :

« Certains d’entre eux sont même devenus des amis. L’ambiance est vraiment sereine et c’est comme cela que nous arrivons à travailler de manière optimale, parce que nous savons que nous pouvons compter les uns sur les autres. »

Si, comme Michel et Luc, vous souhaitez concilier carrière exaltante et une passion artistique, découvrez toutes nos opportunités !

Quand Nico arpente la foule des cavalcades luxembourgeoises avec son curieux vélo orné de bottes en caoutchouc multicolores, son apparition suscite toujours autant d’enthousiasme, même après presque 40 ans. C’est en 1984 que Nico, originaire de Kehlen, a pédalé pour la première fois avec son club de cycles comiques, suivant ainsi les traces de son oncle, qui a joué un rôle important dans sa vie. Nez de clown, vêtements à pois, constructions fantasques – Nico a découvert tout cela dans la maison familiale où il a grandi. Aux CFL aussi, Nico compte de nombreuses années d’expérience et a revêtu plusieurs casquettes professionnelles, car une personne aux facettes aussi variées dans la vie privée ne reste que rarement immobile au travail.

« J’ai toujours eu un faible pour les vélos et j’aimais beaucoup bricoler avec mon oncle et travailler sur de nouvelles créations. Notre club de cycles comiques, basé à Olm, est une association exceptionnelle et unique au Luxembourg », souligne Nico. Depuis l’âge de 13 ans, Nico pédale chaque année lors des cavalcades organisées dans le pays dans le but de faire naître un sourire sur le visage des spectateurs. Ce bricoleur amateur adore les réactions que ses engins sur roues suscitent chez les petits et les grands, même s’il a maintenant décidé de changer de vitesse pour passer à une cadence moins soutenue après de longues années d’activité au sein du club. Âgé aujourd’hui âgé de 53 ans, il affiche une passion pour le bricolage, cultivée dès sa jeunesse.

Nico a aussi découvert l’univers des clowns dans le cadre familial, grâce à sa cousine qui se produisait en tant que clown lors de nombreux événements. « Elle s’occupait souvent de l’animation pendant des bals costumés et je l’aidais de temps en temps. Petit à petit, on a commencé à me solliciter aussi, non pas pour des spectacles, mais pour proposer des jeux pour enfants », explique Nico. Les vélos de carnaval étaient cependant sa priorité de l’époque. Ils lui ont permis non seulement de développer une certaine imagination, mais aussi d’acquérir un don pour la résolution des problèmes et le travail artisanal.

Toujours une solution à portée de main

Cette créativité et cette faculté à s’adapter ont également profité aux CFL. Au début de sa carrière, lorsque des problèmes survenaient au poste d’aiguillage, Nico mettait la main à la pâte. « Aujourd’hui, bien sûr, tout est différent, c’est beaucoup plus moderne. Mais à l’époque où j’ai commencé, on faisait des tests et on continuait à tout essayer jusqu’à ce que le problème soit réglé ». Le fait que Nico se soit retrouvé aux chemins de fer après deux ans d’études à l’École technique au Luxembourg relève plus du hasard que d’un plan tout tracé. Les CFL embauchaient au moment où il cherchait un emploi. « En 1988, j’ai commencé comme chef de circulation à Dommeldange, ensuite j’ai travaillé dans la surveillance à Luxembourg, en tant que chef de circulation à Hollerich et à partir de 1993 au « nouveau » Poste Directeur Luxembourg, tout cela de 88 à 98 environ », se souvient-il.

Après quelques années de service, Nico a passé les examens internes et il a commencé à travailler au « Mouvement Gare Lëtzebuerg », où il est resté jusqu’en 2002. Il a ensuite fait partie de la cellule qualité, au service Qualité Sécurité Environnement jusqu’en 2005, poursuivant ainsi sa carrière dans le domaine plus administratif des CFL. « Depuis, je ne travaille plus sur le terrain, mais au bureau. Jusqu’en 2002, j’étais tout le temps à l’extérieur, mais en intégrant le service QSE, je cherchais quelque chose de nouveau », explique Nico. Aujourd’hui, il gère des consignes pour l’exploitation infrastructure afin de garantir la sécurité des équipes qui travaillent sur le terrain.

« En intégrant le service QSE, je cherchais quelque chose de nouveau. »

Alors que le travail de Nico au poste d’aiguillage et au bureau révèle toute la rigueur et le sérieux qui vont de pair avec son rôle clé dans la sécurité du trafic, ses activités privées sont agrémentées de plaisir et d’un brin de folie. L’amour du bricolage et de l’art n’a fait que croître avec le temps, au fur et à mesure que Nico trouvait alors un juste équilibre entre une passion créative et un travail très sérieux.

L’amour des objets que les autres jettent

Nico a déjà quelques expositions à son actif avec ses sculptures, et il souhaite continuer à se développer dans cette direction à l’avenir. Il se concentre sur certains types de matériaux, de l’acier recyclé aux vieilles bouteilles de gaz en passant par des aspirateurs vintage qu’il transforme en lampes décoratives.

« Je travaille en partie avec des objets trouvés, mais j’achète aussi des choses sur internet, car on ne trouve pas les modèles d’aspirateurs que je recherche au marché aux puces. » Grâce à son expérience avec les vélos, il est habitué à détourner toutes sortes d’objets du quotidien. Certaines choses que d’autres jettent à la poubelle l’interpellent et l’inspirent, c’est pourquoi il aime ramener chez lui ce qu’il trouve et attendre qu’un projet adéquat se présente. L’ancienne maison de son père lui sert d’espace d’exposition. Elle est restée longtemps inoccupée et a désormais été transformée en galerie d’art, où Nico et d’autres artistes présentent leurs œuvres.

Il aime consacrer du temps à son art, imaginer des installations toujours plus intéressantes et partager aussi sa passion avec d’autres, car si ce cheminot apprécie parfois les moments de calme, il s’épanouit encore mieux en bonne compagnie. « Il faut veiller au bon mélange », estime-t-il. D’ici quelques années, il compte bien se consacrer à plein temps à son art et à ses amis, car il voit s’approcher la fin de sa longue carrière aux CFL. « Petit à petit, tous ceux qui ont commencé avec moi aux chemins de fer partent à la retraite, alors on a le droit d’y penser soi-même. »

« Je travaille en partie avec des objets trouvés, mais j’achète aussi des choses sur les petites annonces sur internet, car on ne trouve pas d’aspirateur vintage comme ça au marché aux puces. »

Pour ce touche-à-tout, les choses n’auraient pas pu mieux se passer aux CFL, car les nombreuses tâches accomplies en plus de 30 ans lui ont permis de réaliser un travail varié et passionnant. Une vie privée et professionnelle bien remplie, qui méritaient bien qu’on lui consacre un article.

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Parfois, les chemins de nos vies se dessinent naturellement, comme une évidence. Claude, né dans une famille de cheminots et passionné de foot depuis l’adolescence, n’a jamais bifurqué de sa route. Pour ce formateur Exploitation aux CFL, qui est également vice-président et entraîneur du club de foot de l’entreprise, les paysages d’une vie passée sur les chemins de fer et sur les terrains sportifs paraissent toujours aussi sublimes, dans une admirable constance année après année. Quand on avance en ligne droite, on ne rate rien des panoramas que l’on chérit.

Sur le terrain, Claude enfile parfois le maillot du joueur, d’autres fois celui d’entraîneur. Dans les deux cas, « chaque minute compte et on ne doit jamais relâcher la discipline et la constance », dit-il. Au travail, c’est pareil que dans la position du coach : ses tâches de formateur le mènent à faire preuve de la même autorité tranquille et des mêmes pratiques andragogiques pour mener les troupes vers une meilleure maîtrise de leurs outils.

« Si le formateur doit donner des réponses, le coach doit plutôt mener le joueur à découvrir les solutions par lui-même. Mais, dans les deux cas, il faut le même niveau d’empathie et de savoir-être, ainsi que le même esprit de camaraderie, sans négliger un esprit de sérieux. » Toujours, les chemins qu’emprunte Claude sont parallèles.

« Si le formateur doit donner des réponses, le coach doit plutôt mener le joueur à découvrir les solutions par lui-même. »

Le grand départ

Au début de la route, il y avait son arrière-grand-père, son grand-père, puis son père. Le premier réparait des locomotives à vapeur dans les années 40. Puis dans les années 50, son fils l’a rejoint à l’atelier comme serrurier, avant que son propre fils entre à son tour aux CFL à la toute fin des années 70, où il fut formateur au service exploitation. C’est également ce poste qu’occupe Claude, cheminot de quatrième génération, après avoir été successivement chef de surveillance, aiguilleur, et chef de circulation.

« Mon père a pris sa retraite en 2017, dit Claude. Mais, à mon arrivée aux CFL, j’ai eu la chance d’être formé par lui et de le voir à l’œuvre au quotidien au travail pendant les premiers mois. Mon grand-père, qui a aujourd’hui 89 ans et que je vois régulièrement, porte en lui tous les souvenirs d’une époque où les trains passaient en laissant derrière eux de grosses volutes de fumée. »

Certes, il n’a pas voulu les suivre dès le plus jeune âge, marchant d’abord à contre-courant et se projetant dans un destin de joueur de football professionnel. « Le foot a pris presque toute la place dans ma vie à l’adolescence », se souvient-il. J’étais gardien de but, et j’adorais ça. Comme tous les jeunes joueurs, j’ai rêvé d’en faire une carrière. C’était un rêve un peu inatteignable pour un garçon du Luxembourg à cette époque : notre petit pays comptait peu de joueurs professionnels, pas du tout comme aujourd’hui et surtout, malgré ma discipline et mon engagement, je n’avais pas le niveau pour entamer une telle carrière. »

Cela n’empêchait pas les jeunes Luxembourgeois d’applaudir le doublé de Zidane en finale de la Coupe du monde de 1998 et de se joindre aux foules en liesse dans les rues. Sauf Claude, qui a vécu là sa première grande déception de sportif : il était supporteur du Brésil et digérait mal la défaite de son équipe lors de ce match légendaire.

« N’empêche, c’était une Coupe du monde passionnante à suivre et, encore aujourd’hui, j’y pense souvent. Voir mon équipe perdre était aussi pour moi une leçon de foot : la frustration que l’on ressent après une défaite se transforme vite en motivation, et on se met en route vers le prochain match et la prochaine victoire. C’est ce qu’ont fait les Brésiliens cette année-là. C’est ce que j’ai toujours fait moi-même en tant que joueur par la suite. »

Une route à voies multiples

Claude n’est pas devenu joueur de foot professionnel. Mais ce qu’il ignorait à l’adolescence, c’est qu’en intégrant les CFL après le lycée, comme l’avaient fait trois générations avant lui, il pourrait jouer au foot avec ses collègues de travail et continuer à faire dialoguer ses deux vocations sur la même route de vie.

Fini le foot dans la rue avec les copains d’enfance, finis aussi les matchs de l’Union Sportive de sa ville, mais Claude enfile fièrement le maillot rouge du FC Eisebunn 97, dont il est aujourd’hui vice-président et entraîneur.

Les clubs fondateurs du FC Eisebunn 97 s’affrontent en toute camaraderie deux fois par an lors de tournois internes, avant de constituer une équipe-étoile qui représentera l’entreprise lors du grand championnat corporatif luxembourgeois opposant des équipes de différentes entreprises du Grand-Duché.

« Il faut se donner à 100% pour courir la chance de remporter la coupe du Football Corporatif Luxembourgeois (FCL) et de décrocher une bonne place dans le classement. Personnellement, je siège aussi au comité du FCL, qui organise le championnat. »

Peu importe la météo, les joueurs du FC Eisebunn 97 sont fidèles au poste. « L’ambiance est toujours bonne. Et bien sûr, ça augmente notre sentiment d’appartenance à l’entreprise, qui est déjà grand. Les CFL, c’est un bon employeur stable, où l’on a tous des occasions multiples de continuer à apprendre et d’occuper différents postes en cours de carrière.»

« L’ambiance est toujours bonne. Et bien sûr, ça augmente notre sentiment d’appartenance à l’entreprise, qui est déjà grand. »

Claude en est un bon exemple : il est entré aux CFL en 2006 en tant que chef de surveillance, puis en tant que chef circulation, avant d’occuper la fonction d’aiguilleur, et de finalement devenir formateur comme son père. « Aujourd’hui je forme les agents du service de l’exploitation technique, c’est-à-dire tous ceux qui s’assurent de la bonne circulation des trains et des mouvements de manœuvre, qui s’occupent des aiguilles et des signaux, qui gèrent les chantiers du point de vue de l’exploitation technique… Mon département ne forme pas spécifiquement les conducteurs de train, mais plutôt tous ceux qui gravitent autour. »

Un chemin partagé

Sur le terrain de foot ou dans la salle de formation où il dispense des cours théoriques aux agents des CFL, une même motivation habite Claude : le devoir de transmission.

« Au fond, j’aime partager mon savoir et mes techniques. Ça prend chaque jour des formes différentes, en fonction de la personne que j’ai devant moi. Je suis autant en contact avec des agents nouvellement embauchés dans l’entreprise qu’avec des cheminots de longue date qui arrivent avec un savoir-faire important. Il faut savoir s’adapter et varier l’approche. »

« Au fond, j’aime partager mon savoir et mes techniques. Ça prend chaque jour des formes différentes, en fonction de la personne que j’ai devant moi. »

Si, comme Claude, vous aimez prendre un chemin droit mais démultiplier les regards et les approches, les CFL vous attendent. Envoyez votre candidature sans plus tarder.


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Un esprit sain dans un corps sain. Pour Sophie, la maxime s’applique autant à sa vie personnelle qu’à sa vision du travail et de l’entreprise, axée sur l’efficacité des systèmes et le bien-être des clients. Responsable du service qualité aux CFL le jour, elle se défoule sur le parquet de la salle de danse le soir. Dans les deux cas, elle conjugue précision et émotion, exactitude et flexibilité.

Il est 19h. Une lumière vive éclaire la salle de danse et fait scintiller les immenses miroirs. Sophie lance la musique et commence à répéter les mouvements imaginés à la séance d’avant-hier. Avec Christelle et Pascale, ses complices de toujours, elle crée ces jours-ci une nouvelle chorégraphie qu’il faudra ensuite apprendre aux autres filles de la troupe. Sa gestuelle s’emballe, se précise, puis se déploie de manière de plus en plus fluide. Il se produit la chose indicible et magique qu’elle attend chaque fois : une sorte de transcendance impossible à décrire, un moment de perfection et d’émancipation inénarrable.

Demain, elle arrivera au travail rechargée et motivée. « Le lien entre ma pratique de la danse comme loisir et ma disposition pour les défis au travail est indéniable, analyse-t-elle. Pour moi, ces deux aspects de ma vie fonctionnent ensemble de manière indissociable. »

En quête de l’excellence

La journée s’annonce chargée. Avec son équipe du service qualité aux CFL, et grâce aux apports des acteurs métiers, Sophie cherche des solutions aux problèmes de ponctualité des trains ou des manières d’améliorer la qualité du système d’informations voyageurs. C’est essentiel, particulièrement en situation perturbée ou lors de chantiers, dans une période effervescente de construction de nouvelles infrastructures. Elle a aussi le mandat de rencontrer les attentes des clients par rapport aux gares, ou, en d’autres mots, de définir avec eux les contours de la gare de demain.

Avec un pas de recul, un œil sur les interactions de toutes les dimensions de l’entreprise, et finalement une capacité à penser globalement, elle navigue à la fois entre des questions organisationnelles, financières, technologiques et même psychologiques, reliées à la gestion du changement.

« C’est un travail qui demande de grandes compétences analytiques et qui correspond à mon expérience précédente en gestion et en finances, mais c’est aussi très créatif. Mon appétence pour les arts m’aide à voir les choses différemment et à cultiver l’ouverture d’esprit, pour trouver des manières originales pour les CFL d’offrir un service de qualité supérieure. »

L’art de se diversifier

Jeune, Sophie ne s’imaginait pas vraiment travailler dans l’univers des chemins de fer. Celle qui a grandi dans l’Ardenne belge, entourée d’une nature luxuriante, faisait de la gymnastique sous l’œil attentif et bienveillant de ses parents, tous deux professeurs d’éducation physique. Plus tard, sous l’influence d’un ami de la famille qui lui a transmis sa passion pour le management et la finance, elle s’est orientée vers un début de carrière au sein des « Big Four » dans le monde du conseil.

Direction Bruxelles à la fin des années 90, où elle intègre une grande école de commerce et de management. Mais, déjà, Sophie fait les choses à sa manière et consacre ses recherches à des notions d’économie sociale, un champ alors encore impopulaire dans son école et relativement peu étudié à cette époque en Belgique. Lauréate du prix Vanthournout pour son mémoire sur les sociétés à finalités sociales, elle en tirera un livre publié en 2003.

C’est lorsqu’elle travaille pour un géant mondial de l’audit et de la consultance que les CFL croisent la route de Sophie pour la première fois : elle y réalise une mission passionnante. Coup de cœur pour ce service public où elle a l’impression de se rendre « vraiment utile au bon fonctionnement de la société ». Elle intègre rapidement l’équipe Finances de l’entreprise.

« Le train est au cœur de nos vies, alors j’ai tout de suite eu le sentiment de faire un travail qui a du sens. C’est gratifiant d’appartenir à un service public essentiel comme celui-là. J’ai l’impression de faire une carrière utile et de contribuer au bien-être des gens. »

Au fil des ans, elle est passée des finances à l’opérationnel, un revirement pas si commun, mais à l’image des possibilités aux CFL, où Sophie a toujours été ravie d’exercer un travail très « transversal ». Depuis ses débuts, elle évolue au carrefour de plusieurs services. Un jour immergée dans les finances, le lendemain amené à collaborer avec le service informatique, puis avec l’entreprise ferroviaire ou le gestionnaire d’infrastructure. Et ainsi de suite. Elle a notamment contribué de près à l’élaboration du business model du service CFL Cargo en 2006 – « c’était une période très effervescente », dit-elle.

« Il y a encore là des liens à faire entre ma carrière et ma pratique de la danse, analyse-t-elle. Les CFL me permettent de me renouveler souvent, de toucher à beaucoup de nouvelles choses. En parallèle, je fais la même chose sur le plancher de danse. Du jazz au contemporain, en passant par le rock’n’roll, le hip hop et le ballet, j’ai tout essayé ! »

De l’efficacité, mais aussi de l’émotion

L’objectif de Sophie est qu’un jour, tous les usagers des CFL puissent dire que leur trajet en train constitue pour eux un beau moment. « Si on arrive à rendre le service tellement bien huilé que le passager ne se rende plus compte des petits pépins du quotidien et qu’il puisse se détendre entièrement à bord, je pourrai dire mission accomplie. »

Générer de l’émotion et de la beauté : voilà ce à quoi elle aspire. Certes, le travail de son équipe est très mathématique et se compose d’analyses des données de retards des trains ou de compilations des résultats d’enquêtes-client. Mais elle ne voit que l’objectif final : que le train devienne source de bien-être et, pourquoi pas, vecteur d’un peu de poésie dans nos vies.

« Quand j’essaie de me connecter à cette dimension plus émotive de mon travail, je pense souvent à mon père que j’ai vu ému aux larmes un soir de spectacle de danse, alors que ce n’est pas du tout son univers. Quand les choses sont bien faites, elles émeuvent. Je ne dis pas que chaque trajet de train doit émouvoir ; ce serait franchement exagéré. Mais, au quotidien, j’aspire à cette beauté du travail bien fait. »

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Si un écrivain racontait l’histoire des CFL, il décrirait peut-être un monde cartésien rempli de techniciens, de mécaniciens et d’ingénieurs à l’esprit mathématique. Ce serait alors une histoire bien incomplète. Car, dans le grand récit des CFL, il faudrait aussi des personnages à l’âme d’artiste. Comme Andy, ce superviseur du trafic qui est aussi un auteur jeunesse aimant poser sur le monde un regard d’enfant… et y voir des perspectives et des solutions inusitées.

Sur les rayons du libraire, son livre racontant l’histoire d’une étonnante petite fille au corps fait de cordages est placé bien en vue. Dans le paysage littéraire du Luxembourg, Andy est l’un des rares auteurs à écrire pour la jeunesse en luxembourgeois.

« Forcément, les Luxembourgeois lisent beaucoup d’œuvres traduites et les écrivains locaux sont moins nombreux, explique-t-il. Nous sommes pourtant un petit pays multiculturel qui regorge d’histoires, et je pense que le luxembourgeois, cette petite langue secrète et méconnue, doit rayonner dans les livres parce qu’elle est notre meilleur point commun et notre espace de dialogue et de solidarité. »

Lui-même père de trois filles, dont il s’inspire volontiers pour inventer ses histoires, Andy mène aussi discrètement une carrière brillante aux CFL. Dans les émissions culturelles où l’on célèbre son écriture, les animateurs ne posent jamais de questions là-dessus. Pourtant, Andy considère que son travail dans le monde ferroviaire est tout aussi créatif que ses séances d’écriture.

« Quand j’écris, je tente de reproduire l’état d’esprit de l’enfant, ce qui me permet de penser autrement, avec une rationalité différente, parfois en recourant davantage aux images. »

« Ça me sert aussi quand je dois trouver la solution à un problème de circulation des trains : il faut cultiver une ouverture à des solutions diverses, regarder les situations sous plusieurs angles, penser hors du cadre, trouver une façon de faire qui dépasse ce qui est attendu, voir plus loin que l’horizon habituel. »

Il était une fois…

Andy a grandi dans le nord du Luxembourg, dans un petit village. Prairie, forêt, verdure : son enfance a été marquée par un accès immédiat à la nature. Très actif au grand air, il retrouvait son calme dès que retentissait la sonnerie de l’école. Andy aimait beaucoup son instituteur.

« J’ai eu le même instituteur pendant toute l’école primaire, se souvient-il. C’était une situation hors-norme. Et c’était vraiment un homme respectable ; il était gentil ; il était calme ; il avait beaucoup de clairvoyance. J’avais l’impression qu’il savait presque tout. Il m’impressionnait. Je voulais lui ressembler. »

Après une adolescence turbulente pendant laquelle il découvre déjà le pouvoir des mots et de la poésie – « ça me calmait », dit-il – Andy décide de suivre les traces de son ancien instituteur et de devenir enseignant. Rien ne le prédestine alors à une carrière de cheminot. Il veut être prof, un point c’est tout.

« J’ai toujours été fasciné par les mécanismes de la transmission, explique-t-il. Je trouve cela beau de pouvoir identifier les intérêts de l’enfant en bas âge, et de lui donner le support dont il a besoin pour développer ses passions. »

« On ne sait jamais quel enfant sera le prochain à trouver un remède contre le cancer, s’il est bien soutenu dans ses apprentissages et motivé dès le plus jeune âge. »

Mais, après quelques années d’études en Belgique et un stage à Bruxelles, Andy s’aperçoit que le métier d’instituteur tel qu’on le pratique aujourd’hui entre en choc avec son idéal. Il ne sera pas enseignant. « Il manque dans les pratiques actuelles une dimension classique de transmission du savoir, pense-t-il. On valorise beaucoup l’apprentissage par projets – et croyez-moi je trouve ça très bien – mais, je crois aussi que, parfois, il faut savoir enseigner simplement que 1+1=2. Il y a des savoirs qui ne s’acquièrent que par un cours magistral plus traditionnel. »

Un revirement inattendu

À l’horizon, les CFL apparaissent soudain à Andy comme un lieu de travail idéal. « C’est une entreprise qui exerce une fascination, dit-il. C’est si romantique, l’univers du train, le dépaysement du voyage, la technologie brillante qui fait que tout cela fonctionne. »

Il devient chef de circulation, un emploi lui permettant de valoriser un profil scientifique entretenu depuis sa prime jeunesse. Andy était certes un ado épris d’écriture et de poésie, mais également tout à fait doué en mathématiques et en biologie. Dans le grand roman de sa vie, l’art côtoie toujours de près la science et la technologie.

Il y a d’ailleurs un petit quelque chose de cinématographique dans le quotidien professionnel d’Andy, pourtant très technique. Dans un film sur sa vie, la caméra entrerait dans son bureau en faisant de grands plans aériens montrant la disposition arrondie, voluptueuse, des postes de travail où s’affaire une équipe de cinq personnes. On les verrait sur le qui-vive, scrutant attentivement les huit écrans affichant des cartes interactives du réseau CFL et les mouvements des trains en temps réel.

« On utilise un outil informatique, ARAMIS, qui montre l’emplacement de tous les trains. Les aiguilles, les signaux et les blocs de section sont également affichés sur des tableaux graphiques. On peut voir en temps réel s’il y a un risque que deux trains se croisent, ou repérer les incidents, les imprévus, les obstacles pouvant causer des retards. »

Tension et adrénaline

Si le moindre problème survient, Andy et son équipe doivent anticiper les répercussions sur l’ensemble du réseau et trouver des solutions pour acheminer quand même les voyageurs rapidement du point A au point B. Dans ces moment-là, l’adrénaline est à son comble. Parfois, c’est un passage à niveau en dérangement, parfois un train qui a des problèmes techniques, ou encore un évènement plus sérieux, nécessitant l’intervention des pompiers.

« Il peut aussi s’agir d’un arbre tombé sur les caténaires, d’incendies près des rails, d’enfants jouant sur les rails qu’il faut évacuer, énumère Andy. C’est très varié, et on ne sait jamais à quoi on devra faire face. »

« Le travail d’équipe est crucial, il faut avoir une bonne mécanique bien huilée en équipe et une communication efficace. Ça demande à la fois une connaissance et une compréhension générale du réseau et des horaires et trajets, ainsi qu’une connaissance des règles de sécurité. »

Et le poète revint

Son travail le comble. Et lorsqu’Andy est devenu papa, il a renoué avec l’écriture… et avec le plaisir de la poésie simple du quotidien. Les libraires vendent aujourd’hui son deuxième livre, l’histoire d’une fillette qui rêve d’aller vivre sur la Lune pour échapper à une vie trop rigide sur Terre. Mais la Lune ne l’entend pas ainsi.

« Pour moi, il est très facile de garder un cœur d’enfant, dit-il. Dans le monde des enfants, tout est toujours plus simple; on trouve toujours une solution à tout. Ils sont dans le moment présent, dans l’émerveillement. Je trouve les adultes tellement plus compliqués, moins spontanés. Je suis encore un grand enfant. »

Andy est la preuve vivante qu’il est possible de conjuguer une carrière brillante aux CFL et un parcours artistique vibrant, tout en gardant son âme d’enfant. Si vous aussi êtes un artiste qui se rêve également cheminot, rejoignez les CFL et faites fleurir vos deux passions.

Tenter de mener une vie plus respectueuse de la nature : si l’idée a de quoi séduire nombre d’entre nous, sa concrétisation n’est pas forcément simple, notamment sur le plan professionnel. Au département Études et projets caténaires des CFL, nous avons pourtant trouvé un ingénieur qui semble tenir l’équilibre tant au travail que dans le privé. En faisant la part belle à la nature dans le cadre de ses fonctions aux CFL comme dans l’exercice de l’apiculture, Fred s’est mis au vert à la ville comme à la campagne et est en phase avec ses valeurs.

Dans son Cameroun natal, le petit Gilles écarquille les yeux dans la tour de contrôle de l’aéroport de Douala, fasciné. À 20 ans, expatrié en Allemagne, le voici diplômé en télécommunications et prêt pour une brillante carrière. Aujourd’hui Luxembourgeois, gestionnaire des projets informatiques ferroviaires aux CFL et cofondateur d’une asbl active au Cameroun, il est l’exemple probant qu’une passion peut mener loin et abolir toutes les frontières.